Monday, October 6, 2008

En attendant le retour en force...

...voici le retour en farce :



Beurk...

Je déteste avoir la grippe. Les sueurs froides, la toux cinglante, les sinus en grève... Je déteste respirer avec toute la discrétion d'une locomotive à vapeur!

Si ce n'était que ça, à la limite. C'est l'automne, la température chute, il pleut... On s'y attend. La première grippe de l'année, elle est toujours féroce. Or ce qui me choque, c'est les circonstances dans lesquelles je l'ai eue, cette grippe.

Ça doit bien faire 5 ans que je n'avais pas pris de vacances. Je sais que l'on peut arguer que ma charge de travail n'a rien à voir avec celle de la majorité, que je n'ai pas de pression, pas de deadline, pas d'épée de Damoclès au-dessus de ma tête à savoir si je garde mon travail ou pas... C'est vrai. Mais n'empêche, ça faisait 5 ans que je n'avais pas pris une semaine entière, sans culpabilité, à faire ce que je voulais, quand je voulais, comme je voulais (parce que même si pendant les vacances d'A., on sort, on voyage, etc, c'est quand même moi qui ramasse, qui lave et qui cuisine dès qu'on est à la maison). Alors voilà. Ça allait être mon anniversaire, et j'avais envie de me reposer comme il faut, égoïstement peut-être, mais je m'étais promis du "fouarage" total, des gourmandises, des caprices, de la démesure, etc. Et bien, après deux jours de vacances, voilà que mon nez se transforme en champelure qui fuit, ma gorge en volcan où l'éruption menace, mon dos en chambre de torture et mon corps entier en polar bear (alternance entre rivière glacée et sauna).

Beurk. Que dire de plus?

Ça fait près d'une semaine, et je remonte enfin la pente. Je suis vivante. Ça va aller. Je vous promets un retour en force! ;)

Friday, September 19, 2008

Chien et oméga 3

C'est quelque chose qui me sidère. Je viens de voir l'annonce de bouffe César à la télé (série d'annonce qui m'énerve particulièrement). Voilà que maintenant, parce que les omégas 3 sont bons pour l'homme (et y'a encore rien de vraiment prouvé, je le signale), on se met à en faire bouffer à nos animaux...

Je m'excuse, mais je n'ai pas les mêmes besoins nutritifs qu'un chien, et encore moins ceux du chat qui est carnivore. Alors pourquoi ils auraient besoin d'oméga 3, nos bestiaux? Y'en a marre de l'anthropormophisation des animaux. Mes chats, ce sont des chats, pas mes enfants! Je suis leur maîtresse, pas leur maman. Oui, ils ont chacun leur personnalité, mais ça n'en fait pas des êtres humains pour autant. Oui, je les adore, mais je ne les traite pas comme mes égaux. Je les traite comme des chats.

Franchement, se faire une "soirée de fille" avec sa chienne... Pas fort! ;oP

Satyre

Vous connaissez Non Sequitur?







Et tant qu'à être dans la satyre :

Matinale

Ce matin, je m'éveille d'un rêve étrange au possible (pas besoin de drogue pour moi, mon subconscient excelle dans le domaine de l'incohérence et du "trip"). Le cadran lumineux indique 5h32. Ah non! Je ne veux pas me lever si tôt! Moi, d'habitude, je me lève entre 8h30 et 9h alors...

Je tourne. Je tourne. Bastet est couchée tout près de ma tête et elle ronronne vivement. Distraitement, je lui flatte le dessus de la tête (comme elle aime). Mauvaise idée. J'ai maintenant à côté de moi un moteur à réaction!

Je n'ai pas envie de me lever. Je me couche sur le côté, sur le ventre, sur le dos, sur le côté... Rien à faire. Ma nuit s'arrête ici. Avec tout ça, il est presque 6h30.

Ultimement, c'est la faim qui me tire du lit. J'ai soupé très légèrement hier, et je m'en ressens maintenant. Ça gargouille, là-dedans.

Je m'assis sur le lit. J'aimerais pouvoir dire que je suis toute engourdie par le sommeil, que je devrais me recoucher, mais non. Mon esprit est limpide, mon corps prêt à se lever. Debout, alors!

Bastet proteste d'un "Miaou!" bien senti. "Où tu vas? qu'elle me dit. On était bien, là, non"? Sourire. Nouvelle caresse sur sa tête velue, et tout doucement, je quitte la chambre sur la pointe des pieds (emportant avec moi une couverte) pour ne pas réveiller A. qui dort encore à poings fermés.

Il a le sommeil lourd, A.. Des fois je me dis qu'il pourrait dormir pendant une tornade...

Privés de chaleur humaine, la cuisine et le salon m'offrent une bouffée d'air frais. J'ai bien fait d'amener une couverte avec moi (elle est en imitation de mouton; A. l'a eu dans un échange de cadeaux qui aurait sûrement mérité un post à lui tout seul si j'avais eu ce blog dans le temps...).

Saturne, l'appétit avide, se rue vers moi en poussant de petits miaulements plaintif. "SSShhhhttt!" je lui intime. Piteux, il s'en va se coucher sur son coussin.

J'ouvre le frigo. Jus de fruit, fromage, compote de pomme. Ça devrait me faire tenir le coup jusqu'à ce qu'A. se lève. Direction salon : objectif divan. Je m'y installe le plus confortablement possible, avec la couverte sur les jambes pour ne pas avoir froid. J'allume d'abord le portable, puis la télévision. Météomédia. Il fait 6 degré dehors. Brrrr... Jéteins la télé.

Saturne s'impatiente. Il sait qu'il va manger. On le nourrit toujours en se levant. Je me lance dans le rituel habituel (voir le post précédant). Ce n'est pas mauvais, au fond, qu'il mange tout de suite, mon gros chat. En fin de semaine, je sors de la ville. MH, pour ceux qui savent ce que ça veut dire! ;) Par contre, sortie = jeûne, pour Saturne. Parce que quand on quitte, on ne peut pas lui laisser de bouffe, puisqu'il essaie de tout manger d'un coup et qu'il vômit à la grandeur de la chambre (pas un retour particulièrement intéressant, je vous jure!). Alors voilà, il a droit à une petite portion, et puis c'est tout. Mais là, en me levant tôt, ça me permet de le faire manger une fois de plus dans sa journée, puisqu'il remangera à 9h, comme d'habitude. Ça va lui faire un fond, au moins, pour tenir le temps qu'il sera tout seul.

D'ailleurs, ce matin, comme tous les autres matins, il engouffre son repas en un temps record. Repus, il est content. Il me voit alors sur le divan, au chaud sous ma couverte. Je vois l'envie dans ses yeux. D'une main, je tapote les coussins : "Viens Saturne! Embarque"! Il ne se fait pas prier! Comble de plaisir, je soulève la couverte et l'habrille. Il est heureux, mon gros minou.

Et moi, alors? J'ai pas envie d'écouter les informations ce matin. Encore des mauvaises nouvelles et des affaires d'élections (qui sont d'ailleurs de mauvaises nouvelles en tant que telles). Nope! Pas ce matin.

Au lieu de cela, je vais écrire ce que j'ai fait à mon lever. Et, avant de tomber dans une mise en abîme, je vais arrêter ça ici! ;)

Grmbl de Shmaturn!

Ça fait littéralement des années qu'on fonctionne de la sorte. Avant de nourrir Saturne, on le fait grimper sur une chaise et il n'a pas le droit d'en descendre tant qu'on ne le lui a pas permis. Ça vous semble un peu bizarre comme rituel? Et bien, le jour où vous vous serez foulé la cheville parce que votre gros chat vous courrait dans les pattes alors que vous essayiez de lui amener sa bouffe et que vous avez piqué toute une plonge (avec la bouffe qui revole partout, bien entendu ;)), vous m'en reparlerez.

Sinon, je le répète, ça fait des années qu'on fait ça. Pas embarqué sur la chaise? Pas nourri!

Et bien, le Saturne, chaque fois, mais CHAQUE fois encore, il niaise, il tourne en rond, il lambine, et finalement, il monte de mauvais gré, les oreilles par en arrière et les yeux plissés avec l'air de dire : "Vous voyez pas la torture que vous me faites endurer chaque fois"?

Grmbl de chat!

Wednesday, September 17, 2008

Mouhahaha!

Ces jours-ci, j'ai surtout besoin de rire...




Tuesday, September 16, 2008

Quelques Lolcats

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Chair moustiques

J'ai une chair à bibittes. Je dois dégager un parfum irrésistible pour les bestioles; des phéromones qui disent :"attention! vraiment délicieux"!

Pourquoi j'affirme ça aujourd'hui? Parce qu'hier, j'ai pris le temps de compter. En fin de semaine, j'avais des amis qui se mariaient (et quel mariage ce fut! ;)). Mariage médiéval. La cérémonie se faisait dehors, et avec ma robe de velours, j'avais les jambes bien exposées. Et bien, que sur les jambes, je me suis faite piquée 7 fois! 7 fois! Et A., lui, n'a pas une seule mozus de piqûre!

Grmbl...

Monday, September 15, 2008

La mer...

Comme je m’ennuie de la mer! L’odeur saline qui s’accroche aux narines, le sable qui se sauve sous les pieds, le vent qui joue avec les cheveux, les faisant s’ébattre follement... Je m’ennuie du chant des oiseaux marins, du bruits des vagues qui caressent la plage, des coquillages que découvre l’oeil attentif... J’ai envie d’avoir les orteils dans une eau souvent si froide qu’elle engourdie la peau, et d’en rire joyeusement, de perdre des heures à contempler le rivage et l’horizon qui se confondent, de me baigner d’un soleil pur, sans ombres...

Les insomniaques s'amusent...

Daniel Bélanger, il sait vraiment pas de quoi il parle! :oPPP

Thursday, September 11, 2008

11 septembre

C'est le 11 septembre aujourd'hui. Je ne veux pas tomber dans les discours grandiloquants, tragiques ou patriotiques, mais je le souligne quand même. Je ne veux pas pointer du doigt, dénigrer, valoriser, justifier, mais je le souligne quand même.

Il y a 7 ans, je me souviens, j'étais au Cégep du Vieux-Montréal. Je venais de finir mon cours du matin, et j'appelais A. pour lui demander je ne sais plus quoi. C'est lui qui m'a dit : "Tu as vu ce qui s'est passé? Il y a un avion qui a foncé dans le World Trade Center, peut-être même deux. C'est horrible"! À ce moment-là, on ne savait pas encore ce qui se passait vraiment.

Sur l'heure du dîner, les gens ne parlaient que de ça. La situation se précisait. On savait pour l'avion du Pentagone, pour celui qui s'était écrasé ailleurs que sur une cible précise. On avait les premières approximations du nombre de victimes. Terrorisme. Le mot était sur toute les lèvres. Il régnait un mélange d'incompréhension et d'incrédulité dans le Cégep tout entier.

Une de mes amies était en panique. Son père était en voyage aux États-Unis depuis quelques jours, et il devenait revenir par avion au Canada dans le courant de la matinée. Elle était sans nouvelles de lui, et elle n'arrivait à rejoindre personne de sa famille pour qu'on lui donne le numéro du vol qu'avait pris son père pour savoir s'il était o.k.. Ouch...

Ironie, vous croyez? Cet après-midi là, dans mon cours de photo, on était rendu à étudier les oeuvres de Berenice Abbott, une photographe importante qui est devenue célèbre grâce à ses photos de New York. Tout l'après-midi, on a étudié ces photos. Drôle d'atmosphère, je vous jure.

Après mon cours, je suis rentrée à la maison. Je suis descendue au sous-sol. J'ai ouvert l'ordinateur, démarré Internet Explorer et lu les derniers comptes-rendus des événements.

Je me suis mise à pleurer. Pleurer de véritables sanglots. Pleurer, parce que ça me faisait mal en-dedans d'être confrontée à une réalité aussi terrible. Je ne pouvais pas croire que des êtres humains pouvaient haïr au point de faire une chose pareille à d'autres êtres humains.

Et malheureusement, ce 11 septembre a généré par ricochet encore plus de haine, encore plus de guerres, encore plus de morts...

C'est pour cela, que je souligne cette journée sur mon blog. Parce que pour moi, le 11 septembre, c'est là où nous mène ultimement la haine, l'incompréhension et l'intolérance. Et ce n'est pas là que j'ai envie d'aller.

Pacini

Hier, A. et moi on s'est gâté. J'avais des trucs à faire au Centre-Ville alors, après mes courses, je suis allée rejoindre A. à son travail et nous avons souper en amoureux, au Pacini qui est sur Saint-Denis, juste un peu en bas de Sainte-Catherine.

J'aime beaucoup la chaîne Pacini. Je sais, je sais, et j'en conviens : je vis à Montréal, alors il serait temps que je me déniaise et que, lorsque j'ai envie de manger une pizza ou un spag, j'ailles faire un tour dans la petite Italie, mais bon... Pacini, je connais (ah... facteur nostalgie!), j'aime (bonne bouffe, bonne sangria, bar à pain), et c'est à deux pas d'où A. travaille alors!

Mais bon, je ne voulais pas parler du Pacini pour faire un méa culpa, mais plutôt pour vous faire part d'une observation. Ça m'a fait sourire, hier. Il faut d'abord que je vous dise que le Pacini de la rue Saint-Denis est à "niveaux multiples". Au rez-de-chaussée, il y a le bar à pain et quelques tables. Quelques marches plus bas, il y a la section vitrée, qui fait office de terrasse l'été (c'est chouette avec toutes ces vitrines grandes ouvertes!). À l'étage, il y a quelques tables, les banquettes, et au fond, une autre salle à manger complète. Il y a une toilette a l'étage pour les gens en fauteuil roulant (et qui fait aussi office de lieu pour langer les marmots). Les autres salles de bain sont au sous-sol. On descend un escalier étroit pour se trouver dans un racoin avec deux portes : une avec une moustache et l'autre avec des lèvres pulpeuses. Et même lorsque l'on a franchit l'une des deux portes, il reste quelques marches à descendre (du moins du côté des dames!) avant d'arriver aux toilettes comme telles.

Ce qui m'a fait rire, c'est que, en bas de tout ça, il y a quand même chez les dames une cabine "standard" et une cabine "format chaise roulante". Or, vraiment, je n'ose même pas imaginer le périple que ce serait de descendre une personne handicapée dans ce racoin! Ma question est donc : pourquoi? Pourquoi mettre une toilette pour personnes handicapées alors qu'elle est totalement inateignable pour elles? Parce que les gens qui ont fait les plans n'y ont juste pas pensé? Parce que la loi interdit formellement qu'il y ait des toilettes "publiques" où il n'y a pas d'espace pour les handicapés, peu importe où cette toilette se trouve? Je ne le saurai sûrement jamais! ;)

Wednesday, September 10, 2008

Bouchon qui ne tourne pas rond

Hier, je me suis ouvert la main sur le bouchon d'une bouteille de jus de canneberges. À vrai dire, je me suis toujours demandé pourquoi les bouteilles de jus en plastique étaient aussi difficile à ouvrir? Peut-être est-ce seulement les bouteilles de jus de canneberges (c'est le seul jus que je prends dans ce format)? Parce que, que ce soit du Ocean Spray ou du Compliments, c'est pareil. Je dois forcer comme une malade pour en venir à bout, et souvent, avec mon petit gadget pour ouvrir les pots pour m'assister, sinon, nada! Et ce n'est pas parce que je n'ai pas de force dans les mains (c'est moi qui ouvre les bouteilles de bière de A. quand il n'en vient pas à bout)...

Anyway, ça n'est pas sur le bouchon comme tel que je me suis blessée, mais sur un petit morceau de plastique mal moulé sur le bord de l'anneau. Je me démenais pour ouvrir la bouteille, et quand enfin j'ai réussi à faire tourner le bouchon, ma main est partie d'un coup et c'est ainsi que je me suis coupée sur le petit bout de plastique. Pas tellement profonde, la coupure. Un peu de polysporin et un band-aid plus tard, ça ne paraît presque plus. Ce qui est chiant, c'est la position de la blessure : dans la partie inférieure droite de la paume, juste où débute le pouce. Dès que je manie quelque chose, ça m'achale. Grumble...

Reprises

Reprendre un classique, c'est toujours délicat. Souvent, on assiste à un massacre. À mon humble avis, pour bien reprendre une chanson, il faut soit en respecter le style, soit en respecter l'esprit. C'est à dire qu'on peut se l'approprier en la modifiant un peu, ou en la modifiant beaucoup. Bref, on ne fait pas juste ajouter un beat en arrière et prétendre que l'on est un génie!

Dans cette optique, je vous présente aujourd'hui deux remakes assez particuliers. Pour le premier, je n'ai pas encore décidé si j'aimais vraiment ou pas, mais je salue l'exercice. En fait, c'est surtout que l'ensemble est un peu "raide" pour mon oreille... Et pour l'autre, ben, c'est juste tellement délectable que, même si ça n'était pas parfaitement réussi, le côté humoristique l'emporte tellement qu'on s'en fout un peu! ;)




Et, dans le même esprit :

Friday, September 5, 2008

Besoin de sourire...

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Tuesday, September 2, 2008

Y'a un trou!

Alors que je suis en train d'écrire ce post, j'écoute l'émission "Cooking with the Wolfman" (j'écris pendant les pauses publicitaires, entre deux bouchées de mon lunch, alors je vous confesse que c'est loin d'être efficace!). C'est, vous l'aurez deviné, une émission de cuisine, mais ce qui la rend particulière, c'est que le Chef David Wolfman est un Amérindien et qu'en écoutant son émission, on apprend des trucs sur la cuisine traditionnelle des Premières Nations d'ici. Pas que ce soit l'émission du siècle (quoique la première saison a vraiment un certain charme avec son look bric-à-brac), mais tout de même, j'aime bien l'écouter pendant que je prépare mon dîner, ou pendant que je mange.

Mais bon... Je ne vous écris pas pour vous parler de "Cooking with the Wolfman" comme telle. Je veux plutôt commenter sur quelque chose qui me dérange et m'intrigue. La dernière saison de "Cooking with the Wolfman" a été tournée en 2005/2006. Depuis, l'émission est sur les reruns. Je n'ai rien contre les reprises, mais j'aimerais bien que celles-ci soient "complètes". Je m'explique : dans les reruns de "Cooking with the Wolfman", on vous passe d'abord les épisodes de la première saison. Puis, on vous passe quelques épisodes de la saison 3, quelques épisodes de la saison 5 et 6, puis on retombe à la saison 3, et on retombe à la saison 1. Rien de la saison 2 ou 4 (je le sais parce que j'ai consulté les listes d'épisodes sur le site web de l'émission, et pas juste le site d'APTN où l'émission passe). C'est comme "Buffy, the vampire slayer". Quand l'émission jouait à Z télé, on passait en boucle les saisons 5-6-7, mais jamais les autres. Ou comme TVA, qui nous passe toujours les 12 même films de Colombo alors qu'il doit y en avoir plus d'une centaine. Ou encore CBC, qui passe je ne sais quelles saisons de Frasier, dans le désordre. Une semaine, une des personnages est enceinte, la semaine d'après, elle accouche et celle ensuite, elle est redevenue enceinte de 9 mois. Super!

Je ne comprends pas. Pourquoi ne pas mettre les émissions dans l'ordre? Et les saisons au complet? Question de droits? Pour Frasier et les autres, je veux bien (ce qui n'excuse pas le désordre!), mais pourtant, pour "Cooking with the Wolfman", c'est APTN qui finance une partie de la production de l'émission alors, jamais je croirai, elle doit donc avoir les droits de passer tous les épisodes, non?

Oh well...

You do voodoo?

C'est drôle... Ce matin, je suis allée faire des courses (encore une fois, j'y vais assez tôt pour éviter la chaleur caniculaire qu'on nous prédit pour l'après-midi). Pas grand'chose. Un passage à la pharmacie (plus de shampooing!) et à la fruiterie (pour acheter du smoked-meat, parce que encore une fois, je doute qu'avec la chaleur qui sévit j'aie envie de faire chauffer autre chose que mon micro-ondes!). En revenant à la maison, je suis passée par la rue Châteaubriand plutôt que par la ruelle (ça reste plus agréable). Sur le trottoir, en avant d'une des maisons, des enfants s'étaient amusés à dessiner à la craie, sur le sol, des représentations d'eux-mêmes, visiblement. Et bien, je me rends compte au moment où je passe que je me trouve incapable de marcher sur les dessins. Je fais d'étranges enjambées pour éviter de mettre le pied sur un bras ou une jambe dessinée à la craie. Je ne sais pas pourquoi. Je ne vais tout de même pas faire mal aux enfants si je marche sur leur représentation? Au pire, je vais décevoir quelques marmots en abimant les images qui ornent le trottoir si j'y traîne les pieds. Quand même, je continue d'éviter les dessins à la craie...

J'imagine que c'est un peu comme cette superstition qui nous empêche de marcher sur les lignes du trottoir?

Thursday, August 28, 2008

Semaine éclectique

Je ne sais pas pourquoi, mais on dirait que cette semaine, je n'arrive pas à grand'chose. Pas que j'aie nécessairement plus à faire qu'à l'habitude, mais tout me semble laborieux. Ce matin, je me suis dit : "Je vais me faire du bien, je vais aller me balader au Marché". Ça m'a fait du bien, certes, d'aller fouiner dans les étalages de fruits et de légumes frais, de sentir le pain qui sort du four et de goûter à de nouveaux fromages, mais ironiquement, la seule chose que je m'étais dit qu'il fallait que je ramène (à savoir du chèvre frais), je l'ai oubliée! Oh well...

Cela dit, je n'ai même pas vraiment eu le temps d'écrire ici. J'avais toujours autre chose qui me trottait dans la tête, et franchement, je ne savais quoi écrire. Faut dire qu'à part mon capharnaüm mental, je n'ai rien à signaler d'intéressant.

Peut-être une petite note pour dire que nous sommes sur le point d'amorcer à 4e saison de Kaamelott (parce que nous avons drôlement abusé quand est venu le temps d'écouter la 3e), et que nous aimons toujours beaucoup.

Sinon, j'ai juste envie de partager avec vous quelques clichés pris récemment :




Friday, August 22, 2008

Erreur sur la personne, puisqu'il n'y a personne.

Il y a quelques instants à peine, mon oeil a capté le mouvement d'une ombre sur le store de ma chambre. J'ai cru qu'il s'agissait de quelqu'un. Ça n'aurait pas été la première fois, si certains d'entre vous se rappellent ma mésaventure avec un peeping Tom les tous premiers temps que nous étions établis dans notre appartement (une histoire moins pire que l'idiot qui a abîmé ma fenêtre et le mur avant, mais tout de même...). Mais c'est aussi que je soupçonne le personnel du salon de massage d'à côté, qui doit fumer à l'extérieur pour ne pas contrevenir à la loi, de venir fumer chez nous les jours de pluie, puisqu'on y est à l'abri des caprices de Dame Nature. Alors, quand j'ai vu l'ombre, je me suis dit : "Il ne pleut pas, pourtant, mais tant pis! Si au moins je peux prendre le coupable sur le fait, ça sera toujours ça de pris"! Que des gens viennent fumer sur mon terrain arrière, je trouve ça plutôt mal élevé, mais je serais compréhensive. Personne n'aime se faire tremper. Le problème, c'est que ces fumeurs jettent leurs mégots n'importe où, quand ils n'ont pas l'audace de carrément botcher sur les briques qui nous servent de barrière psychologique pour les chats et que l'on a remplie de paillis. Ça, c'est carrément irrespectueux, et c'est quelque chose qui me frustre au plus haut point! Déjà qu'on a à subir leurs odeurs de champ brûlé (pas toujours de la cigarette, hein?) lorsqu'ils fument sur leur terrain...

J'aimerais bien tendre l'oreille pour vérifier si je ne puis identifier un bruit qui me confirmerait la présence d'éventuels visiteurs, mais la fenêtre de ma chambre est fermée. Elle est fermée parce qu'une bande de &*$%/"&* (insérez ici votre injure préférée) de la ville de Montréal ont décidé qu'ils ne donneraient plus d'amendes aux gens qui laissent pousser de l'herbe à poux sur leur terrain, et donc l'air est saturé du pollen de cette *?*$"%?& (insérez ici une autre injure au choix; ça peut être la même que tout à l'heure, mais je vous conseille de varier un peu) de plantes. Et cette année, je ne sais pas pourquoi, mais mes allergies sont décuplées. Je porte donc le look petit-reine-au-nez-rouge depuis déjà trois jours, et j'ai mal au diaphragme à force d'éternuer (et ça, c'est EN PRENANT des Réactines!). Je vous invite d'ailleurs, si jamais vous avez un surplus de colère à évacuer, à pester contre mes *&"/$&*% (insérez ici la première insulte, puisqu'il s'agit des mêmes injuriés) en mon nom. Je ne sais si ça me fera du bien, mais ça vous en fera probablement à vous alors, ne vous gênez pas pour moi!

Mais bon... Je m'égare (comme à l'habitude...). Il y a donc cette ombre à la fenêtre, et ma seule façon de savoir ce qui se passe, c'est d'aller y voir. Je me lève, je m'approche subtilement (faudrait pas effrayer mon ou ma coupable), puis, je regarde rapidement par le store : rien! Je me penche d'un côté, puis de l'autre pour m'offrir un meilleur survol de la cour, mais je n'y vois pas plus de fumeur ainsi. Je fronce les sourcils. Je pourrais toujours sortir dehors pour aller voir, mais la crise d'éternuements qui pourrait en découler m'en décourage.

Je retourne donc à ma place. À peine ais-je posé les fesses sur ma chaise que je revois l'ombre sur mon store. Ah non! On se moque de moi ou quoi? Cette fois, je me presse vers l'arrière. Je lève le store et... Rien, bien entendu. La digne fille de son père en moi lance mentalement une litanie que certains reconnaîtront.

Bon. Du calme. Il y a une explication logique à ce phénomène, et ça n'est sûrement pas qu'il y a un fumeur dehors qui veut jouer avec mes nerfs. Je scrute les environs. La ruelle est totalement déserte. Même Champion, le chat volubile de la voisine d'en haut n'est pas à son poste dans l'escalier. Cette ombre qui ressemble à une tête ne peut tout de même pas être celle de ma corbeille de fleur, elle est beaucoup trop basse. Je remarque alors que le soleil qui décline est à ce moment reflété sur l'avant de notre minivan. Je lève les yeux vers le ciel, me penche, et vois les vêtements de la voisine qui se balancent sur la corde à linge au gré du vent. Et bien voilà. Ce que je vois, c'est le reflet de l'ombre des vêtements reflétés sur la minivan.

Bon... Je n'ai pas encore mis la main au collet du visiteur disgracieux qui pollue ma cour, mais au moins, je viens de faire de la géométrie appliquée (est-ce vraiment une compensation?).

Grmbl de nuit

J'ai horreur de ça. J'ai horreur de me réveiller avec cet inconfort qui ne peut être provoqué que par un rêve désagréable. Pas vraiment de la peur, mais un profond malaise et une certaine anxiété, qui vous fait sursauter pour un rien.

J'ai aussi cette impression désagréable que, depuis que je dors (autour de 11h hier soir), je n'ai eu qu'un seul et interminable rêve, qui m'a laissé cette impression déplaisante et aussi intense, ce qui ajoute à cette sensation d'unicité.

Bon... Une quinzaine de minutes de lecture (mon livre de Philippe de Vienne!) et ensuite, au dodo!
Faut vraiment que je dorme, j'ai un long week-end devant moi.

Thursday, August 21, 2008

Observation sur la "practibilité" des choses

Juste comme ça... Travailler sur une table en vitre avec une souris optique, c'est mal...

Bell...

Il y a un peu plus d'un an, A. et moi avons quitté Bell pour passer à Vidéotron (pas que ça me plaise particulièrement de contribuer à l'Empire Québécor, mais bon...). Pour deux raisons. D'abord, parce que yours truly voulait avoir RDS pour regarder les matchs des Canadiens autrement que sur un CBC qui griche et qui devient méconnaissable lorsque passe l'autobus. Ensuite, parce que le service que Bell nous offrait était merdique.

Connexion internet ambivalente (pour ne pas dire intermittente), passe-passe pour nous faire payer plus sans qu'on s'en rende compte, tentative de modifications de contrat, etc. Bref, on en avait assez.

Or, depuis que nous avons quitté Bell, nous sommes bombardés de lettre mielleuse où l'on nous promet ci ou ça (pour les trois premiers mois!) et où l'on nous vante les vertus d'un prétendu meilleur service. Le pire que j'ai vu, c'était au tout début. Nous recevons une carte de Bell qui nous dit que, légalement, ils n'ont pas le droit de nous solliciter pendant un certain laps de temps, mais qu'ils nous envoient une carte pour que l'on pense à eux si jamais on changeait d'idée et qu'on voulait revenir. Pas de la sollicitation, hein?

Mais bon... Quoique mon appréciation de Bell n'est pas particulièrement reluisante, ce n'est pas tant ça qui me pousse à écrire qu'une autre réflexion. Nous ne sommes sûrement pas les seuls à avoir quitté Bell récemment. Et au nombre de lettres que nous avons reçues cette année... Imaginez-vous le gaspillage de papier que cette campagne de Bell occasionne. Pensez au nombre d'enveloppes et de lettres de plusieurs pages, envoyées ponctuellement, à Dieu sait combien de gens au Québec, qui finisse à la poubelle? Une bonne quantité doit finir à la récup, j'espère, mais tout de même... Et je me demande si l'efficacité d'une telle tentative de séduction pourrait justifier ce gaspillage (et encore, même si ça marchait au bout je ne crois pas que ça vaut la peine). Dans une société où l'environnement devient de plus en plus un enjeu important (Alléluia!), ne serait-ce pas le genre de truc qu'il faudrait éviter? J'ai horreur de me faire déranger au téléphone, mais au moins, ça ne gaspille pas de papier!

[En fait, ça génère sûrement une montagne de gaspillage d'avoir des bureaux de télémarketing, mais bon... Ces considérations seront débattues dans une autre post ;).]

Wednesday, August 20, 2008

Fraîcheur matinale

Le matin, j'aime bien ouvrir les fenêtres pour faire entrer un peu d'air frais dans la maison. En fait, je laisserais sûrement la fenêtre entrouverte toute la nuit, si ce n'était du chat de ma voisine d'en haut qui a pris l'habitude de faire des vocalises nocturnes...

Ce matin, j'ai constaté qu'il fait plus frais, non seulement parce que j'ai senti la brise fraîche sur ma peau, mais aussi parce que Saturne-le-frileux s'est faufilé sous les couvertures parce qu'il trouvait ma chambre trop froide...

Tuesday, August 19, 2008

Créature des pronfondeurs

Je ne suis pas encore descendue au sous-sol aujourd'hui. À vrai dire, je n'y ai pas mis les pieds depuis vendredi. Depuis que nous avons le portable, j'ai moins besoin d'y aller, voilà tout. Je ne sais donc pas si la pluie abondante d'hier nous a amené un nouveau visiteur.

Je m'explique. En fait, je vous raconte : il y a un moment déjà, j'étais en train de travailler en bas. Un étrange bruit se fit alors entendre, comme une glougloutement disgracieux. Instinctivement, je tourne les yeux vers le drain qui se trouve sur le plancher du sous-sol, et qui sert à évacuer l'eau si jamais il y avait un problème de débordement chez nous. Ce drain est connecté au système d'égout, et ceux qui nous connaisse depuis longtemps savent qu'avant qu'il ne soit réparé, nous avons déjà eu des refoulements d'eau de pluie lors d'orage massif dans mon sous-sol (la veille de mon mariage, par exemple...).

Or, à ce moment, je vois sortir de mon drain un nuage de broue grisâtre, et une odeur infecte se répand dans l'air. Je grimace. Beurk! Les bulles qui composent cette puante mousse éclatent rapidement. Elles sont trop légères pour actionner le mécanisme de fermeture qui doit nous protéger de tous débordements. Mais ces bulles ne viennent pas seules. Alors que je suis sur le point de retourner à mon travail en espérant que l'odeur se dissipe rapidement, je vois quelque chose de grotesque s'extirper du drain. Il s'agit d'une étrange créature d'environ un pouce et demi, que je ne saurais décrire autrement qu'en vous disant qu'elle ressemblait à un monstrueux croisement entre une chenille et une crevette. Elle semblait disposer d'antennes à la fois à l'avant et à l'arrière de son corps.

Vraisemblablement, cette bestiole fuyait ce qui causait toute cette broue. Peut-être crut-elle un moment avoir trouvé refuge chez moi, mais mon horreur de pratiquement tout ce qui possède plus que quatre pattes ne permit pas sa survit. Il me fallu l'écraser à deux reprises, ma première tentative d'écrasement manquant de conviction.

Quelques jours plus tard, j'écoutais une émission de la série Planet Earth où l'on racontait la vie des habitants des cavernes et je m'exclame soudain pour A. qui était un peu plus loin :"Heille! Viens voir! C'est ma créature des profondeurs"! Dans l'émission, on en parlait comme d'un "cave centipede", mais comme c'est un truc qui vient en Amérique Latine, je doute que ça ait été ma bestiole...

En fait, je n'y penserais plus, à cette créature, mais il y a quelques jours à peine, alors que j'allais me coucher, j'ai vu quelque chose sur le plancher de la cuisine. Sur le coup, je pensais qu'il s'agissait d'une boule-de-poils-de-Bastet qui roulait sur le plancher, mais comme il n'y avait pas de vent pour la pousser, je suis allée voir de plus près. Et bien, c'était une autre créature des profondeurs (toute petite, cette fois)! Et dans ma cuisine, à part ça! Elle m'a échappé, filant habilement sous la porte de la cave.

Dans le sous-sol, passe encore, mais à l'étage, ça me tente moins... J'ai la ferme intention qu'on installe un grillage au-dessus du drain pour empêcher les invasions de créatures indésirables.

En fait, je dis ça, mais après des recherches sur Wikipédia, j'ai découvert qu'il s'agissait d'une scutigère véloce (house centipede, en anglais), et que c'était le genre de bestioles qui bouffait les autres créatures inintéressantes dans la maison. C'est peut-être pas si mauvais que ça d'avoir un truc-à-trop-de-pattes dans son sous-sol s'il n'y a que lui...

Nah! ;oP

Sunday, August 17, 2008

Les "pot stickers"

Une des recettes que je fais régulièrement et qui a toujours du succès est celle des "pot stickers" (en chinois : Guotiech). Pour ceux qui en sont à faire "de kessé?", je puis vous dire qu'il s'agit d'une sorte de dim sum, ou encore un genre de ravioli chinois.

J'ai appris à faire des pot stickers en suivant une formation grand public à l'I.T.H.Q., juste à temps, d'ailleurs, puisque l'I.T.H.Q. a abandonné son programme public l'année d'après.

J'entreprends ici de vous expliquer ma recette, question de vous faire profiter de mon savoir culinaire :



Pot stickers

Farce :
1 lb à 1 1/2 lbs de porc haché maigre
1 oeuf,
Sauce soja, au goût

(On peut ajouter à la farce des châtaignes d'eau ou des pousses de bambou ou de la citronnelle, les trois hachées finement, des champignons frits, des fèves germées, des oignons verts, des crevettes hachées, du chou râpé, des épinards, etc. Dans ce cas, réduire la quantité de porc à 1 livre. Personnellement, la carnivore en moi [ou la paresseuse?] préfère seulement la viande, mais c'est une question de goût. D'ailleurs, une fois que l'on maîtrise la technique, on peut inventer des farces selon son goût. J'ai moi-même expérimenté avec une farce au champignons et une farce au canard, et c'était assez réussi!)

1 paquet de pâte à egg roll
Lait

Sauce pour pot stickers :
60 ml de sauce soja
Quelques gouttes d'huile de sésame
Quelques gouttes de sauce Tabasco verte
Eau


Mélangez vigoureusement tous les ingrédients de la farce.

Prenez une feuille de pâte à egg roll. Plus ou moins en son centre, versez une petite quantité de farce. Allez-y avec parcimonie, puisque la farce doit cuire complètement en un laps de temps assez court. Répartissez-la sur la pâte en évitant d'en mettre trop épais en en laissant une bonne bordure pour pouvoir facilement sceller vos pot stickers (voir photo). Badigeonnez les côtés de la feuille avec un peu de lait. Repliez la feuille en triangle et bien sceller les bords avec une fourchette. Répétez jusqu'à ce qu'il ne reste plus de pâtes ou plus de farce.





Dans une tasse à mesurer de 250 ml, versez 60 ml de sauce soja. Ajoutez de l'huile de sésame et de la sauce Tabasco, au goût. Méfiez-vous, puisque l'huile de sésame est très goûteuse et quelques gouttes seront sûrement suffisante. Remplissez la tasse jusqu'à 250 ml avec de l'eau.

Dans une grande poêle, mettez suffisamment d'huile pour couvrir le fond. Idéalement, on utilise une huile d'arachide, mais toute huile neutre fera l'affaire (en fait, il m'est déjà arrivé d'utiliser de l'huile d'olive, et le résultat était toujours excellent). Mettez votre feu au maximum. Disposez les pot stickers dans la poêle en évitant qu'ils se chevauchent (il faudra répétez l'opération à quelques reprises pour cuire tous les pot stickers). Laissez les pot stickers griller dans la poêle, en résistant à l'envie de les retourner. Lorsque les pot stickers sont sur le point de brûler, mettez le feu au minimum et ajoutez la sauce (voir photo). Attention, ça revole (voir photo)! Idéalement, couvrez la poêle. Cuisez à feu très doux jusqu'à ce que la sauce soit pratiquement toute évaporée. Retournez les pot stickers, puis disposez-les sur une assiette (voir photo).







Rincez sommairement votre poêle. Refaites une tasse de sauce et recommencez la cuisson d'autres pot stickers. Continuez jusqu'à ce qu'il ne reste plus de pot stickers. En général, il faut répéter l'opération 3 fois. Dégustez avec un riz au jasmin et une salade à l'orientale. Si les pot stickers fait en premier ont trop refroidi avant de servir, repassez-les à la poêle avec une ou deux cuillerée à soupe d'eau pour les réchauffer, ou passez-les au micro-ondes (ils ne ramolliront pas trop).

S'il vous reste de la farce à la fin de l'assemblage, roulez la viande qui reste en petites boulettes (on peut ajouter des graines de sésame dans le mélange). Cuisez les boulettes dans la même poêle que celle que vous avez uilisée pour les pot stickers. Servez-les avec le riz et la salade, ou simplement en soupe dans un peu de bouillon de poulet. S'il reste des pâtes, faites-les frire dans un poêlon dans un peu d'huile jusqu'à ce qu'elles bien dorées et servir en entrée avec une sauce asiatique.

Friday, August 15, 2008

Saturne et les chatons

Saturne est un chat sociable. Lorsque je le sors dehors et qu'un chat passe dans la ruelle, il voudrait bien aller le voir pour jouer avec lui. Dans le temps, même, il avait son copain Minou Gris qui vivait dehors et qu'il voyait régulièrement. Saturne a aussi vécu dans une maison où il y a eu beaucoup de chatons, avec lesquels il jouait les grands frères. Il aimait ça jouer avec les p'tits minous, surtout parce qu'il gagnait tout le temps!

Un de mes amis à une chatte qui vient d'avoir une portée. Il a mis sur son blog Dannytrobu des vidéos des petits, à quelques jours d'intervalle. Alors que A. écoutait les vidéos, Saturne, fasciné, s'est approché du portable, et voici ce que l'on a réussi à croquer à ce moment-là :

Wednesday, August 13, 2008

Oh, Morgan!



Évidement, comme ça, on a pas le mouse over, mais je vous l'inclus ici : "It's amazing what it does for YouTube comments.".

Tuesday, August 12, 2008

Tranche de vie

La semaine passée, je suis allée me balader en métro pour rejoindre mon amie S. en ville. Il pleuvait, pour faire changement.

Je m'en allais tranquillement vers l'escalier de la station Viau lorsque j'aperçus dans une poubelle dans une poubelle un parapluie, tête en bas et dans un piteux états. Je souris. Je vois la scène, dans ma tête.

Un homme. Légèrement trempé. Échevelé. Impatient. Il a l'air d'être dans la cinquantaine, mais est probablement plus proche de quarante. Il secoue amèrement un parapluie beige dont le tissu s'est détaché d'une des baleines. Il tente amèrement de le réparer, tirant sur la toile dans l'espoir d'y glisser la tige de métal fautive. Plus ses efforts se prolongent, moins il fait preuve de patience. Dans un ultime effort, il en vient même à déformer la baleine dans l'espoir que sa nouvelle courbe lui permettra de l'accrocher là où il le désire. Il tire et tire, mais le stress est trop intense pour le tissu, et il cède à la baleine opposée. Soupir. Même plus de colère. Il regarde autour de lui. Voit la poubelle. S'approche, et avec un demi-sourire, y glisse le parapluie abimé...

Nouvelle bannière

Je suis contente de ma nouvelle bannière. J,ai pu y "ploguer" une image de Brian Froud, illustrant du même coup mon amour pour le fantastique, pour le dessin, et pour... Brian Froud, bien sûr! ;)

Je crois bien que tout est là. Le personnage de FFX pour le côté jeux vidéos/mangas, les kodomas pour souligner Miyazaki, les poissons pour les animaux, et une de mes photos parce que... Je reste une Yamaphoto même si ce n'est pas le focus de ce blog (d'ailleurs, je n'exclus pas de mettre ici quelques-uns de mes meilleurs clichés).

J'avais un peu peur que ça fasse trop éclectique, mais finalement, je suis satisfaite. J'améliorerai peut-être éventuellement. :)

Monday, August 11, 2008

AM fait du HTML!

Ça faisait un moment que ça m'énervait... La largeur de mon blog. J'ai tendance à écrire beaucoup, de longues tirades qui s'éternisent, et avec la petitesse de mes posts, voilà que mes propos s'étalaient à l'infini!


Mon ami Cyberyan, lui, avait vraisemblablement réglé le problème, aussi décidai-je de consulter le code source de sa page. Je vais trouver! Évidemment, pour moi, ça ressemble surtout à du Chinois, tous ces codes, mais je m'y attarde quand même. A. me le répète souvent : "Le HTML, c'est comme les codes dans Word Perfect. Tu ouvres un tag, tu entres ton code et tu le fermes. Et c'est tout". Les codes de Word Perfect... Je m'y suis habituée et maintenant, j'exècre tous les autres traitements de texte parce que je ne peux y voir clairement ce que je fais. Alors, pourquoi le HTML me fait si peur?

"Allons-y par logique", me dis-je vulcainement. Je défile, je compare. La première chose que j'arrive à changer, c'est le "header". J'augmente le width à 1000. Ça marche. Ça n'est pas sorcier! (Évidemment, en ce moment, je n'ai pas refait ma bannière alors ça a l'air un peu fou, mais je vais m'y mettre dès que je le pourrai.) Ensuite, "footer", c'est logique. Reste à trouver comment on change le corps du texte. Je m'y perds, puisque le code source de Cyberyan se complique davantage.

Je fouille sur le net. Je trouve sur "Dummies' Guide to Google Blogger Beta". J'ai déjà trouvé sur cette page un widget pour mes commentaires récents, alors, il y a sûrement moyen de découvrir une page où l'on me dit comment changer la largeur de mes posts. Ça y est. Je retourne éditer le HTML de mon blog. Je taponne (en bon français). Essais-Erreurs. Et enfin, je trouve quelque chose qui me convient.

Pas mal. Je me débrouille. Vaguement... ;)

Alors, c'est mieux comme ça?

Saturday, August 9, 2008

Cuisine et Scandinavie

New Scandinavian Cooking - Ceux et celles qui me connaissent savent à quel point j'aime cette série. Parce qu'elle nous fait découvrir, entre autre, la Norvège et ses recoins les plus beaux. Montagnes, fjords, forêts, vestiges Vikings... Il le mérite, son award, Slartibartfast (je ne comprends pas... Mon correcteur ne reconnait pas ce mot-là! ;)).

Oui, bon, c'est vrai que le côté bouffe y est aussi pour beaucoup. C'est d'ailleurs ça qui m'a fait écouter la série, au départ. Ensuite, je suis tombée en amour avec la Norvège, et on peut dire que le Ministère du tourisme Norvégien (qui finance l'émission en partie) a accompli sa mission. J'veux y'aller!!!

Mais bon, j'en reviens à la bouffe. Je n'ai rien contre les émissions de cuisine traditionnelles où un cuisinier ou une cuisinière, derrière son comptoir, nous démontre comment faire telle ou telle recette. J'aime ça, même. Mais ce qui m'a charmé dans "New Scandinavian Cooking" (mis à part les paysages), c'est le côté al fresco de l'émission. Andreas Viestad, le chef, a besoin de moules pour réaliser ses "Mussels with Aquavit and Tarragon"? Il embarque dans une chaloupe et s'en va en chercher sur le bord de la rivière à côté de chez lui. Besoin de glace pour terminer la "Apple Ice Cream with Rosemary and Honey"? Il va terminer la recette sur un glacier. Et quel meilleur endroit pour cuisiner des "Oranges à la Norvégienne" qu'au sommet d'une montagne, dans un centre de ski, alors que des skieurs descendent sur les pistes à l'arrière... J'aime aussi le côté un peu léger de l'émission. Comme quoi, il ne faut pas se prendre au sérieux, même si on est un chef de renommée internationale. Et puis, il y a cette envie de faire les choses autrement, pour le plaisir. Laissez-moi illustrer ceci avec un exemple éloquent (faut écouter jusqu'à la fin, sinon, vous comprendrez pas!) :



Je vous invite d'ailleurs, si vous voulez en apprendre sur la science de la cuisine, entre autre, à consulter la colonne d'Andreas Viestad dans le Washington Post : The Gastronomer. C'est en anglais, par contre...

Et pour ceux et celles qui voudraient comprendre ce qui me fascine dans les paysages Norvégiens, je vous offre ceci (malheureusment, les dernières secondes du clips sont vides, mais bon.. c'est tout de même le truc qui illustre le mieux ce que j'aime de la Norvège) :

Thursday, August 7, 2008

Pour rire...

Sûrement le premier d'une longue série...

cat
more cat pictures

You and I and George

Ça reste un de mes all-time favorites. Peut-être à cause de sa simplicité? Toujours est-il que je me suis réveillée avec cette chanson dans la tête ce matin (allez savoir pourquoi!) et que j'ai eu envie de l'écouter :

Hier...

Journée sous le signe du magasinage. Ma soeur est en vacances, aussi, j'en profite pour sortir avec elle. Nous allons nous balader au centre-ville, ou plutôt dans le Montréal sous-terrain, question d'échapper à la pluie.

C'est un temps agréable pour le magasinage, début août, car la marchandise d'automne arrive tranquillement, mais comme ça n'est pas encore vraiment la saison, elle est en promotion, et de même, les vêtements d'été doivent quitter les étalages, aussi sont-ils à rabais.

Ma soeur commence bientôt un nouvel emploi, et elle veut s'équiper en vêtement convenant à un travail de bureau. Nous fouinons à droite et à gauche, et nous nous arrêtons lorsque nous voyons des vêtements dans les tons de pourpre/bourgogne (puuurpuuule!, comme nous disons ;)), qui est la palette qui a la faveur de ma soeur ces temps-ci.

Dans une des boutiques, ma soeur choisit un veston, une blouse et un débardeur. Séance d'essayage. Elle sort de la cabine avec le veston sur le dos, et franchement, il ne lui va pas du tout. La vendeuse, qui passe par-là à ce moment-ci, la regarde et lui dit : "C'est normal qu'il n'aille pas, il est trop grand!". Ma soeur et moi échangeons un regard stupéfié : c'est pourtant tout le contraire! Le vêtement est tellement serré que ma soeur à de la difficulté à remuer ses bras, et elle s'y trouve hautement inconfortable. Alors, plus petit? M'enfin! C'est pas sérieux.

Je l'observe, la vendeuse. C'est une jolie femme, grande, mince, avec de longues jambes. Or, elle a l'air plus grosse qu'elle ne le devrait. Elle porte un jean taille-basse tellement serré qu'on voit ressortir à sa taille un bourlet d'un demi-pouce sur toute la circonférence! Franchement, si elle portait un jean seulement un ou deux points plus grand, elle serait drôlement plus à son avantage. Cela mettrait toujours en valeur ses longues jambes, et elle n'aurait pas l'air d'avoir un pneu autour de la taille! Je l'entends qui dit à une cliente, en parlant de jeans, justement : "Est-ce que c'est très serré? Parce que c'est un jean qui est extensible et à force de le porter, il va s'aggrandir alors, il faut vraiment le prendre trop serré pour qu'il fasse bien". Ça me sidère! J'ai l'impression qu'on est pratiquement revenue à l'époque des corsets! Pour que j'achète un vêtement, il faut certes qu'il m'aille bien, mais il faut aussi que j'y sois confortable. Je n'ai pas envie de devoir retenir mon souffle à chaque fois que je suis assise! Et puis, on s'entend qu'avoir le ventre comprimé de la sorte, ça n'est pas trop bon pour la santé. D'abord, vous risquez de vous taper une infection urinaire en imposant cet inconfort à votre vessie, mais aussi, vous limitez votre capacité à bien digérer les aliments... Serait-ce pour ça que les yogourts à la Activia sont aussi à la mode ces temps-ci? ;)

J'ai d'ailleurs aussi horreur de cette mode qui s'installe des pantalons ultra étroits au mollet, qui donne à toutes femmes des allures d'anorexiques. Me semble que ça doit être horriblement désagréable d'avoir les mollets ainsi comprimés (ça coupe la circulation, non?). Et puis, de toutes façons, je ne vois pas pourquoi on aurait envie d'avoir les proportions de Jack Skellington de "The Nightmare Before Christmas"! C'est comme la femme dans les annonces des semelles de Dr. Scholl's. Elle porte des pantalons en cuirette luisants qui donne l'impression qu'elle n'a que la peau et les os. Ça me dégoûte...

Anyway... Notre virée de magasinage, traumatisme passé, c'est avérée très fructueuse. Ma soeur s'est trouvé un veston, un débardeur et trois hauts, quelques paires de bas, des ensembles colliers/boucles d'oreilles, une casquette, un jeu de PSP et un étui pour y mettre sa console. De mon côté, j'ai aussi acheté des bas et une casquette, un collier, et quatre chandails à manches longues. Ce qui est triste, maintenant, c'est que j'ai hâte de porter mes nouveaux vêtements, mais comme c'est encore l'été (supposé, en tout cas [hint, Dame Nature, hint!]), il est hors de question que je me balade en manche longue! La patience n'est pas ma plus grande vertue (héréditaire, vous croyez? ;)), mais bon... Faut bien s'en accommoder! ;)

Wednesday, August 6, 2008

Cette nuit

C'est un grondement de tonnerre qui m'éveille. Mieux qu'un cauchemars. Mon premier geste conscient est de regarder le cadran. 4h38. Déception. Ça fait assez longtemps que je dors, je parie que je ne réussirai pas à retrouver le sommeil. Flash de lumière. Éclair? Je compte : un, deux, trois... Jusqu'à onze. Pas si pire, l'orage n'est pas trop proche. Je m'assois dans notre lit. A. dort à poings fermés. Il a le sommeil lourd, je l'ai léger.

Au pied du lit, il y a Bastet qui s'étire. Elle miaule, me voyant éveillée, espérant ainsi susciter quelques câlins. Pourquoi pas. Je m'approche et lui gratte l'oreille. Elle adore ça. Je m'amuse de ses réflexes qui lui commandent de remuer sa patte arrière, comme si elle-même se grattait. Son ronron est apaisant. Nouveau flash. Je compte. Huit. Ça se rapproche. "C'est drôle, je me dis, on annonçait pourtant pas d'orage à la météo. Des pluies torrentielles, mais pas d'orage".

Je me lève. Je suis éveillée maintenant, alors, autant être debout. Je n'entends pas la pluie, et en jetant un coup d'oeil au-delà du store, je constate qu'il ne pleut effectivement pas encore. Ça gronde toujours, cependant. Ais-je éteins le portable? Je ne sais plus. Ça serait bête qu'il saute. En fait, je me souviens que c'est A. qui s'en est servi le dernier. Je le regarde un moment. Il dort encore. Je lui donne un petit baiser sur le front (il sourit subconsciemment) et quitte la chambre.

Le portable est effectivement allumé. A. a parti un upload avant de se coucher. C'est terminé, aussi, sans remords, je peux éteindre. Avant de le faire, cependant, je cède à la tentation d'aller regarder les cartes météo radar. Je suis compulsive. Lorsque le temps se gâte, je clique sur Météomédia.com et je vais observer la progression des systèmes de pluie. Il y a quelque chose qui me fascine là-dedans, et je serais bien en mal de dire quoi.

Les couleurs vives qui s'affichent à l'écran m'indique que le pire est à venir. Nouvelle inquiétude : y-a-t'il des choses qui traînent dans le sous-sol? La nouvelle valve posée il y a deux ans a toujours tenue le coup, mais les images récentes d'inondations à Anjou et de refoulement d'égoûts m'empêchent d'avoir confiance. J'angoisse. Ça m'arrive trop souvent.

Sous-sol. L'ordinateur de table est allumé, alors je l'éteins. Les sacs de cuir traînent par terre. Je les mets à l'abri, en hauteur. C'est tout. Je remonte.

L'orage semble avoir passé. Un nouveau coup d'oeil dehors me révèle que la pluie commence timidement. À l'avant, au garage, le mécanicien vient d'arriver. 5h approche. Je n'ai pas envie d'être debout. Je l'essaie. Je me recouche.

Il fait plus frais dans la chambre. J'entends la pluie qui tombe. Comme un bruissement qui s'accentue. C'est bientôt le déluge. L'eau tambourine sur la voiture, et je demande même s'il ne s'y mêle pas quelques grêlons, étant donné la force du son. Ça continue. Longtemps. La pluie d'orage, qui tombe avec empressement ne dure généralement que quelques minutes, mais ce matin, ça se prolonge. Je ne voudrais pas être dehors.

Finalement, je me rendors. À mon réveil, la pluie n'est plus qu'une bruine. Mais on nous promet cet après-midi de nouveaux torrents. Et de l'orage. Pas quand je serai dehors, s'il vous plaît. OK?

Tuesday, August 5, 2008

Tant qu'à parler de Hobbits...

J'ai bien aimé celui-ci :



Je n'avais effectivement jamais remarqué à quel point Frodo passait son temps sur le dos dans la triologie.

Sinon, pour ceux qui voudrait pousser plus à fond le traumatisme Hobbits, je vous présente :



Brrrrrr...

Monday, August 4, 2008

Activia

Vous l'avez sûrement déjà vue, cette annonce. Un père et ses deux enfants qui mangent une pizza sur une boîte en carton pendant que la mère, elle, savoure son yogourt Activia (et on voit à la place de son ventre le ventre d'une danseuse du ventre qui fait du "shimmi").

Elle m'agace, cette annonce. Je sais que j'ai tendance à sur-analyser les pubs, mais tout de même, elle m'agace.

D'abord, il y a la question du moment. Quand tu déménages avec une famille de 4, surtout lorsque les enfants sont jeunes, c'est assez chaotique, alors, tu peux bien te donner un jour de congé et la manger, la pizza (d'ailleurs, c'est à ce demander où elle l'a pris, son yogourt). Ça me chicotte, parce que ça nous ramène encore et toujours à cette idée que la femme doit toujours faire attention à elle, faire attention à ce qu'elle mange, parce qu'elle doit être belle en toute circonstance. Tu déménages, bon sang! Donne-toi un break! Sinon, y'a toute cette idée un peu akward de commander quelque chose du resto et d'être la seule à ne pas en manger. Ça fait un peu bizarre, non? "Ça, c'est assez bon pour vous, mais pas assez bon pour moi", ou encore "Je laisse ma famille manger n'importe quoi, mais moi, je fais attention". Drôle d'idée, non? Et puis, franchement, si j'étais petite et que ma mère refusait de manger la même chose que le reste de la famille, je n'aimerais pas vraiment ça. En plus, me semble que déménager, pour des enfants, ça peut être quelque chose de difficile, alors, s'asseoir tous ensemble et manger par terre, à la bonne franquette, en riant, ça ne peut sûrement pas faire de tort!

Bon, je sais, j'extrapole à outrance. Cette annonce veut juste représenter que, quand on mange du yogourt avec probiotique, on se sent bien. Le public-cible de cette annonce est la femme, ok. Pourquoi alors ne pas montrer deux amies qui jasent ensemble en se dirigeant vers on ne sait où (puisqu'il faut qu'elles soient debout pour le concept de l'annonce), un pot de yogourt à la main et qui ont du plaisir, qui rient, ou je ne sais quoi... Ça me paraît simple, efficace (c'est l'fun de manger du yogourt en plus d'être bon pour nous). Je suis naïve, vous dites? Sûrement, oui...

They're Taking The Hobbits To Isengard...

D'abord, mes plus sincères excuses de ramener à votre mémoire (ou de vous faire connaître) cette "chanson". Je mets chanson entre guillemets, vous comprenez/comprendrez pourquoi.

Je n'avais moi-même pas l'intention de tomber sur ce petit film, mais en cherchant autre chose sur Youtube, je suis tombée sur un "They're Taking The Hobbits To Isengard" à la Star Wars. Et là, à me promener de lien en lien (c'est dangereux pour ça, Youtube, car on peut facilement y perdre beaucoup de temps sans vraiment en prendre conscience [tout comme Wikipedia, d'ailleurs]), j'ai été forcée de constater à quel point "TTTHTI" avait été un véritable phénomène. Bien sûr, même à l'époque où A. a eu le malheur de me faire connaître le clip, on pouvait en voir plusieurs variations, mais l'explosion s'est poursuivie.

Vous pouvez maintenant écouter "TTTHTI" en version accélérée, ralentie, à la Chimpmunk, et aussi version remix du remix, la version allemande, espagnole, etc. Et ça, c'est sans compter les multiples interprétation de la chanson : version storyboard, Final Fantasy, Star Wars, WoW, Lost, Techno Viking (épeurant!), animated, Link, Kingdom Heart, Lego, pitounes, montage random, etc. Sinon, et bien, il y a tous les "They're Taking The Hobbits To Someplace Else", comme Sparta ou Halo, ou encore "They're Taking Someone Else To Isengard", comme Charlie ou Naruto.

Et dans tout ça, il y a moi qui se demande d'où vient un tel engouement pour un remix qui fait sourire, mais sans plus (à mon humble avis)... Peut-être parce que ça reste pogné dans la tête autant?

Anyway, pour ceux qui ne connaissent pas l'original, le voici :

They're Taking The Hobbits To Isengard :



Et je me permets d'ajouter celui à la Lost, pas parce qu'il est extraordinaire, mais à cause du soin que la personne qui a réalisée le montage à accorder à créer une version qui ressemblait à l'original (faut pardonner la post-synchro, mais tout de même) :

They're Taking Charlie To Isengard :



Sinon, j'ai aussi découvert une pièce du même genre, mais cette fois empruntée à "Pirates Of The Caribbean" (et qui est en train de faire des petits lui aussi!) :

Why Is The Rum Gone?

Encore Muppets

Journée sous le signe de Youtube aujourd'hui! (ceux qui ne lisent pas mes entrées dans l'ordre chronologique l'auront déjà compris!)

D'abord, un truc trouvé par hasard :

L'hymne à la joie

Les Muppets (certains en tout cas) semblent décidé à avoir une carrière sur internet! Je vous envoie directement sur Youtube parce que je vous invite à fouiner et à suivre les différents liens pour voir, entre autre, les aventures du Swedish Chef, de Sam the Eagle et de Gonzo.

Saturday, August 2, 2008

Déception

Je suis un peu déçue. J'avais soumis sur animewallpapers.com 3 fonds d'écran dans l'espoir qu'ils soient sélectionnés, et ils ont été rejetés tous les trois...

Les voici :





Ils ne sont pas si mal que ça, pourtant, me semble... :o/

Friday, August 1, 2008

Réflexion

Un premier post un peu plus sérieux aujourd'hui. Beaucoup plus sérieux, à vrai dire. Je peux pas toujours donner dans l'humour! ;)

Sérieux, donc. D'abord, je dois vous résumer une histoire que j'ai entendue. Vous savez, le genre d'une amie d'un ami du coloc de la voisine... Sauf que celle-ci est véritable. Je reste dans le vague, parce que je ne veux pas que l'on déduise de qui je parle. Une jeune femme, donc, qui se confie à une autre personne, et lui raconte des choses inquiétantes. Comme par exemple, la fois où son conjoint l'a retenue assise sur le divan de force pendant de longues minutes, en lui blessant le bras, la laissant se débattre alors qu'elle le supplie de la laisser partir parce qu'il lui fait vraiment mal. Ou la fois où ce même conjoint a répondu à un geste taquin par une poigne assez ferme pour en laisser une marque. Lorsque la jeune femme montre à son conjoint l'ecchymose provoquer par son geste, celui-ci admet qu'il voulait délibérément lui faire mal, mais qu'il ne pensait pas que ça laisserait une aussi large marque.

La personne qui entend cette histoire est troublée. La jeune femme lui demande conseil, et la personne lui dit qu'elle croit qu'il lui faut sortir de cette relation abusive avant que les choses tournent plus mal. À la mention de possible violence conjugale, la jeune femme se met en colère : "Ben voyons, pour qui tu me prends! Je le laisserais jamais me frapper! Je suis pas une fille de même!". Et voilà la jeune femme, méprisante, qui se met à dire que les femmes battues sont idiotes de rester dans leur situation. Qu'elles sont stupides de s'être fait avoir de même. Et elle réitère que ça ne lui arriverait pas, à elle.

C'est étrange. Étrange comment certaines personnes, et même certaines femmes, ont une conception assez simpliste de la violence conjugale.

Je sais que dans cette situation, on peut invoquer le principe parallèle de la personne qui est terriblement homophobe parce qu’elle n’accepte pas d’être “dans le placard”. Et c’est peut-être le cas. Mais j’ai l’impression que c’est autre chose.

On dirait que la vision de la violence conjugale dans notre société, c’est que c'est quelque chose de soudain. Un jour, ton conjoint est gentil, et le lendemain, il t’envoie à l’hôpital. Pas de transition, pas de subtilité. Un dérapage immédiat. Et tôt. Toujours au début de la relation. Et dans cette optique, c’est vrai que ça apparaît comme incompréhensible qu’une personne reste dans une relation où on lui envoie subitement, du jour au lendemain, après un mois de fréquentation, un coup de poing au visage. Je ne connais pas grand monde qui, plongé dans de l’eau bouillante, n’en sortirait pas d’un coup sec. Mais si au départ, l’eau est bonne et qu’elle se réchauffe tout doucement avant de devenir inconfortable, la transition se fait subtilement et souvent, on ne se rend même pas compte qu’on est dans l’eau chaude (excusez le double-sens) avant qu’il ne soit trop tard. La violence conjugale, c’est quelque chose de progressif, qui s’établit sournoisement, qui s’infiltre.

Un autre point qui est étrange aussi, c’est le concept de ce qui est de la violence, et ce qui n’en est pas (je n'aborderai ici que le cas de la violence physique, quoique je pourrais en dire tout aussi long sur la violence verbale et/ou psychologique [j'ai vue des femmes subir de la violence psychologique, et ce régulièrement, qui avait ce même mépris de la femme qui se fait battre sans quitter immédiatement son conjoint, et qui s'emportait quand on essayait de leur faire remarquer que ça n'était pas toujours aussi simple que ça puisque elles non plus, elles ne partaient pas malgré la douleur des humiliations répétées qu'elles subissaient : "Il me toucherait une seule fois et je m'en irais tout de suite!"]). Dans mon histoire, donc, la jeune femme ne considérait pas qu’être maintenue contre son gré sur un divan (jusqu’à en provoquer une blessure [légère, j’en conviens, mais tout de même une séquelle physique]) était de la violence conjugale. Et elle s’inquiétait à peine de l’admission de son conjoint qui disait qu’il voulait délibérément lui faire mal (mais juste un peu!). Comme si pour être de la violence, le geste devait obligatoirement être brutal. On en revient au coup de poing au visage, ou au bras cassé. Pas de sang, pas de violence.

Mais dans mon livre à moi, ce qui est arrivé à la jeune femme, c'est de la violence. On peut probablement dire que c’est encore au stade de l’éclosion, mais c’est peut-être le début de quelque chose qui pourrait facilement devenir encore plus grave. Alors il faut se méfier, il faut être vigilant, et surtout, il faut agir. Parce que justement, c’est trop souvent en commençant à tolérer des choses du genre que la violence s’insère et s’incruste. Et quand on est vraiment rendu au stade du bras cassé, et bien, ça fait généralement longtemps qu’on est avec le conjoint. On a peut-être des enfants, une maison, des projets. On est souvent aussi dépendant de l’autre, d’une certaine façon. Souvent financièrement. Parce que pour qu’il y ait de la violence, il faut qu’il y aille un débalancement du pouvoir. Pouvoir physique, pouvoir financier, pouvoir émotionnel...

Et puis, ça n’est pas toujours tout mauvais. Entre les manifestations de la violence, il y a souvent des périodes de lune de miel, ou le conjoint regrette son geste (sincèrement même, parfois) et où il veut reconquérir celle qu’il a blessé. Évidemment, en général, plus la situation devient grave, moins la lune de miel dure longtemps, mais bon... Et puis, il y a toute la question de l'amour, qui est en soi tellement plus complexe que le jeu de la marguerite (un peu, beaucoup, pas du tout...) et que je serais bien en mal d'expliquer. Quand on aime quelqu'un, on accepte, on pardonne, et dans une relation équilibré, c'est quelque chose de beau et d'important. Or, l'équilibre n'est pas conditionnel à l'amour. Ni la raison. Aussi, aimer quelqu'un qui nous fait mal, c'est autrement difficile, et c'est quelque chose qui est beaucoup trop profond pour que j'aie la prétention de dresser un portrait général de ce que c'est...

En fait, je n’ai pas l’intention de pousser plus avant la question la violence conjugale. Il me resterait encore tellement de facettes à explorer. Je n'ai même pas parlé de l'envers de la médaille, c'est à dire de la personne qui inflige la violence (ça non plus, ça n'est pas aussi simple que ce que l'on est souvent porté à croire). Mais je m'étale déjà depuis beaucoup trop longtemps et je ne vous ai même pas encore parlé du pourquoi de cette entrée, alors...

[Une petite note, tout de même, pour ceux qui seraient tenté de me reprocher de parler de la violence conjugale comme étant strictement une situation où un conjoint fait subir cette violence à une conjointe : je sais bien que les rôles peuvent être inversés, et que l'homme aussi se retrouve parfois pris dans ce genre de situation. Mais, statistiquement parlant à tout le moins, c'est généralement l'homme qui est violent dans un couple. Et j'essaie ici d'être générale, parce que je sais très bien que chaque situation de violence doit être visitée individuellement pour être correctement décortiquée, et que même si on peut établir des grandes lignes, il reste toujours des exceptions, des différences, des subtilités...]

Ce qui me fait vous parler de cette histoire, en fait, c’est que j’ai vu hier soir à la télé la fin d’une émission sur Rock “Moise” Thériault. Et sur le sujet des sectes. Je trouve qu’il y a un parallèle à faire entre les cas de violence conjugale et les sectes. D’abord, pour la situation comme telle (il s’agit encore là après tout d’un abus de pouvoir, d’une domination d’individu(s) par un ou plusieurs autres membres d’une micro-société), mais aussi pour la réaction que semble souvent avoir la société par rapport à la question. Je l’ai entendu souvent, cette remarque (le choix du vocabulaire varie, mais l’essence reste la même) : “Faut vraiment être inintelligent et naïf pour se laisser embarquer dans une secte”. Et souvent, on y ajoute aussi un méprisant : “En tout cas, moi je ne me laisserais pas avoir”. Ça vous dit quelque chose?

Encore là, on a le syndrome du “subito-presto”. Un jour, vous êtes libre, et le lendemain, vous vous suicidez collectivement. Et d’une certaine façon, c'est effectivement la même chose que mon exemple de violence conjugale, car effectivement, si la situation était véritablement comme ça, si du jour au lendemain un gourou débarquait chez vous pour vous amener dans le bois et vous enfermer dans une cabane où on vous interdisait tout contact avec vos proches ou même la société, il y a fort à parier que 99.9% d’entre vous crierait “stop!” et foutrait le camp o.p.c.! Les gens oublient souvent que les histoires de sectes abusives du genre se déroulent sur des années, et qu’au départ, avant que la situation ne devienne tordue, faire partie de la secte peut être quelque chose d’épanouissant. Après tout, pour l’être humain, c’est normal de vouloir faire partie d’une communauté de gens qui partagent les mêmes valeurs, les mêmes intérêts...

Et on peut trouver d’autre moment où on semble oublier que les choses ne se font pas instantanément. Comme par exemple, dans les histoires d’abus sexuels, entre autre, ou dans l’Histoire elle-même, avec le nazisme... Ça me trouble de voir à quel point on semble oublier la subtilité de ces problèmes. C'est comme si on n'arrivait pas à se défaire des clichés de l'âme perdue qui s'épanche naïvement sur le premier gourou venu, et qui n'a pas l'intelligence de se méfier, et de la femme battue qui est juste une peureuse qui n'est pas capable de mettre son pied à terre (ou pire encore, qui aime ça!). Et s'il vous plaît, par pitié, qu'on m'épargne l'horripilant cliché hollywoodien qui stipule que pour régler une situation de violence conjugale, il suffit de casser "ben comme faut" la gueule au gars violent pour qu'il ne recommence plus jamais à faire mal à sa femme!

Bref, ce que je veux dire ici, c’est d’abord qu’avant de porter un jugement sur quelque chose, il faut essayer de comprendre ce quelque chose et ne pas s’en tenir à la version noir ou blanc (Ah! Je pourrais en écrire long sur le gris!). Les choses sont souvent beaucoup plus complexes et autrement plus subtiles que ce que l’on discerne à première vue. Et les solutions miracles n'existent en général que dans le cinéma.

Mais surtout, je crois qu’il faut essayer de voir venir ces choses-là, et d’intervenir tôt. Que souvent, les premières manifestations d’une situation problématique sont petites. Et aussi, qu’armé de conceptions toutes faites de : “Faut être idiote!” ou “Faut être naïf” ou surtout de “Moi je ne me laisserais pas faire”, on perd de vue les subtilités de ces situations.

Bon... Faut pas tomber dans l’autre extrême non plus, et s’imaginer que dès qu’il arrive quelque chose de douteux, on assiste aux préliminaires d’une catastrophe, mais bon : être alerte est selon moi toujours une bonne chose.

Je peux au moins conclure en vous disant que la jeune femme de mon histoire n’est plus avec son conjoint. Malheureusement, ça n’est pas à cause d’une réflexion de sa part sur le comportement rapporté ci-haut par ledit conjoint, mais au moins, on aura pas la chance de voir s’il s’agissait effectivement d’une situation qui aurait pu déboucher sur quelque chose de tragique.

Vilain Mats!

Bon ben, va falloir prendre son mal en patience...

En tout cas, s'il ne donne pas sa réponse bientôt, il va perdre des "fan-du-CH-points"! ;)

Thursday, July 31, 2008

Mats Sundin

C'est demain que l'on saura ce qui adviendra de Mats Sundin.

Avec le Canadien, ou pas?

Et vous? Z'en pensez quoi?

Personnellement, juste pour le plaisir de voler aux Maple Leafs leur capitaine... Je sais, pas très mature! ;)

Plus sérieusement, je crois que Sundin est un bon joueur, et on a vraiment besoin d'un joueur de centre performant alors, pourquoi pas? Et puis, c'est le genre de joueur qui ne signera pas un contrat à trop long terme, donc on hypothèque pas la chance de laisser de la place à nos jeunes. Et puis, ça reste que Sundin est un joueur intègre, avec une bonne éthique de travail alors...

Mireille Deyglun

Je sais pas trop pourquoi, mais cette actrice Québécoise à quelque chose qui ne me revient pas. Sa voix, peut-être? Son attitude? Je suis certaine que c'est une femme très agréable, très gentille sûrement, mais c'est plus fort que moi. Elle m'horripile. Peut-être aussi est-ce parce qu'elle me semble souvent condescendante?

Ce matin, j'ai peut-être découvert un indice de cette animosité. Ça n'est pas juste ça, mais ça n'aide sûrement pas : j'écoutais donc Mireille Deyglun s'extasier sur ce qu'elle était en train de manger (elle s'exclamait : "Hum! Hhhhuuuummmmm!"), et j'ai eu un flash. Elle sonne exactement comme le Chamberlain dans "The Dark Crystal"! Ce même ton à la fois plaintif et langoureux. J'en ai encore des frissons...

Pour ceux qui ne saurait pas à quel personnage je fais référence :

Chamberlain, the whimpering Skeksis

Ouch...

Le matin, j'ai pris l'habitude de déjeuner en travaillant sur mon portable. Je m'installe sur le sofa, dans le salon, et je pose l'ordi sur la table basse en avant de moi. Ce n'est pas totalement l'idéal, puisque le clavier est alors un peu bas, mais bon...

Ce matin, donc, j'étais en train de transférer des données d'un CD à mon ordinateur. J'avais Saturne qui rôdait aux alentours, visiblement incapable de décider où il allait se tapir pour la journée. Or, juste au moment où Saturne passait sous la table du salon, la copie de mon CD et celui-ci était bruyamment éjecté (disons que le système d'éjection du portable est tout sauf discret). Mon pauvre chat a donc sursauté en entendant ce bruit qui ne lui étai pas familier. Je vous rappelle que ma table de salon est basse, aussi mon Saturne sursautant s'y est-il percuter la tête, faisant du coup sauter tasse, bol et cuillère à déjeuner et se provoquant une seconde frousse. Il est détallé comme une flèche (vu son embonpoint, je devrais peut-être dire "comme un boulet"), la queue hérissée et le dos bien rond.

Cela dit, il n'en a pas été si troublé, puisqu'il est en ce moment couché sur le divan à mes côtés, et qu'il a même tenté d'ajouter à ce post son propre grain de sel en grimpant sur le clavier...

Wednesday, July 30, 2008

Body talk

Aujourd'hui, j'avais dans la tête une vieille chanson de "Ratt". C'est loin d'être un groupe qui mérite qu'on s'y intéresse (encore un groupe de hair metal qui culmine dans l'oubli), mais j'ai une relation particulière avec sa musique.

D'abord, j'ai connu ce groupe lorsque j'avais 13-14 ans, ce qui explique le manque de maturité dans mes goûts musicaux. Et maintenant, et bien, l'association avec les souvenirs est indélibile alors...

Donc, la pré-adolescente que je suis tombe en amour avec la chanson "Givin' Yourself Away". Pendant plusieurs années, je n'entends cette chanson qu'à de rares occasions (je n'ai pas leur album), mais je tombe finalement sur un best of à un prix que je peux me permettre, aussi je l'achète immédiatement. Album on ne peut plus ordinaire (j'oserais dire que "Givin' Yourself Away" est la seule chanson digne de mention, et encore là, mon opinion est biaisée). Cela dit, à la première écoute, je suis subjuguée. Sur ce best of où je crois ne connaître qu'une seule chanson, il y a une mélodie qui me revient au fur et à mesure que je l'entends. Je peux même en chanter quelques mots. Et j'ai une impression persistante que j'ai entendu cette chanson vraiment souvent, mais un examen prolongé de ma mémoire refuse de me révéler quoique ce soit. J'ai beau y réfléchir longuement, rien. Et en plus, j'ai cette étrange conviction que j'ai entendu cette chanson en écoutant un film que j'avais enregistré lorsque j'étais jeune (à cet âge où vous ne vous lassez jamais d'écouter les choses qui vous plaisent). Encore là, ma mémoire est bredouille, puisque je doute que l'on entende "Body Talk" dans Star Wars ou dans Lucky Luke...

Ça n'est que beaucoup plus tard que je trouve la réponse à mon énigme. Par hasard, je tombe à la télévision sur le film "L'enfant sacré du Tibet". Et dans une scène qui se passe dans un repère de motards, on entend la chanson de "Ratt". Mais oui! Nous avions enregistré ce film-là! J'avais complètement oublié! Je ne suis pas folle, donc (quoique...).

Et voilà! Pour ceux qui ont envie de rire, je vous offre : "Body Talk".

Eggsquis

Je suis allée manger au Eggsquis avec A. en fin de semaine. Première chose qui me frappe, c'est le gérant qui me fait un grand sourire. On vient assez régulièrement pour qu'il nous reconnaisse, et je crois qu'il se fait un devoir d'être particulièrement cordial avec ses clients réguliers. Deuxièmement, un nouveau menu. Plus de photos, plus de plats santé, mais - enfer et damnation! - plus de "Spécial Eggsquis"! Je suis hyper déçue. Tant pis, je vais essayer les oeufs bénédictines réguliers. Quand je commande, la serveuse me demande si je veux bien avoir mes oeufs sur muffin anglais. J'imagine donc que l'on peut donc toujours les avoir sur pain doré. Mais j'avais déjà décidé d'essayer les bénédictines "standards". Pas de regrets! Le changement de menu est conjugué avec un changement de boulanger, semble-t-il. Les muffins sont moelleux, mais bien grillés, donc encore croustillants. Tant mieux. Au fond, c'est mieux comme ça. Les oeufs bénédictines ne sont toujours pas bon pour la santé, mais sur des muffins anglais, c'est sûrement un peu mieux que sur le pain doré...