Saturday, June 26, 2010

Elle est de retour...

De retour de notre périple à Prince Edward County pour notre anniversaire de mariage. Je vais peut-être en reparler ici, mais pour l'instant, je ne fais que noter un petit truc.

À notre retour, on a deux minounes qui nous miaulent après dès que l'on met le pied dans l'appartement. J'ai pitié d'elles, et je prends le temps de les nourrir pendant qu'A. finit de rentrer les bagages. Calypso se rue sur le plat et s'empiffre. Paprika, elle, continue de me suivre pas-à-pas et s'égosiller. Je la prend dans mes bras, la bécotte un peu et la sers fort fort. Après ça, Paprika est allée manger. C'est pour ça que je l'aime tant, ma petite minoune. Elle avait faim, mais elle voulait d'abord des colles... :)

Aussi, en ce moment, je suis pognée avec "The Last Train" de Cinderella dans la tête! On dira pas c'est à cause du blog de qui! ;)))

Tuesday, June 15, 2010

"I told you so", ou "AM et les plaisirs coupables"

Ce matin, je me suis permis de me lever un peu plus tard que d'habitude. Généralement, je me lève quand A. part pour le travail. Mais ce matin, j'ai été réveillée à 6h45 par les voisins d'en arrière qui faisait emporter par un gros truc le container métallique dans lequel ils jettent leur vidange de rénovations. Pas l'opération la plus discrète, mettons...

J'ai finalement réussi à me rendormir plus tard, aussi, quand le réveil d'A. a sonné, j'avais pas vraiment envie de me lever. Quand A. s'est levé, je me suis lové à sa place. J'aime faire ça, parce que le lit est tout imprégné de son odeur... Je lui ai dit au revoir à son départ, mais je suis restée couchée, et je crois bien avoir somnolé une petite demi-heure encore. Quand j'ai à nouveau émergé, je me suis rendue compte que Calypso dormait à mes pieds. J'ai remué un peu, et ai réalisé que Paprika était quand à elle couchée contre ma cuisse. C'est très rare qu'elle vient si près de moi quand je dors. Souvent, elle va se coucher au pied du lit, mais rarement vraiment contre moi. En m'étirant, j'ai amené ma main jusqu'à son épaule et je me suis mis à la flatter. Ronrons immédiat de la part de mon petit marmouscule. Elle se lève alors, et pendant un moment j'ai peur qu'elle s'éloigne, mais au contraire, Paprika embarque sur mon oreiller et vient s'accoter sur mon épaule, sa tête contre mon menton. Bonheur!

Par contre, faudrait bien que je me me lève, moi! Ça fait 3/4 d'heure qu'A. est parti et que ma journée devrait être commencée. Mais je peux pas. Je suis vraiment trop bien avec Paprika sur mon épaule comme ça. Je paresse encore un peu (ça s'intitule "plaisirs coupables", non? ;)).

Je flatte distraitement Paprika, et je me mets à réfléchir. À tout, à rien. Mon esprit vagabonde distraitement, et je passe d'un sujet à l'autre, lorsque soudain, je suis heurtée par une certitude : "Check ben ça, ça va être de ma faute, c't'affaire-là"!

En fait, je peux difficilement expliquer ici de quelle "affaire" il s'agit. Parce que je ne sais pas à quel point c'est (et à quel point on veut que ça soit) "out in the open", et que je me suis toujours fait un point d'honneur pour respecter la vie privée des gens autour de moi dans ce blog. Je dirai donc juste qu'il s'est récemment passé quelque chose entre deux personnes que je connais, et que j'ai ce matin la certitude qu'une partie de la responsabilité de ce quelque chose va passer sur mon dos.

Délusion paranoïaque? Probablement. Moi je me dis que c'est plus du "once bitten, twice shy".

Au fond, et c'est ce qui est le pire là-dedans, c'est que ça ne devrait avoir aucune importance. Ça fait un bout de temps que j'essaie de me détacher de ce genre de choses. Que j'essaie de me foutre de ce qui se dit sur moi autour. De ne pas me laisser affecter parce ce que l'on pense de moi, par ce qu'on raconte sur mon compte. Je vous en ai déjà parlé, et je trouve encore ça dure de ne pas être blessée, vexée, en colère quand ça m'arrive. En ce moment, ma défense, c'est d'en rire. De tourner ça en running gag, en joke, etc. Et ça aide un peu. Mais ultimement, je voudrais juste que ça ne me préoccupe simplement plus du tout. De ne plus m'inquiéter. De ne plus anticiper...

Mais bon, pour ce coup-ci, j'y arrive pas vraiment. Peut-être que d'ici quelques jours, je n'y penserai même plus, mais pour le moment, ça me préoccupe. Mais attention, pas de la façon dont on pourrait le croire (et j'imagine que vous me voyez venir, vu le titre de cette entrée)! En fait, j'ai juste terriblement envie d'avoir raison.

Il est là, mon second plaisir coupable. J'ai juste terriblement envie que ça vienne à mes oreilles qu'on me fait porter une partie de la responsabilité de la situation, et de pouvoir m'écrier triomphalement : "I told you so"! Ça me ferait plaisir : un gros pied de nez au monde. AM est capable d'avoir raison, des fois! En fait, c'est même pourquoi je suis en train d'écrire ce post. Juste pour avoir une preuve de mon anticipation. Bon c'est tellement flou mon affaire, que ça ne donne rien, mais bon... Comme je vous dit, je suis pas tellement raisonnable en ce moment.

En fait, cette situation, elle découle vraisemblablement d'autre chose. J'ai déjà, par le passé, vécu une situation semblable que je n'avais pas vu venir, et j'ai été inondée de reproches sur le cas. Ce qui se passe en ce moment implique aussi une personne qui m'a déjà compliqué la vie par le passé, et j'ai toujours eu l'impression que ces complications n'ont toujours été, pour plusieurs des gens autour de moi à tout le moins, que le fruit des mes torts exclusivement. En plus, l'affaire actuelle, je l'avais plus ou moins anticipée et j'aurais voulu que mon expérience influence la situation, ce qui n'a pas été le cas... Bref, cette situation vient titiller en-dedans de moi plusieurs frustrations jamais exprimées, et j'ai cette impression agréable/désagréable que, si ce que je prédis se réalise éventuellement, ça va être un baume sur toutes les autres plaies...

C'est absurde, je sais. Ça n'est pas un triomphe de mon égo qui va arranger quoi que ce soit, qui va changer quoi que ce soit. Mais deep down, j'ai juste envie d'être arrogante, d'être égoïste, d'être méchante. Juste pour cette fois. Juste parce que je me suis fait chier longtemps sur tout ce que je j'ai conté là-haut, et que là, je voudrais m'écrier : "Si j'ai raison là, j'avais p't'être un peu raison dans le reste aussi non"?

Lol! Je relis ce que j'écris et je me fais l'effet du petit chien qui jappe et qui veut toujours avoir le dernier mot... Pathétique...

En fait, et je réfléchis au fur et à mesure que j'écris (pardon, lecteurs et lectrices, pour le manque de cohérence de cette entrée!), je pense que je suis vraiment juste tannée d'être la gentille fille. Celle qui a le dos large et qui encaisse sans rien dire, en s'excusant et en excusant les autres. Ces temps-ci, y'a certaines personnes qui ont épuisé ma dose de patience qui leur était accordée, et quand il se passe quelque chose avec ces personnes-là (qu'elles me font mal ou qu'elles font mal à quelqu'un que j'aime), je me mets tout de suite en colère, je m'impatiente, je bouillonne. Pas terrible. Parce que souvent, l'offense ne "mérite" pas la réaction qu'elle génère.

Bref, ma première conclusion, c'est : "arrêter de laisser les choses s'accumuler". Vous avez compris? Quand quelque chose va me faire chier, je vais essayer de le dire tout de suite à la personne concernée! Soyez prévenu, lol! ;oP (Le pire, en fait, c'est que je sais bien que les gens qui lisent ce que j'écris ici ne sont pas ceux qui risquent de provoquer ma colère).

Ma deuxième conclusion c'est : "c'est grave de faire quelque chose de mal à AM". Parce qu'une autre partie du problème, clairement, c'est moi. Généralement, quand quelqu'un fait quelque chose qui me fait du tort (même à répétition), j'ai tendance à faire comme si de rien était. Parce que je me dis que ça n'est pas correct d'être fâchée. Parce que je veux pardonner. Parce que je ne veux pas faire mal à personne. Parce que je me dis : "laisse faire, c'est pas grave". Alors j'encaisse. J'endure. Je ferme ma gueule. Jusqu'au point où, ma foi, je finis par écrire des pages et des pages ici! ;oP Et ça n'aide pas du tout, parce que la personne qui me fait suer reste dans l'ignorance de ce qu'elle fait, et qu'elle recommence. Et que moi, je ne suis pas parfaite (je n'ai pas à l'être!), et ça m'affecte même si je ne le voudrais pas.

En tout cas... Ça commence à être vraiment le fourbis ici, alors, je crois que je vais arrêter là. Merci à vous si vous avez eu la patience de lire jusqu'ici! ;)

La seule chose que je tiens à dire, c'est que je pense que je vais quand même m'accorder mon petit plaisir coupable. Si les choses se passent comme je l'entends (et que j'en ai vent, bien sûr), je vais me le permettre, mon : "j'vous l'avais dit"! Ça n'apportera sûrement rien d'autre qu'une satisfaction malsaine, mais tant pis! Tant pis, si c'est pas raisonnable! Tant pis, si c'est pas constructif! Je suis tannée d'être toujours la gentille fille. Cette fois-ci, je me le permets. Après ça, il ne me restera peut-être qu'à le regretter, mais tant pis pour ça aussi, gnah! ;oP

Sinon, si jamais ça ne tourne pas comme je l'avais entendu, ben, il ne me restera qu'à vous pondre un "Mea Culpa" qui sera, je l'espère, plus cohérent que ce message si!

Friday, June 11, 2010

Pas beurk du tout

Aujourd'hui, je suis allée me balader avec ma meilleure amie. On est allée au Marché des jardiniers à Laprairie, puis magasiner à Saint-Bruno (ça me prenait un nouveau maillot pour cet été).

J'ai bien aimé le marché. J'ai acheté de la menthe-chocolat pour une de mes jardinières à l'arrière. SophieL et moi avons dévalisé une boulangerie. J'ai rencontré une arboriste qui tenait un petit kiosque avec plein de thés. J'en ai gouté et ai fini par en acheter 4 sortes(dont un fait avec des sakuras du Japon).

J'ai aussi acheté des craquelins de la marque "raincoast crisps". J'en avais déjà acheté, mais là, je me suis laissée tenter et j'ai essayé toutes les sortes que j'ai trouvées. Je viens d'ouvrir la boîte au romarin, raisins et pacanes, et c'est franchement délicieux! C'est satisfaisant à manger comme des chips, mais c'est beaucoup plus santé comme grignotine. La liste d'ingrédient est surprenante (pas de remplissage, que de bons ingrédients). Seul défaut; le prix. Un peu cher pour une boîte de craquelins (6,50$)! Je veux bien croire que c'est de la qualité, mais c'est quand même le double (le triple, des fois) de des craquelins ordinaires. Par contre, une partie des ventes sert à financer les athlètes Canadiens de saut à ski alors... Et puis, faut bien se gâter des fois! ;oP C'est vraiment trop bon!

Je vous laisse l'adresse du site, si jamais vous voulez essayer de trouver une place où y'en vendent dans votre coin :

http://lesleystowe.com/raincoastcrisps/about/


Et puis, je me suis trouvée deux maillots pour cette été alors, je suis bien contente de ma journée! :)

Au retour, c'était vraiment spécial. SophieL est venue me porter au métro Longueuil, et ça faisait bizarre d'entre le bruit des voitures de F1. C'était vraiment fort comme son, alors, j'ose à peine imaginer le vacarme que ça fait quand t'es proche! Faut vraiment que tu te mettes des bouchons d'oreilles quand t'es sur le site!

Beu-eu-eu-eu-eurk!!!

Des fois, tu croises des gens vraiment dégueulasses!

Dans le métro, tantôt, y'a une femme à côté de moi. Je dis femme, mais franchement, je me suis posée un moment la question "femme ou homme?". Anyway, elle se tient debout à mes côtés, et on s'accroche au même poteau pour ne pas perdre l'équilibre lorsque le métro joue à arrête-repars. Je la vois soudain se foutre l'index dans le nez, et commencer à tripatouiller là-dedans. Apparemment insatisfaite du résultat, elle change pour le majeur, puis l'annulaire, puis le petit doigt. Sérieux, ça levait le coeur de la voir aller, et ça n'en finissait plus! Et moi, je regarde son autre main qui frôle la mienne sur le poteau depuis tantôt (parce que, j'ai beau me replacer sans cesse pour ne pas qu'elle me touche, elle trouve toujours moyen de bouger et de me frôler)...

Sérieux, je suis pas le genre à capoter microbe et tout le kit, mais en sortant du métro, la première chose que j'ai fait, c'est que je me suis passé les mains au Purel (une chance que j'en avais sur moi!). C'était viscéral, fallait que je me lave les mains! Beurk! Beurk! Beurk!

Monday, June 7, 2010

Non mais là, ça devient pathétique...

En fait, ça fait 10 jours que je me réveille systématique entre 5h et 6h d'un cauchemars. Le genre de rêve suffisamment intense pour m'empêcher de me rendormir ensuite. Sérieux, dans les deux dernières semaines, des nuits sans cauchemars, j'en compte 3. Des nuits de 8h, donc, j'en compte 3. Je commence à m'en ressentir.

Et puis, ça commence à drôlement m'énerver! Cercle vicieux, vous allez me dire, puisque s'énerver, c'est un des meilleurs trucs pour mal dormir... Mais hier soir, j'étais vraiment certaine que j'étais repartie pour une bonne nuit. A. et moi on s'est tapée la parfaite journée cocooning, avec petit déjeuner au lit, jeux vidéos (Zelda) et petits movies (thatguywiththeglasses.com). Ajouter à ça quelques crises d'affection de Paprika et ledit petit chat qui s'endort à vos pieds le soir et vous avez une belle journée reposante et relaxante au max. Résultat : me voilà finalement debout après moins de 5h de sommeil, à me lamenter ici.

C'est pas que je n'ai pas l'habitude. Depuis que j'ai 11-12 ans (et même plus jeune, je crois), j'ai l'habitude de faire des cauchemars. Systématiquement. Au moins 1 ou 2 fois par semaine. Mais en général, c'est le genre de truc où tu te réveilles, tu te sens bizarre, tu rouspètes un peu, tu tournes 3-4 fois puis tu te rendors. Rien de bien bien fatigant (littéralement). Mais ces jours-ci, c'est plus le genre de rêve d'où l'on se réveille tout en sueur, ou encore en sanglots, ou avec l'impression d'avoir un bloc de ciment qui s'enfonce dans sa poitrine. Bref, pas très agréable...

Au menu en général : le zombie. J'aime pas les zombies. Amenez-moi des monstres, des fantômes, des loup-garous, des vampires, des extra-terrestres : pffffff! M'en fous. Mais le gémissement plaintif d'un zombie : brrrrr... Et encore, le zombie intelligent, déformé, surpuissant, y m'énerve pas vraiment. Mais la créature mindless, implacable, dévorante... Ça c'est plus le genre à me faire angoisser.

Sinon, c'est les papillons de nuit, les deuils, les tortionnaires... Joyeux sujets, non? ;oP

Je sais pas trop ce que je vais faire. Là, je pense que je vais aller me recoucher. Peut-être que de m'être abondamment épanchée ici va au moins m'acheter quelques heures de sommeil encore? Sinon, je vais peut-être me claquer une bonne séance de Resident Evil (cuire quelques zombies à coup de lance-roquette, c'est peut-être ce que ça me prend? ;)).