La semaine passée, je suis allée me balader en métro pour rejoindre mon amie S. en ville. Il pleuvait, pour faire changement.
Je m'en allais tranquillement vers l'escalier de la station Viau lorsque j'aperçus dans une poubelle dans une poubelle un parapluie, tête en bas et dans un piteux états. Je souris. Je vois la scène, dans ma tête.
Un homme. Légèrement trempé. Échevelé. Impatient. Il a l'air d'être dans la cinquantaine, mais est probablement plus proche de quarante. Il secoue amèrement un parapluie beige dont le tissu s'est détaché d'une des baleines. Il tente amèrement de le réparer, tirant sur la toile dans l'espoir d'y glisser la tige de métal fautive. Plus ses efforts se prolongent, moins il fait preuve de patience. Dans un ultime effort, il en vient même à déformer la baleine dans l'espoir que sa nouvelle courbe lui permettra de l'accrocher là où il le désire. Il tire et tire, mais le stress est trop intense pour le tissu, et il cède à la baleine opposée. Soupir. Même plus de colère. Il regarde autour de lui. Voit la poubelle. S'approche, et avec un demi-sourire, y glisse le parapluie abimé...
les Cavaliers
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RÉSUMÉ : Pendant la guerre de Sécession, le colonel nordiste John Marlowe
est chargé d'ouvrir la route du Sud : avec un détachement de cavaliers, ils
ont p...
3 weeks ago