Friday, September 19, 2008

Chien et oméga 3

C'est quelque chose qui me sidère. Je viens de voir l'annonce de bouffe César à la télé (série d'annonce qui m'énerve particulièrement). Voilà que maintenant, parce que les omégas 3 sont bons pour l'homme (et y'a encore rien de vraiment prouvé, je le signale), on se met à en faire bouffer à nos animaux...

Je m'excuse, mais je n'ai pas les mêmes besoins nutritifs qu'un chien, et encore moins ceux du chat qui est carnivore. Alors pourquoi ils auraient besoin d'oméga 3, nos bestiaux? Y'en a marre de l'anthropormophisation des animaux. Mes chats, ce sont des chats, pas mes enfants! Je suis leur maîtresse, pas leur maman. Oui, ils ont chacun leur personnalité, mais ça n'en fait pas des êtres humains pour autant. Oui, je les adore, mais je ne les traite pas comme mes égaux. Je les traite comme des chats.

Franchement, se faire une "soirée de fille" avec sa chienne... Pas fort! ;oP

Satyre

Vous connaissez Non Sequitur?







Et tant qu'à être dans la satyre :

Matinale

Ce matin, je m'éveille d'un rêve étrange au possible (pas besoin de drogue pour moi, mon subconscient excelle dans le domaine de l'incohérence et du "trip"). Le cadran lumineux indique 5h32. Ah non! Je ne veux pas me lever si tôt! Moi, d'habitude, je me lève entre 8h30 et 9h alors...

Je tourne. Je tourne. Bastet est couchée tout près de ma tête et elle ronronne vivement. Distraitement, je lui flatte le dessus de la tête (comme elle aime). Mauvaise idée. J'ai maintenant à côté de moi un moteur à réaction!

Je n'ai pas envie de me lever. Je me couche sur le côté, sur le ventre, sur le dos, sur le côté... Rien à faire. Ma nuit s'arrête ici. Avec tout ça, il est presque 6h30.

Ultimement, c'est la faim qui me tire du lit. J'ai soupé très légèrement hier, et je m'en ressens maintenant. Ça gargouille, là-dedans.

Je m'assis sur le lit. J'aimerais pouvoir dire que je suis toute engourdie par le sommeil, que je devrais me recoucher, mais non. Mon esprit est limpide, mon corps prêt à se lever. Debout, alors!

Bastet proteste d'un "Miaou!" bien senti. "Où tu vas? qu'elle me dit. On était bien, là, non"? Sourire. Nouvelle caresse sur sa tête velue, et tout doucement, je quitte la chambre sur la pointe des pieds (emportant avec moi une couverte) pour ne pas réveiller A. qui dort encore à poings fermés.

Il a le sommeil lourd, A.. Des fois je me dis qu'il pourrait dormir pendant une tornade...

Privés de chaleur humaine, la cuisine et le salon m'offrent une bouffée d'air frais. J'ai bien fait d'amener une couverte avec moi (elle est en imitation de mouton; A. l'a eu dans un échange de cadeaux qui aurait sûrement mérité un post à lui tout seul si j'avais eu ce blog dans le temps...).

Saturne, l'appétit avide, se rue vers moi en poussant de petits miaulements plaintif. "SSShhhhttt!" je lui intime. Piteux, il s'en va se coucher sur son coussin.

J'ouvre le frigo. Jus de fruit, fromage, compote de pomme. Ça devrait me faire tenir le coup jusqu'à ce qu'A. se lève. Direction salon : objectif divan. Je m'y installe le plus confortablement possible, avec la couverte sur les jambes pour ne pas avoir froid. J'allume d'abord le portable, puis la télévision. Météomédia. Il fait 6 degré dehors. Brrrr... Jéteins la télé.

Saturne s'impatiente. Il sait qu'il va manger. On le nourrit toujours en se levant. Je me lance dans le rituel habituel (voir le post précédant). Ce n'est pas mauvais, au fond, qu'il mange tout de suite, mon gros chat. En fin de semaine, je sors de la ville. MH, pour ceux qui savent ce que ça veut dire! ;) Par contre, sortie = jeûne, pour Saturne. Parce que quand on quitte, on ne peut pas lui laisser de bouffe, puisqu'il essaie de tout manger d'un coup et qu'il vômit à la grandeur de la chambre (pas un retour particulièrement intéressant, je vous jure!). Alors voilà, il a droit à une petite portion, et puis c'est tout. Mais là, en me levant tôt, ça me permet de le faire manger une fois de plus dans sa journée, puisqu'il remangera à 9h, comme d'habitude. Ça va lui faire un fond, au moins, pour tenir le temps qu'il sera tout seul.

D'ailleurs, ce matin, comme tous les autres matins, il engouffre son repas en un temps record. Repus, il est content. Il me voit alors sur le divan, au chaud sous ma couverte. Je vois l'envie dans ses yeux. D'une main, je tapote les coussins : "Viens Saturne! Embarque"! Il ne se fait pas prier! Comble de plaisir, je soulève la couverte et l'habrille. Il est heureux, mon gros minou.

Et moi, alors? J'ai pas envie d'écouter les informations ce matin. Encore des mauvaises nouvelles et des affaires d'élections (qui sont d'ailleurs de mauvaises nouvelles en tant que telles). Nope! Pas ce matin.

Au lieu de cela, je vais écrire ce que j'ai fait à mon lever. Et, avant de tomber dans une mise en abîme, je vais arrêter ça ici! ;)

Grmbl de Shmaturn!

Ça fait littéralement des années qu'on fonctionne de la sorte. Avant de nourrir Saturne, on le fait grimper sur une chaise et il n'a pas le droit d'en descendre tant qu'on ne le lui a pas permis. Ça vous semble un peu bizarre comme rituel? Et bien, le jour où vous vous serez foulé la cheville parce que votre gros chat vous courrait dans les pattes alors que vous essayiez de lui amener sa bouffe et que vous avez piqué toute une plonge (avec la bouffe qui revole partout, bien entendu ;)), vous m'en reparlerez.

Sinon, je le répète, ça fait des années qu'on fait ça. Pas embarqué sur la chaise? Pas nourri!

Et bien, le Saturne, chaque fois, mais CHAQUE fois encore, il niaise, il tourne en rond, il lambine, et finalement, il monte de mauvais gré, les oreilles par en arrière et les yeux plissés avec l'air de dire : "Vous voyez pas la torture que vous me faites endurer chaque fois"?

Grmbl de chat!

Wednesday, September 17, 2008

Mouhahaha!

Ces jours-ci, j'ai surtout besoin de rire...




Tuesday, September 16, 2008

Quelques Lolcats

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Chair moustiques

J'ai une chair à bibittes. Je dois dégager un parfum irrésistible pour les bestioles; des phéromones qui disent :"attention! vraiment délicieux"!

Pourquoi j'affirme ça aujourd'hui? Parce qu'hier, j'ai pris le temps de compter. En fin de semaine, j'avais des amis qui se mariaient (et quel mariage ce fut! ;)). Mariage médiéval. La cérémonie se faisait dehors, et avec ma robe de velours, j'avais les jambes bien exposées. Et bien, que sur les jambes, je me suis faite piquée 7 fois! 7 fois! Et A., lui, n'a pas une seule mozus de piqûre!

Grmbl...

Monday, September 15, 2008

La mer...

Comme je m’ennuie de la mer! L’odeur saline qui s’accroche aux narines, le sable qui se sauve sous les pieds, le vent qui joue avec les cheveux, les faisant s’ébattre follement... Je m’ennuie du chant des oiseaux marins, du bruits des vagues qui caressent la plage, des coquillages que découvre l’oeil attentif... J’ai envie d’avoir les orteils dans une eau souvent si froide qu’elle engourdie la peau, et d’en rire joyeusement, de perdre des heures à contempler le rivage et l’horizon qui se confondent, de me baigner d’un soleil pur, sans ombres...

Les insomniaques s'amusent...

Daniel Bélanger, il sait vraiment pas de quoi il parle! :oPPP

Thursday, September 11, 2008

11 septembre

C'est le 11 septembre aujourd'hui. Je ne veux pas tomber dans les discours grandiloquants, tragiques ou patriotiques, mais je le souligne quand même. Je ne veux pas pointer du doigt, dénigrer, valoriser, justifier, mais je le souligne quand même.

Il y a 7 ans, je me souviens, j'étais au Cégep du Vieux-Montréal. Je venais de finir mon cours du matin, et j'appelais A. pour lui demander je ne sais plus quoi. C'est lui qui m'a dit : "Tu as vu ce qui s'est passé? Il y a un avion qui a foncé dans le World Trade Center, peut-être même deux. C'est horrible"! À ce moment-là, on ne savait pas encore ce qui se passait vraiment.

Sur l'heure du dîner, les gens ne parlaient que de ça. La situation se précisait. On savait pour l'avion du Pentagone, pour celui qui s'était écrasé ailleurs que sur une cible précise. On avait les premières approximations du nombre de victimes. Terrorisme. Le mot était sur toute les lèvres. Il régnait un mélange d'incompréhension et d'incrédulité dans le Cégep tout entier.

Une de mes amies était en panique. Son père était en voyage aux États-Unis depuis quelques jours, et il devenait revenir par avion au Canada dans le courant de la matinée. Elle était sans nouvelles de lui, et elle n'arrivait à rejoindre personne de sa famille pour qu'on lui donne le numéro du vol qu'avait pris son père pour savoir s'il était o.k.. Ouch...

Ironie, vous croyez? Cet après-midi là, dans mon cours de photo, on était rendu à étudier les oeuvres de Berenice Abbott, une photographe importante qui est devenue célèbre grâce à ses photos de New York. Tout l'après-midi, on a étudié ces photos. Drôle d'atmosphère, je vous jure.

Après mon cours, je suis rentrée à la maison. Je suis descendue au sous-sol. J'ai ouvert l'ordinateur, démarré Internet Explorer et lu les derniers comptes-rendus des événements.

Je me suis mise à pleurer. Pleurer de véritables sanglots. Pleurer, parce que ça me faisait mal en-dedans d'être confrontée à une réalité aussi terrible. Je ne pouvais pas croire que des êtres humains pouvaient haïr au point de faire une chose pareille à d'autres êtres humains.

Et malheureusement, ce 11 septembre a généré par ricochet encore plus de haine, encore plus de guerres, encore plus de morts...

C'est pour cela, que je souligne cette journée sur mon blog. Parce que pour moi, le 11 septembre, c'est là où nous mène ultimement la haine, l'incompréhension et l'intolérance. Et ce n'est pas là que j'ai envie d'aller.

Pacini

Hier, A. et moi on s'est gâté. J'avais des trucs à faire au Centre-Ville alors, après mes courses, je suis allée rejoindre A. à son travail et nous avons souper en amoureux, au Pacini qui est sur Saint-Denis, juste un peu en bas de Sainte-Catherine.

J'aime beaucoup la chaîne Pacini. Je sais, je sais, et j'en conviens : je vis à Montréal, alors il serait temps que je me déniaise et que, lorsque j'ai envie de manger une pizza ou un spag, j'ailles faire un tour dans la petite Italie, mais bon... Pacini, je connais (ah... facteur nostalgie!), j'aime (bonne bouffe, bonne sangria, bar à pain), et c'est à deux pas d'où A. travaille alors!

Mais bon, je ne voulais pas parler du Pacini pour faire un méa culpa, mais plutôt pour vous faire part d'une observation. Ça m'a fait sourire, hier. Il faut d'abord que je vous dise que le Pacini de la rue Saint-Denis est à "niveaux multiples". Au rez-de-chaussée, il y a le bar à pain et quelques tables. Quelques marches plus bas, il y a la section vitrée, qui fait office de terrasse l'été (c'est chouette avec toutes ces vitrines grandes ouvertes!). À l'étage, il y a quelques tables, les banquettes, et au fond, une autre salle à manger complète. Il y a une toilette a l'étage pour les gens en fauteuil roulant (et qui fait aussi office de lieu pour langer les marmots). Les autres salles de bain sont au sous-sol. On descend un escalier étroit pour se trouver dans un racoin avec deux portes : une avec une moustache et l'autre avec des lèvres pulpeuses. Et même lorsque l'on a franchit l'une des deux portes, il reste quelques marches à descendre (du moins du côté des dames!) avant d'arriver aux toilettes comme telles.

Ce qui m'a fait rire, c'est que, en bas de tout ça, il y a quand même chez les dames une cabine "standard" et une cabine "format chaise roulante". Or, vraiment, je n'ose même pas imaginer le périple que ce serait de descendre une personne handicapée dans ce racoin! Ma question est donc : pourquoi? Pourquoi mettre une toilette pour personnes handicapées alors qu'elle est totalement inateignable pour elles? Parce que les gens qui ont fait les plans n'y ont juste pas pensé? Parce que la loi interdit formellement qu'il y ait des toilettes "publiques" où il n'y a pas d'espace pour les handicapés, peu importe où cette toilette se trouve? Je ne le saurai sûrement jamais! ;)

Wednesday, September 10, 2008

Bouchon qui ne tourne pas rond

Hier, je me suis ouvert la main sur le bouchon d'une bouteille de jus de canneberges. À vrai dire, je me suis toujours demandé pourquoi les bouteilles de jus en plastique étaient aussi difficile à ouvrir? Peut-être est-ce seulement les bouteilles de jus de canneberges (c'est le seul jus que je prends dans ce format)? Parce que, que ce soit du Ocean Spray ou du Compliments, c'est pareil. Je dois forcer comme une malade pour en venir à bout, et souvent, avec mon petit gadget pour ouvrir les pots pour m'assister, sinon, nada! Et ce n'est pas parce que je n'ai pas de force dans les mains (c'est moi qui ouvre les bouteilles de bière de A. quand il n'en vient pas à bout)...

Anyway, ça n'est pas sur le bouchon comme tel que je me suis blessée, mais sur un petit morceau de plastique mal moulé sur le bord de l'anneau. Je me démenais pour ouvrir la bouteille, et quand enfin j'ai réussi à faire tourner le bouchon, ma main est partie d'un coup et c'est ainsi que je me suis coupée sur le petit bout de plastique. Pas tellement profonde, la coupure. Un peu de polysporin et un band-aid plus tard, ça ne paraît presque plus. Ce qui est chiant, c'est la position de la blessure : dans la partie inférieure droite de la paume, juste où débute le pouce. Dès que je manie quelque chose, ça m'achale. Grumble...

Reprises

Reprendre un classique, c'est toujours délicat. Souvent, on assiste à un massacre. À mon humble avis, pour bien reprendre une chanson, il faut soit en respecter le style, soit en respecter l'esprit. C'est à dire qu'on peut se l'approprier en la modifiant un peu, ou en la modifiant beaucoup. Bref, on ne fait pas juste ajouter un beat en arrière et prétendre que l'on est un génie!

Dans cette optique, je vous présente aujourd'hui deux remakes assez particuliers. Pour le premier, je n'ai pas encore décidé si j'aimais vraiment ou pas, mais je salue l'exercice. En fait, c'est surtout que l'ensemble est un peu "raide" pour mon oreille... Et pour l'autre, ben, c'est juste tellement délectable que, même si ça n'était pas parfaitement réussi, le côté humoristique l'emporte tellement qu'on s'en fout un peu! ;)




Et, dans le même esprit :

Friday, September 5, 2008

Besoin de sourire...

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Tuesday, September 2, 2008

Y'a un trou!

Alors que je suis en train d'écrire ce post, j'écoute l'émission "Cooking with the Wolfman" (j'écris pendant les pauses publicitaires, entre deux bouchées de mon lunch, alors je vous confesse que c'est loin d'être efficace!). C'est, vous l'aurez deviné, une émission de cuisine, mais ce qui la rend particulière, c'est que le Chef David Wolfman est un Amérindien et qu'en écoutant son émission, on apprend des trucs sur la cuisine traditionnelle des Premières Nations d'ici. Pas que ce soit l'émission du siècle (quoique la première saison a vraiment un certain charme avec son look bric-à-brac), mais tout de même, j'aime bien l'écouter pendant que je prépare mon dîner, ou pendant que je mange.

Mais bon... Je ne vous écris pas pour vous parler de "Cooking with the Wolfman" comme telle. Je veux plutôt commenter sur quelque chose qui me dérange et m'intrigue. La dernière saison de "Cooking with the Wolfman" a été tournée en 2005/2006. Depuis, l'émission est sur les reruns. Je n'ai rien contre les reprises, mais j'aimerais bien que celles-ci soient "complètes". Je m'explique : dans les reruns de "Cooking with the Wolfman", on vous passe d'abord les épisodes de la première saison. Puis, on vous passe quelques épisodes de la saison 3, quelques épisodes de la saison 5 et 6, puis on retombe à la saison 3, et on retombe à la saison 1. Rien de la saison 2 ou 4 (je le sais parce que j'ai consulté les listes d'épisodes sur le site web de l'émission, et pas juste le site d'APTN où l'émission passe). C'est comme "Buffy, the vampire slayer". Quand l'émission jouait à Z télé, on passait en boucle les saisons 5-6-7, mais jamais les autres. Ou comme TVA, qui nous passe toujours les 12 même films de Colombo alors qu'il doit y en avoir plus d'une centaine. Ou encore CBC, qui passe je ne sais quelles saisons de Frasier, dans le désordre. Une semaine, une des personnages est enceinte, la semaine d'après, elle accouche et celle ensuite, elle est redevenue enceinte de 9 mois. Super!

Je ne comprends pas. Pourquoi ne pas mettre les émissions dans l'ordre? Et les saisons au complet? Question de droits? Pour Frasier et les autres, je veux bien (ce qui n'excuse pas le désordre!), mais pourtant, pour "Cooking with the Wolfman", c'est APTN qui finance une partie de la production de l'émission alors, jamais je croirai, elle doit donc avoir les droits de passer tous les épisodes, non?

Oh well...

You do voodoo?

C'est drôle... Ce matin, je suis allée faire des courses (encore une fois, j'y vais assez tôt pour éviter la chaleur caniculaire qu'on nous prédit pour l'après-midi). Pas grand'chose. Un passage à la pharmacie (plus de shampooing!) et à la fruiterie (pour acheter du smoked-meat, parce que encore une fois, je doute qu'avec la chaleur qui sévit j'aie envie de faire chauffer autre chose que mon micro-ondes!). En revenant à la maison, je suis passée par la rue Châteaubriand plutôt que par la ruelle (ça reste plus agréable). Sur le trottoir, en avant d'une des maisons, des enfants s'étaient amusés à dessiner à la craie, sur le sol, des représentations d'eux-mêmes, visiblement. Et bien, je me rends compte au moment où je passe que je me trouve incapable de marcher sur les dessins. Je fais d'étranges enjambées pour éviter de mettre le pied sur un bras ou une jambe dessinée à la craie. Je ne sais pas pourquoi. Je ne vais tout de même pas faire mal aux enfants si je marche sur leur représentation? Au pire, je vais décevoir quelques marmots en abimant les images qui ornent le trottoir si j'y traîne les pieds. Quand même, je continue d'éviter les dessins à la craie...

J'imagine que c'est un peu comme cette superstition qui nous empêche de marcher sur les lignes du trottoir?