Ce matin, je m'éveille d'un rêve étrange au possible (pas besoin de drogue pour moi, mon subconscient excelle dans le domaine de l'incohérence et du "
trip"). Le cadran lumineux indique 5h32. Ah non! Je ne veux pas me lever si tôt! Moi, d'habitude, je me lève entre 8h30 et 9h alors...
Je tourne. Je tourne. Bastet est couchée tout près de ma tête et elle ronronne vivement. Distraitement, je lui flatte le dessus de la tête (comme elle aime). Mauvaise idée. J'ai maintenant à côté de moi un moteur à réaction!
Je n'ai pas envie de me lever. Je me couche sur le côté, sur le ventre, sur le dos, sur le côté... Rien à faire. Ma nuit s'arrête ici. Avec tout ça, il est presque 6h30.
Ultimement, c'est la faim qui me tire du lit. J'ai soupé très légèrement hier, et je m'en ressens maintenant. Ça gargouille, là-dedans.
Je m'assis sur le lit. J'aimerais pouvoir dire que je suis toute engourdie par le sommeil, que je devrais me recoucher, mais non. Mon esprit est limpide, mon corps prêt à se lever. Debout, alors!
Bastet proteste d'un "Miaou!" bien senti. "Où tu vas? qu'elle me dit. On était bien, là, non"? Sourire. Nouvelle caresse sur sa tête velue, et tout doucement, je quitte la chambre sur la pointe des pieds (emportant avec moi une couverte) pour ne pas réveiller A. qui dort encore à poings fermés.
Il a le sommeil lourd, A.. Des fois je me dis qu'il pourrait dormir pendant une tornade...
Privés de chaleur humaine, la cuisine et le salon m'offrent une bouffée d'air frais. J'ai bien fait d'amener une couverte avec moi (elle est en imitation de mouton; A. l'a eu dans un échange de cadeaux qui aurait sûrement mérité un
post à lui tout seul si j'avais eu ce blog dans le temps...).
Saturne, l'appétit avide, se rue vers moi en poussant de petits miaulements plaintif. "SSShhhhttt!" je lui intime. Piteux, il s'en va se coucher sur son coussin.
J'ouvre le frigo. Jus de fruit, fromage, compote de pomme. Ça devrait me faire tenir le coup jusqu'à ce qu'A. se lève. Direction salon : objectif divan. Je m'y installe le plus confortablement possible, avec la couverte sur les jambes pour ne pas avoir froid. J'allume d'abord le portable, puis la télévision. Météomédia. Il fait 6 degré dehors. Brrrr... Jéteins la télé.
Saturne s'impatiente. Il sait qu'il va manger. On le nourrit toujours en se levant. Je me lance dans le rituel habituel (voir le
post précédant). Ce n'est pas mauvais, au fond, qu'il mange tout de suite, mon gros chat. En fin de semaine, je sors de la ville. MH, pour ceux qui savent ce que ça veut dire! ;) Par contre, sortie = jeûne, pour Saturne. Parce que quand on quitte, on ne peut pas lui laisser de bouffe, puisqu'il essaie de tout manger d'un coup et qu'il vômit à la grandeur de la chambre (pas un retour particulièrement intéressant, je vous jure!). Alors voilà, il a droit à une petite portion, et puis c'est tout. Mais là, en me levant tôt, ça me permet de le faire manger une fois de plus dans sa journée, puisqu'il remangera à 9h, comme d'habitude. Ça va lui faire un fond, au moins, pour tenir le temps qu'il sera tout seul.
D'ailleurs, ce matin, comme tous les autres matins, il engouffre son repas en un temps record. Repus, il est content. Il me voit alors sur le divan, au chaud sous ma couverte. Je vois l'envie dans ses yeux. D'une main, je tapote les coussins : "Viens Saturne! Embarque"! Il ne se fait pas prier! Comble de plaisir, je soulève la couverte et l'habrille. Il est heureux, mon gros minou.
Et moi, alors? J'ai pas envie d'écouter les informations ce matin. Encore des mauvaises nouvelles et des affaires d'élections (qui sont d'ailleurs de mauvaises nouvelles en tant que telles).
Nope! Pas ce matin.
Au lieu de cela, je vais écrire ce que j'ai fait à mon lever. Et, avant de tomber dans une mise en abîme, je vais arrêter ça ici! ;)