Monday, November 3, 2008

Photos photos!

Petit délire photographique :



Mauvaise assomption

Vendredi, il y a deux semaines, A. et moi devions, avec un couple d'amis, aller voir les lanternes Chinoises au Jardin Botanique. J'essaie d'y aller à tous les ans. Or, ce soir-là, rien n'est arrivé comme prévu. Nous sommes partis de la maison fort tard, et une fois dans la voiture, nous avons réalisé que nous allions devoir courir si nous voulions souper ensemble et aller aux lanternes ensuite. Finalement, on a opté pour un souper au resto bien relax (A. était fatigué et tendu) qui s'est avéré fort agréable.

"Ça ne te déçoit pas trop, pour les lanternes?" m'a demandé mon amie qui savait que je voulais vraiment y aller. J'ai secoué la tête : "C'est pas si grave. On a encore le temps de se reprendre. Vendredi prochain, je ne peux pas. C'est la fin de semaine où mon frère revient d'Europe et on ne veut pas le manquer. Le vendredi d'après, c'est le jour de l'Halloween. C'est la dernière fin de semaine pour aller voir l'exposition (ce qui cause parfois un rush), mais comme y'a plein de monde qui vont faire la tournée avec les enfants, ou qui vont avoir des partys, ça ne devrait pas poser problème". La question était donc réglée, on allait se reprendre à l'Halloween pour les lanternes.

Quelle erreur! Quand nous sommes arrivés vendredi soir au Jardin (nous avons garé la voiture dans le stationnement sur Sherbrooke, entre Pie-IX et Viau), nous n'avons pas eu tant de misère que ça à nous trouver une place. Par contre, une fois hors de la voiture, nous constatons qu'il y a une bonne file à la petite machine qui donne les vignettes pour le stationnement. Regard à gauche, puis à droite. Au fond, il y a une autre machine, et il n'y a personne. Nous nous empressons d'y aller. Un couple passe en avant de nous et atteint la machine convoitée avant notre groupe. Nous les voyons alors rebrousser chemin. "Ça ne fonctionne pas?" demande A.. Ils nous font signe que non. Zut! Nous revenons sur nos pas et reprenons place à la queue de la file.

C'est long. Le petite dame qui se trouve devant la machine semble avoir de la difficulté avec sa carte de débit. Soudain, le couple qui nous avait dépassé tout a l'heure revient nous voir : "Il y a une autre machine à l'entrée, et il n'y a pas de file". Clin d'oeil. Nous les remercions et filons discrètement dans la direction indiquée. Cette marche nous force à faire incursion tout près des guichets d'entrée. C'est là que nous déchantons. Non seulement le chemin de corde-et-poteaux qui fait serpenter la file est il plein, mais il y a tant de monde qu'une belle ligne de visiteurs trépidants s'étirent à l'infini! Incrédules, nous poursuivons notre marche pour voir jusqu'où va cette ribambelle humaine, et nous sommes bien forcés d'admettre qu'elle se rend pratiquement au-delà du bâtiment administratif. Plus d'une heure d'attente, c'est certain. Et par-dessus le marché, qu'elle genre de visite cela implique! Une foule compacte qui se presse sur les sentiers, qui bloque la vue, et qui vous bouscule pour s'approcher ou simplement pour se frayer un chemin à travers la masse humaine.

Échange de regard. Non, ça ne tente plus à personne. Tant pis pour les lanternes!

Alors voilà. Halloween ou pas, ça n'influence pas l'achalandage. Les lanternes, faut vraiment y aller début octobre si on veut en profiter!