Monday, March 23, 2009

Congé!

Je suis super contente, parce qu'A. a pris quelques jours de congé. Il ne travaillait pas vendredi, ne travaille pas aujourd'hui ni demain. Ensuite, c'est moi qui prend des "simili-vacances". Je m'en vais passer quelques jours à Sorel, chez mon amie S..

Ça va être tranquille sur mon blogue ces jours-ci! :)

Tuesday, March 17, 2009

*Très énorme gros soupir*

J'avais raison, finalement, de m'inquiéter pour sa santé. Bastet est morte aujourd'hui... :(((

Je vous disais ce matin qu'elle n'était pas en forme, et bien, plus la journée avançait, pire c'était. Elle a vraiment dégringolé tout d'un coup. Dans l'après-midi, elle n'arrivait même plus à marcher et pouvait à peine tenir debout! Quand nous sommes arrivés chez le vet pour son rendez-vous, elle frôlait le coma. On ne sait pas trop ce qui s'est passé, mais c'est clair que ses reins ne fonctionnaient plus du tout comme il faut. Elle était complètement déshydratée même si elle buvait tout le temps, sa température corporelle avait drastiquement chuté. Qu'est-ce qui a causé ça? On ne le saura jamais vraiment. Ça devait faire longtemps que ça couvait, mais comme les chats, contrairement aux chiens, ne montrent jamais qu'ils ne vont pas bien, c'est le genre de truc qu'on ne voit pas venir, et quand enfin les signes sont apparents, il est déjà trop tard. Tout ce qu'on a pu faire, c'est abréger ses souffrances.

Elle va beaucoup me manquer. J'ai réalisé tantôt que je l'ai eu à 15 ans, et qu'elle avait 16 ans. J'ai donc vécu avec elle plus longtemps que sans elle.

Au moins, il me reste Saturne et Calypso! Je vais les chouchouter abondamment, et sûrement m'angoisser dès qu'un des deux va agir bizarrement pendant un bout de temps, mais bon... La vie continue.

J'ai beaucoup pleuré, et je vais sûrement pleurer encore un peu, mais je me console en me disant qu'au moins, elle a eu une super belle vie. Elle a été aimée et choyée pendant ces 16 années. Et puis, c'est vrai, je m'y attendais un peu. Elle était bien vieille, après tout.

Alors voilà! Si vous avez un chat qui se met à boire beaucoup d'eau sans jamais sembler rassasié, allez chez le vet tout de suite, même s'il a l'air encore en forme. Comme ça si jamais c'était quelque chose de plus grave, vous aurez peut-être une chance d'intervenir avant que ça soit trop avancé.

Et Danny, je peux te dire que ce soir, je sais exactement comment tu as dû te sentir ces derniers jours. Je te renouvelle mes sympathies. :o/

Première visite au Marché

Je suis allée prendre une grande marche tout à l'heure. Ça a fait du bien, de l'air frais, du soleil et de l'exercice. J'avais besoin de me changer les idées.

J'ai compté, et en marchant d'un bon pas, ça me prend environ 50 minutes aller-retour pour me rendre au Marché Jean-Talon. Je vais essayer d'en faire une activité quotidienne (ou au moins 3 fois par semaine). L'hiver, je finis toujours par me transformer en marmotte, et lorsque le printemps arrive, je me rends compte que j'ai encore une fois beaucoup trop perdu la forme.

Bien sûr, le Marché n'est pas très palpitant à ce temps-ci de l'année. Il y a les boutiques d'ouvertes (toujours intéressant), et il y a quelques exposants qui restent ouverts à l'année, mais dans l'ensemble, c'est comme le reste de la ville : des restes de neige sale, des déchets exposés par la fonte, de la gravelle et du sable qui s'accumule un peu partout. Nah, Montréal au printemps, c'est pas très beau, même dans ses endroits les plus charmants.

La seule chose que j'ai acheté : de la pâte a pizza Au Pain Doré. D'habitude, j'achète celle surgelée, chez IGA, mais là je voulais en essayer une autre. Je vais probablement essayer une recette de Louis-François Marcotte (avec ma touche personnelle), et en faire un foccacia aux herbes, avec une bonne huile d'olive et un filet de vinaigre balsamique. Avec une salade, ça devrait être bon!

En revenant du Marché, j'ai vu un vrai con. Il était au milieu de la rue Saint-Denis (sur la ligne blanche) alors que la lumière était verte pour cette rue! Quatres voies de chauffeur Montréalais, c'est pas quelque chose que l'on traverse au petit bonheur! C'est déjà hautement con de le faire, mais en plus, l'imbécile tenait d'une main un siège-transporteur avec son bébé dedans! Qu'il veuille prendre des risques inutiles, c'est, son problème. Mais qu'il mette la vie de son enfant en danger aussi stupidement, c'est digne d'un vrai con.

Je suis passée devant le parc au coin Villeray/Châteaubriand. On venait juste d'émonder les peupliers, et ça sentait le bois frais. Cette odeur me ramène toujours à mon enfance, où j'habitais avant. Sur notre terrain, il y avait deux immenses peupliers...

Je saute du coq à l'âne, mais j'ai de l'eau chaude aujourd'hui! Depuis hier soir, en fait. Ça fait du bien de prendre un bon bain chaud ce matin!

*Gros soupir*

Ça s'arrange pas, pour ma Bastet. Elle a été encore malade cette nuit. Ça fait presque 48h qu'elle n'a rien gardé, et elle est drôlement faible. Je vais aller chez le vet ce soit, et vous dirai ce qui en est quand je saurai... :(

Monday, March 16, 2009

*soupir*

Ce matin, pour la 4e fois en ligne, je me suis fait réveillée par Bastet qui pissait à l'extérieur de la litière. Oh! Elle, elle était dans la litière! L'ennui, c'est qu'elle est tellement vieille qu'elle arrive difficilement à s'accroupir, et donc elle se ramasse avec le derrière trop haut... Ce qui n'aide pas, c'est qu'elle m'avait aussi réveillée à 4h du matin en étant malade (sur le tapis de la porte, bien entendu). Ce qui est le plus décourageant, c'est qu'on vient d'acheter une nouvelle litière beaucoup plus grande, dans l'espoir qu'elle y entre plus profondément et donc que ça règle le problème, mais nada... Pourtant, dans l'autre litière qu'on a elle ne fait pas (moins) de dégâts. Aujourd'hui, on va switcher les litières et on verra bien... Sinon, faudra peut-être songer à prendre Saturne avec nous, à la place. Mais cette perspective ne m'enchante pas, parce que si on a choisi de prendre Bastet avec nous, c'est parce que Saturne, quand il commence à avoir faim à 5h30-6h du matin, avait l'habitude de nous réveiller en venant gigoter sur le lit. Moi qui veut dormir...

Ça me décourage. Ça me décourage parce que je connais plein de gens qui ont eu ce genre de problème et qui ont enduré ça pendant longtemps. Ça fait deux ans que ma mère nettoie en arrière de Gros Ti-Pete (et lui c'est tas et pisse), des fois deux fois par jours. Je ne me vois tellement pas faire ça. Je suis peut-être trop égoïste, trop impatiente, mais je ne pense pas que je vais tenir plus d'un mois. Et en attendant, je vais tout faire pour essayer de trouver une solution. Si vous avez une idée, faites-m'en part!

En fait, je me dis : "Fais un effort! De toutes façons, elle va pas durer encore longtemps, ta vieille". Elle a quand même 16 ans. Elle m'inquiète, ces jours-ci. Elle a encore maigri, même si elle peut maintenant manger toute la nuit si ça lui chante. Sa patte arrière droite la fait souffrir de temps à autre. Elle fait de l'arthrite (ça lui donne une drôle de démarche). Elle est tellement inactive! Elle dort toute la journée et toute la nuit, et se réveille seulement pour manger ou pour aller dans la litière. Elle commence à s'épuiser pour un rien. Quand elle embarque sur le lit (une chance que notre base de lit est brisée et que le semier est directement sur le sol parce que je crois qu'elle ne pourrait plus monter), elle se couche immédiatement sans venir quêter d'affection ou sans se choisir une place confortable. On dirait qu'elle s'effondre. Lorsqu'elle va à son bol d'eau, elle boit puis, elle se couche à côté un moment, comme s'il lui fallait se reposer avant de retourner jusqu'à son coussin... Et elle boit tout le temps, ces jours-ci. Je me demande si elle ne commence pas à faire du diabète...

Je ne veux pas être le genre de personnes qui vont s'obstiner à faire survivre un animal qui n'a plus du tout de qualité de vie juste parce qu'ils/elles ne sont pas capable de se défaire de l'animal.

En même temps, quand je me dis ça et tout le reste, y'a cette petite voix dans ma tête qui chante : "Tu essaies de rationaliser tes idées parce qu'au fond, tu ne veux juste pas ramasser du pipi de chat tous les matins pendant deux ans"!

Je vais voir. En même temps, j'ai les larmes aux yeux rien que de penser que je devrais m'en défaire. Mais je la regarde à côté de moi, devant son plat d'eau, dans une drôle de posture, appuyée sur tout son pied au lieu d'être assise ou sur le bout des doigts, et je me dis : "Elle sera pas éternelle, ma vieille".

A. est encourageant, et me dit qu'il va essayer de modifier la litière pour forcer Bastet à y entrer plus profondément. Sinon, y'avait un autre modèle au Pet Shop, avec une plus petite porte. On verra bien...

Sunday, March 15, 2009

D'l'eau d'l'eau!

J'ai plus d'eau chaude. Ça fait plus de deux jours. On va venir changer ma tinque demain soir. C'est pas particulièrement commode. Je dois faire bouillir de l'eau pour faire la vaisselle, ou pour prendre mon bain (on oublie la douche!). Je garde donc la cuisine au minimum pour économiser la vaisselle, et mon plus grand chaudron a été extirpé de l'armoire, en cas de besoin.

C'est drôle, mais me semble que j'entendais déjà dans ma tête les gens dire : "Tu vois, t'es chanceuse. Dans l'temps, y'en avait pas d'eau chaude! Pis y se débrouillait très bien pareil. La vie moderne nous a pourris gâtés"...

Je ne sais pas ce qui motive le monde à dire des choses comme ça. Qu'est-ce que l'on peut gagner d'un pareil discours? Discréditer le monde moderne? Je veux bien, mais après, quoi? Et puis, c'est pas comme si ceux qui s'exclament de la sorte seraient le genre de monde qui pourrait très bien vivre sans les commodités d'aujourd'hui.

D'habitude, je leur réplique de quoi dans le genre : "Je ne dis pas que nos ancêtres se la coulait douce. Bien au contraire. Mais au moins, leur mode de vie et leur routine étaient adaptés aux inconvénients que le manque de commodité procurait. Moi, ma vie elle est adaptée à mon environnement actuel, un environnement dans lequel il est normal d'avoir accès à de l'eau chaude. Prends mon ancêtre et enlève-lui son poêle à bois, et il serait aussi fourré que je le suis en ce moment. Et puis, prends mon ancêtre et mets-le dans notre vie moderne, avec le rythme de vie trépidant, la technologie qui fait partie de notre quotidien, la voiture, le métro, la carte de guichet, et je te parie qu'il fait pas une semaine, l'ancêtre! Bon, c'est peut-être une exagération, mais il serait aussi dépourvu à notre époque que je serais dépourvue à la sienne". Je sais pas si ça fait tant de sens que ça, mais c'est comme ça que je le vois...

Je ne comprends pas pourquoi on glorifie toujours cette époque où "le monde avait la vie dure". Comme si, depuis que la survie n'est plus une affaire quotidienne pour la plupart des gens, la vie était devenue "facile et oisive". Si vous voulez mon avis, toutes les époques se valent plus ou moins si on se replace dans le contexte. Et ceux qui disent qu'on a la vie facile aujourd'hui, parce que l'on a toutes ces commodités au bout de nos doigts, devraient peut-être regarder un peu autour d'eux. L'être humain n'a probablement jamais été soumis à autant de pression quotidienne, n'a peut-être jamais eu un rythme de vie aussi demandant, n'a que rarement été autant bombardé d'exigences professionnelles, sociales, environnementales, etc. Aujourd'hui, on est plus seulement responsable de son petit chez soi, mais on est responsable de la planète! Ça fait lourd sur les épaules, me semble...

Bref, tout ça pour dire que, c'est chiant pas avoir d'eau chaude... ;)

Wednesday, March 11, 2009

Pourquoi?

Non, je n'ai pas l'intention de m'étendre dans un long discours sur le sens de la vie. Rassurez-vous.

En fait, je me demande surtout pourquoi, à 1h35, quelqu'un a sonné à ma porte. J'avoue que ça réveille assez bizarrement. Je suis sortie des vapes la tête pleine de questions. Qui est-ce qui sonne? Pourquoi? Est-ce que c'est grave?

Puis, j'ai fini par me dire que ça devait être encore un publi-sac accroché à ma boîte aux lettres qui, en ballotant au vent, a accroché le piton de ma sonnette (c'est déjà arrivé, alors, pas de médaille à celui qui a fait la configuration de la sonnette/boîte aux lettres). Après tout, on annonçait de sérieuses rafales pour le lendemain...

J'aurais bien aimé me rendormir sur cette idée, mais pas moyen. Je suis nerveuse, parce que je me demande si ce n'est pas quelqu'un qui a sonné juste pour voir s'il y avait quelqu'un ici (je sais, je suis paranoïaque). La meilleure façon de calmer mon imagination trop fertile, c'est encore d'aller voir. Et puis, si c'est effectivement un publi-sac qui bat au vent, ça risque de se reproduire alors, autant aller le décrocher de là!

Je me lève. Cela provoque l'ire de Bastet, qui se fait secouer (elle dormait la tête accotée sur ma cheville). Elle rouspète. "Chuuuttt!", je lui lance. A., lui, dort toujours, et je veux pas le réveiller, à moins que ça ne soit important. Je me glisse hors de la chambre. Il fait plus froid dans la cuisine et le salon (pour économiser l'énergie, j'ai pris l'habitude de baisser le chauffage dans les pièces que l'on utilise pas). Je jette un coup d'oeil craintif en direction de la porte (je suis paranoïaque ET peureuse; tout va bien! ;)). Je ne vois pas de silhouette derrière le wallscroll qui me sert de rideau. Je m'approche à pas de loup. Je soulève doucement un coin du scroll et inspecte frénétiquement la rue. Rien.

Il n'y a vraiment personne, dehors. Même pas quelqu'un qui attend l'autobus. Pas une voiture. Je jette un oeil vers ma boîte à lettre, et il y a effectivement un publi-sac qui y pendouille. Par contre, il ne vente pas du tout. Dehors, rien ne bouge. J'attends un peu, me disant qu'il va y avoir une bourrasque d'une minute alors, mais là encore, rien. Bon... Ce n'est probablement pas le publi-sac le coupable alors...

Donc, que c'est-il passé? Un court-circuit dans ma sonnette? Peu probable. Un petit comique qui aime déranger les gens la nuit? Plus probable. Quelqu'un venu se mettre à l'abri de la pluie contre notre porte en attendant l'autobus, et qui se faisant, aurait accroché la sonnette? C'est déjà arrivé, mais si c'est le cas, il a détalé en se rendant compte de ce qui s'était produit (un peu comme quelqu'un qui raccroche quand il réalise qu'il a signalé un mauvais numéro). Quelqu'un qui s'est trompé d'adresse? Avec le "salon de massage asiatique" d'à côté, peut-être...

Bref, il y en a des possibilités, et je ne saurai sûrement jamais ce qui s'est vraiment passé! Ça m'agace, ces choses-là...

Friday, March 6, 2009

TGIF!







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Wednesday, March 4, 2009

Itchy et Scratchy

C'est moi. Je n'avais jamais fait d'exzéma de ma vie, et là, out of the blue, voilà qu'il m'en pousse deux plaques en même temps! Et pas le genre d'excéma qui apparaît au creux des articulations parce que c'est là que "ça frotte". Non. Ça serait trop typique. Non, le genre qui apparaît mystérieusement, on ne sait pas pourquoi, et pas à un endroit où l'exzéma se manifeste généralement. "Avez-vous changez de sorte de savon, ou de shampooing, récemment?" me demande mon médecin. Nope! "Et avez vous mangé quelque chose de différent, de nouveau"? Nope, non plus... Et les crèmes que j'ai essayées n'y change rien.

Une prescription (et bien de la procrastination) plus tard, je file à la pharmacie. Ça me permet de rencontrer le nouveau pharmacien, qui est super gentil (mieux que l'ancien!). Je profite de ma visite chez Jean-Couteux pour faire quelques emplettes (la saison de la grippe nécessite provision de kleenex!).

J'ai, bien sûr, amené mon sac réutilisable. J'y ai garoché les trucs un peu pêle-mêle, voulant sortir dehors le plus vite possible (je sais pas si c'est parce que il y a plus d'aînés qui vont dans les pharmacies, mais il y fait chaud! [c'est quand même moins pire qu'au Valet d'Coeur, l'endroit est vraiment extra surchauffé!]). Une fois dehors, je m'installe sur le trottoir en face de la SAQ, qui est assez large pour me permettre de replacer les trucs dans mon sac sans nuire à personne et qui n'est pas hyper passant. Je replace mes trucs. Je lève les yeux une seconde, et je constate qu'une vanne s'approche de ma position. Crap... Pas que je pense que je vais me faire rentrer dedans, mais parce que je vois le nuage de poussière qui suit l'engin. Et j'ai pas le temps de me tasser. Je ferme les yeux et retiens ma respiration. Le nuage me balaie. Et à ma première respiration, un goût de sel envahie ma bouche... Beurk... Une bonne lampée de poussière de Montréal...

Vivement que la neige fonde et que les balais de la ville puisse sortir!

Tuesday, March 3, 2009

Just one bite...

Ces temps-ci, sur l'heure du midi, j'écoute les émissions de cuisine "Just One Bite" et "Canadian Living Cook" qui joue à Global.

Avant, j'écoutais les nouvelles à Radio-Canada, mais depuis que c'est Anne-Marie Dussault qui anime... PUS CAPABLE! Elle m'énerve profondément. Elle pose à ses invité(e)s des questions qui n'en finissent plus, et qui contiennent la réponse; elle ne semble pas capable d'objectivité et ses propos me mettent parfois mal à l'aise parce qu'ils frôlent la stupidité ('a pas rap', comme on aurait dit dans l'temps).

[Tant qu'à parler de questions stupides... Ça me fait rire quand j'écoute le hockey d'entendre les questions que les journaliste de RDS vont poser aux joueurs : "Est-ce que c'était dans votre plan de match de compter le premier but"? D'UH!!! Je rêve du jour où un joueur va répondre quelque chose dans le genre de : "Non, non. On avait décidé qu'on laissait l'équipe adverse marqué le premier but, puis le deuxième, et après on pensait se démener pour remonter la pente"... Me semble que ça serait drôle!]

Mais bon, revenons à "Just One Bite", si vous le voulez bien. Le concept de l'émission est quand même intéressant : une famille se présente à l'émission avec un problème culinaire (les enfants n'aiment pas telle chose, ou n'ose pas goûter des trucs nouveaux), et l'animatrice essaie de concocter, avec les parents, une recette qui va résoudre la question. Les enfants, quand à eux, s'en vont dans le test kitchen avec Dana et vont jouer à des jeux qui les amènent à explorer des saveurs, des textures, etc, et les faire entrer en contact avec les trucs pour lesquels ils sont plus réticents. Ça n'est pas l'émission de cuisine du siècle, mais c'est l'fun à regarder.

D'habitude, ça se passe bien. Les enfants, dans le contexte du jeu, vont accepter de goûter à des trucs qu'ils aiment plus ou moins, vont faire les expériences qu'on leur demande. Ça n'est pas toujours un succès (ils n'aiment pas toujours ce qu'ils goûtent/voient/sentent), mais en général, c'est suffisant pour permettre aux parents et à l'animatrice de concocter un souper intéressant.

En général, c'est très "gros bon sens" : si les enfants ont la dent sucrée, on leur prépare une trempette sucrée pour manger avec les légumes; les enfants n'aiment pas les "morceaux" dans les sauces/soupe, on passe le tout au blender; le chou-fleur a un goût neutre qu'il ne déteste pas, alors on en camoufle dans les garnitures à sandwiches; ils adorent la pizza, alors on transforme les pommes de terre en pizza et on y cache les légumes; ils aiment ce qui est coloré, alors on transforme leur salade en brochette mutlticolore.

Em fait, ça me fait des idées à moi aussi, parce que je suis pas très légumes non plus, et ça me donne des idées pour en intégrer plus dans mon alimentation.

L'autre jour, par contre, y'avait à l'émission trois marmots que j'aurais bien pendu par les oreilles. Deux soeurs et un frère. Les trois n'aiment que le fast food, et refuse de manger quoique ce soit qui ne soit pas croquettes de poulet, pizza, hot-dog ou hamburger. Pas de fruit, pas de légumes. La plus jeune est encore plus difficile que les deux autres, et refuse de manger à peu près tout (pas de confiture, pas de sirop d'érable, pas de céréales...). Dans le test kitchen, on leur fait goûter à des sauces, mais les enfants refusent de toucher à tous ce qui a "des motons". Et ils n'aiment à peu près rien de ce qui leur est présenté. Quand vient le temps de goûter à des légumes, la plus jeune refuse carrément de goûter, et les deux autres s'encouragent à les haïr (l'un ne l'a même pas encore porté à sa bouche que l'autre s'emporte : "Ouach! Ça va être dégueulasse). Au final, rien ne fait leur affaire. Et à la fin de l'émission, évidemment, la petite n'aime rien de ce qui a été préparé, et les deux autres mangent les croquettes de porc (déguisée en croquettes de poulet) et ne touche à rien d'autre.

C'est le genre de comportement qui m'enrage. Je pourrais sortir le discours de "c'est un privilège de manger à sa faim" ou même de "pas de gaspillage", mais c'est plus ou moins ce qui me dérange. En fait, je trouve juste que c'est hyper insultant pour quelqu'un qui fait l'effort de préparer un plat pour tout le monde que les gens refusent carrément de manger. D'ailleurs, si vous voulez m'insulter, faites-moi attendre quand je vous ai dit que c'était prêt et tardez à venir manger! C'est aussi un terrible manque de respect pour les parents.

Moi, je crois que je serais intraitable avec des enfants comme ça. "Tu veux pas manger ce qu'il y a dans ton assiette? Ok, mais tu n'auras rien d'autre. Quand tu auras suffisament faim, on en reparlera". Je veux bien croire que tout le monde a ses goûts, et je comprends qu'un enfant puisse ne pas vouloir manger quelque chose qu'il n'aime pas, mais il y a une différence nette entre un caprice et une préférence...

Si un jour j'ai des enfants, je vais être une mère terrible!

En même temps, je chiâle contre les marmots, mais les parents y sont autant pour quelque chose. Si à chaque fosi que ton enfant refuse de manger quelque chose, tu l'amène manger au McDo à la place, ben, tu vas finir par récolter ce que tu as semé. En tant que parent, c'est important de continuer à essayer des choses, d'intéresser et d'enthousiasmer les enfants à la cuisine. Les faire participer est une bonne idée. Et tout de même être à l'écoute, tout en favorisant le compromis. Mener par l'exemple : pas facile de faire ré-essayer quelque chose à un enfant alors que le parent lui-même refuse de re-goûter à des choses qu'il n'aime pas...