Friday, October 31, 2008

This is Halloween! This is Halloween! Pumpkins scream in the dead of night...






NON!!!!

Ben oui, le cauchemars commence. Ce matin, j'ai eu droit à ma première pub de Noël. Moins pire que mon amie Sofy, qui, selon son blogue, s'en était déjà tapée une hier.

En plus, c'était une pub recyclée, tout pareille que l'année passée (je vous dis pas laquelle, il est hors de question que je fasse de la pub à la pub! ;)). Ça m'énerve quand on nous ressasse les mêmes pubs over and over again. C'est comme pendant le hockey... Ça fait combien d'année qu'on nous refile les mêmes grmbl de pub plate de Wal-Marde? Oui, je sais, je radotte! ;)

Sinon, pour les pubs d'hiver (surtout les annonces de pneus), je trouve ça idiot qu'elles ne soient pas filmées l'hiver. Je veux dire, au Québec, on sait ce que ça a l'air, l'hiver et la neige, alors le styro-mousse, il ne m'impressionne drôlement pas. Oui, j'admets que tourner en extérieur dehors, l'hiver, ça doit demander plus d'organisation que remplir un terrain de fausse-neige, mais n'empêche... Oh, et puis, de quoi je me plains! Un mensonge de plus dans une pub, c'est pas grand'chose.

Faut m'excuser, je suis cynique aujourd'hui!

Friday, October 24, 2008

Grmbl grmbl...

Je suis vexée. Hier, je voulais écrire un post et Blogger était down alors, je ne l'ai pas fait. Et aujourd'hui, je ne trouve plus ce que je voulais écrire! Mozus de mémoire gruyère!

Oh well... Je vous balance donc quelques observations en vrac, et on verra bien! ;)

Fin de semaine de pluie a l'horizon. Bien que ça soit autrement dommage, ça fait presque mon affaire. Je m'en vais voir mes parents en fin de semaine. Ceux-ci vivent dans les Laurentides, aux alentours de Saint-Sauveur, et donc d'un coin hyper touristique, alors les routes sont toujours engorgées au maximum. Un trajet qui devrait prendre autour d'une heure peut souvent nous prendre près de deux heures, avec les bouchons et les travaux. J'ai horreur de ça, car il n'y a rien qui me donne plus le mal des transports que le avance-arrête occasionné par les bouchons de circulation. Mais lorsqu'on annonce une fin de semaine so-so, les gens sont moins portés à chercher l'air Laurentien, et c'est tant mieux pour moi!

Les Américains sont de perpétuelles sources d'amusements (et souvent de découragements). Par exemple, en ce moment, c'est la série Mondiale de baseball. Or, dans la MLB, il n'y a que les Blue Jays de Toronto qui ne sont pas une équipe américaine. Il est où, donc, le "monde" là-dedans? Mais bon, j'imagine que, quand on est le nombril du monde, ben, on a le droit de dire ce que l'on veut! ;)

J'ai écouté cet après-midi un reportage sur la baisse inquiétante des populations de requins à travers les océans du monde suite à la surpêche. Bon, évidemment, c'était un truc un peu mélo, avec des grands discours écolo, mais c'était tout de même intéressant. Voici quelques faits que j'ai retenu, en vrac :

- Les requins sont responsables, en moyenne annuellement, de la mort de 5 personnes à l'échelle du globe. Les tigres et les éléphants causent la mort d'une centaine de personnes par années. Selon ses statistiques, vous avez plus de chance de vous faire frapper par la foudre que de vous faire mordre par un requin.

- La population des requins a diminué de 90% lors des 100 dernières années à cause de la surpêche. Le temps que j'ai écouté ce reportage (2h), on avait tué dans le monde environ 15 000 requins.

- En Asie, un aileron de requin peut valoir jusqu'à 450$/lb.

- Le commerce des ailerons de requins est l'industrie la plus lucrative après le commerce de la drogue.

- Pourquoi c'est si grave, la pêche aux requins? D'abord, au-delà du simple principe de vouloir sauvegarder les espèces de l'extinction et d'appauvrir notre biodiversité, le problème de la diminution de la population des requins a un effet direct sur l'avenir de la planète. 70% (me semble, je ne suis plus sûre du chiffre) du gaz carbonique est filtré par le phytoplancton. Or, sans les requins pour régulariser les populations de poissons qui s'en nourrissent, le phytoplancton risque aussi l'extinction, et ça, ça veut dire une catastrophe au niveau de l'effet de serre!

Intéressant, non? Cela dit, je vous rapporte les faits tels que présentés dans le film, c'est à dire du point de vue d'activistes acharnés, et quoique je ne doute pas que la situation soit catastrophique, je mets tout de même un petit bémol sur ses affirmations.

Sinon, ce que je n'aime pas de ces documentaires, c'est qu'ils sont assez monolithique : tuez les requins, c'est mal, donc ceux qui tuent des requins sont des méchants. Je ne veux pas nier qu'il existe sur cette planète, malheureusement, une bonne portion de gens sans scrupules, mais dans toutes les causes il existe des victimes des deux côtés. Bref, s'il existe des gens qui s'en mettent plein les poches avec les ailerons de requins, il reste que si les pêcheurs du Costa Rica ou d'ailleurs ne mourraient pas de faim, ils seraient sûrement beaucoup moins tentés d'embarquer dans le braconnage. Oui, une bonne partie de la solution vient de la sensibilisation des gens envers le problème, mais une autre partie viendra d'une répartition équitable des richesses de notre planète.

Que faire, donc, en temps que personne semsibilisée? Bien sûr, vous pouvez vous engager dans Greenpeace et partir en bateau 1 ou 2 ans pour lutter de façon plus ou moins extrêmes contre le braconnage, mais je doute que ça soit à la portée de tout le monde (et puis, même si j'aime notre planète et toutes les formes de vie qui y vivent, je suis plus ou moins d'accord avec les méthodes radicales employées par certains groupes surmotivés). Dans le plus réaliste, il y a des choses simples que l'on eut faire en tant que consommateur. D'abord, évidemment, s'abstenir d'acheter du requin à l'épicerie et au resto (et même montrer son indignation aux commerçants qui vendent sous quelques formes que ce soit [nourriture, médicaments] des produits à base de requin. Mais vous pouvez aussi étendre vos habitudes et favoriser les comportements responsables des pêcheurs en choisissant ce que vous mettez dans votre assiette.

Par exemple, si vous avez envie de poisson, favorisez le pangasius ou le tilapia, qui sont deux poissons de cultures, herbivores, donc dont les populations destinées à la consommation sont adéquatement controlées et qui ne sont pas non plus nourris avec les rejets de la pêche irresponsable. Choisissez des crevettes qui ont été pêchées dans des eaux froides de l'Atlantique, là où la réglementation est plus stricte; on y pêche de façon à protéger les fonds marins. Et puis, ça vous permet d'encourager l'économie locale en favorisant les petites crevettes de Matane, ou sinon, vous pouvez trouver hyper facilement des crevettes du Groenland qui sont délicieuses.

Pour d'autres idées, vous pouvez consulter le document suivant :

http://www.greenpeace.fr/presse/oceans/GuideEco-Conso.pdf

Sans vous tapez la totale, vous y trouvez tout de même une liste des poissons à éviter (y'a le flétan là-dedans, sniff, sniff...), de même qu'un tableau des périodes de reproduction des poissons de consommation courante, donc vous savez à quel période de l'année il vaut mieux éviter de les consommer.

Sinon, il reste les mêmes consignes que d'habitude : achetez localement, favorisez les produits équitables et, si possible, favorisez le bio lorsqu'il est achetable!

Bon, ça va, j'ai fini de jouer à la moralisatrice! ;)

Sinon, j'avoue que j'ai un faible pour les documentaires animaliers. Je vous l'ai dit, j'ai toujours eu un faible pour les animaux, des pratiquements toutes les espèces. Ce que j'aime dans ce que je vois récemment, c'est une hausse du respect que l'on accorde à des bestioles de tous genres. Ainsi, plutôt que de nous dépeindre le grand requin blanc comme une mindless killing machine, des chercheurs ont récemment découvert que les grands blancs chassaient parfois en coopération, ce qui laisse croire qu'ils pourraient avoir une forme de hiérarchie ou d'organisation sociale. On a aussi récemment prouvé que le crocodile était beaucoup plus intelligent que l'on ne le pensait, et possédait une ouïe admirable, car dans un jardin zoologique, des gardiens ont réussi à apprendre à des crocos à reconnaître leur nom et à performer quelques tours. On soupçonne que les variations kaléidoscopiques de l'encornet géant (Humboldt squid) sont une forme de language. Bref, on s'enthousiasme de la complexité des bêtes qui nous entoure, et on ne les considère plus avec la simplicité qui a fait que pendant longtemps, on a cru que les dinosaures étaient des monstres patauds et sans cervelle, que les hyènes étaient des charognards puériles, que les oies étaient des "têtes de linotte", etc... On essaie de nous représenter les animaux comme ils le sont vraiment, avec leurs forces et leurs faiblesse. Maintenant, faudrait juste pouvoir mettre fin à toutes ses manigances dans les tournages et on aurait droit à de l'information qui n'est pas (moins) biaisée! ;)

Bon ben, je vous ai encore pondu un roman...

Monday, October 20, 2008

Andrei Kostitsyn

J'avoue que ça me sidère...



Je n'ai pas vu le match de samedi. A. et moi avions des ami(e)s à la maison, et le hockey n'était pas de mise, mais lorsque j'ai su ce qui s'était produit lors de la partie, je suis allée sur Youtube pour voir de mes propres yeux cette fameuse mise en échec de Sauer sur A. Kostitsyn. Ouch!

Ce que je trouve ahurissant, c'est que lorsqu'il se produit un incident du genre, selon les commentateurs, c'est toujours la faute de celui qui se fait plaqué, et jamais la responsabilité de celui qui plaque. À RDS, Benoit Brunet s'est empressé de dire que c'était Kostitsyn qui n'aurait pas dû regarder où allait sa passe, mais qu'il aurait dû regarder droit devant lui. Et ensuite, Brunet insiste que la mise en échec était légale. Mouais...

Bon, d'accord, quand on passe, faut pas regarder où va la puck mais continuer de regarder devant soi. Je veux bien. Mais quand on s'élance sur un gars pour l'étamper dans la bande, on ne devrait pas jeter un oeil sur comment sa tête est positionnée? On ne devrait pas réfléchir à "comment " on va plaquer, et à ce que ça va faire à l'autre joueur?

Je sais, je sais. Si on demande aux joueurs de ne pas plaquer ceux qui sont mal placés, ça va devenir un moyen de défense et quand un type va être le long de la bande, il va se positionner de façon à ce que l'on ne puisse pas l'étamper sans risque. Reste que, pour moi, ça serait quand même mieux de tolérer un peu d'abus que de risquer des accidents du genre.

Et puis, je dis accident, mais on s'entend pour dire que Sauer ne mérite pas le bon Dieu sans confession (quoiqu'en dise Benoit Brunet!). Clairement, on le voit intentionnellement frapper Kostitsyn au visage avec ses poings. Et avec la swing qu'il s'est pris (on voit que Kostitsyn, qui n'est tout de même pas tout p'tit, est littéralement soulevé de terre, ses patins montant à la hauteur de la bande!), il avait la ferme intention de sérieusement le malmener. J'imagine bien que Sauer ne voulait pas mettre Andrei dans cet état, mais il voulait le brasser "ben comme 'faut", et si pour se faire, il devait marcher sur la ligne (et peut-être même la dépasser des orteils), il ne s'en faisait sûrement pas un cas de conscience.

Alors voilà. On est au début de la saison, alors, pourquoi est-ce que l'on ne fait pas de ces incidents-là des exemples? Ou bien il faut encore que des joueurs se tapent des commotions cérébrales et manquent la saison au complet avant qu'on commence à parler d'être plus stricte dans l'application des règles? Ben non! Sauer n'a même pas été pénalisé!

Borderline + blessure = punition. C'est comme ça que je ferais marcher ça, moi.

Ça n'est pas que je veuille que le hockey devienne un sport sans contact (ça serait assez irréaliste anyway), mais faudrait quand même essayer de mettre de l'avant des règlements qui garantissent un minimum de sécurité aux joueurs. Personne n'aime voir un athlète se blesser, non?

Tuesday, October 14, 2008

Imposition

C'est drôle, les choses qu'on s'impose, des fois.

Y'a pas tellement longtemps, sur Facebook, j'ai eu un Friend request d'un gars qui était au primaire avec moi, et que je n'ai pas vu depuis environ 20 ans (ça ne me rajeunit pas, tout ça...). C'était un garçon gentil, timide au possible, avec un talent en dessin inimaginable. Il avait une drôle d'allure, aussi. Tout petit, avec la peau un peu frippé, les yeux creusés, les cheveux noirs et raides. C'était un peu un outcast, il n'avait pas de people skill, mais comme j'étais plus ou moins dans la catégorie outcast aussi, on s'était plus ou moins lié d'amitié. Je dis ça comme ça parce que, petite, j'étais plutôt solitaire et je ne me liais pas facilement avec les gens. J'avais ma petite soeur de qui j'étais plus proche que je n'aurais pu l'être de toute autre personne, et ça me comblait amplement.

C'est un peu comme ça encore aujourd'hui, je dois dire. Je suis toujours hyper proche de ma soeur (et maintenant je le suis aussi de mon frère). Je suis quand même plus sociable que je ne l'étais (même si je suis encore plutôt effacée), et j'ai maintenant plusieurs véritables ami(e)s, mais mon cercle social reste assez restreint. Par choix. Parce que les ami(e)s que j'ai me comblent déjà et que je n'ai jamais vraiment envie d'être entourée de myriades de gens. Je suis "privée", faut croire...

Anyway, je m'égare. Le type en question, donc (je vais l'appeler D.), m'envoie un Friend request sur Facebook, avec un message à mon attention. Ce message, je le lis d'abord en souriant, puis, en fronçant les sourcils. Parce que si au départ j'étais contente d'avoir des nouvelles d'un ancien camarade, ce que le message de D. contient me trouble. Ça a quelque chose d'intuitif, ce trouble. Un inconfort, je dirais. Dans son message, D. me dit que je suis une des cinq seules personnes qu'il avait envie de retrouver sur Facebook. Il me dit aussi qu'il n'a jamais cessé de se demander ce que je devenais, et que chaque fois qu'il passait devant mon ancienne maison, il ne pouvait s'empêcher de penser à moi. Rien de particulièrement troublant, je le concède. Or, ce qui me dérange dans tout ça, c'est que les gars de ma classe écoeuraient D. (et moi aussi par la même occasion) en disant qu'il était éperduement amoureux de moi. À l'époque, ça ne me faisait rien, puisque D. me disait que c'était pas vrai et que je le croyais, mais maintenant...

En fait, je crois que cette soudaine méfiance vient du fait que j'ai déjà repris contact avec un gars qui était amoureux de moi à une certaine époque, et que ça a été une expérience qui s'est avérée désagréable au possible au bout du compte. Chat échaudé craint l'eau froide, qu'on dit. Ou bien, once bitten, twice shy.

Bref, appellez ça de la paranoïa si vous voulez, mais ça m'a fait peur. J'ai eu l'impression définitive que, si ce type pensait à moi depuis tout ce temps, et que j'étais une des seules personnes qu'il voulait revoir, c'était probablement parce qu'il s'imaginait que je pouvais encore penser à lui moi aussi, et qu'il espérait tenter sa chance avec moi. Après tout, s'il n'avait pas changé, il n'avait probablement pas plus de succès avec les gens aujourd'hui qu'avant, et qui sait s'il avait jamais réussi à se trouver une compagne, ne serait-ce qu'une fois dans sa vie. Bref, j'avais pas envie de seulement prendre la chance de lui répondre, juste au cas où mon instinct était bon. Once bitten, twice shy, je vous l'ai dit.

Et bien, franchement, je me suis sentie hyper coupable pendant plusieurs jours. J'arrêtais pas de me dire que je n'étais pas correcte de poser un jugement gratuit du genre, que je m'inventais des peurs pour rien, que ça n'était pas vraiment correct pour D. (qui voulait probablement seulement avoir de mes nouvelles et savoir ce que je devenais) de l'ignorer de la sorte pour un caprice, que je devrais plutôt profiter de l'occasion pour renverser la vapeur et faire face à ma peur de revoir un gars qui aurait peut-être eu des sentiments pour moi à l'époque, etc, etc.

J'avais vraiment l'impression que je devais lui répondre, coûte que coûte. J'en ai parlé avec ma mère, tellement ça me tracassait. Au départ, je crois qu'elle se disait un peu comme moi que je ne devait pas laisser une mauvaise expérience avec un ancien amoureux m'influencer de la sorte, puis, elle a fini par me dire : "Pourquoi tu ne te fis pas à ton instinct? Clairement, tu n'as pas envie de reprendre contact avec cette personne, alors pourquoi tu t'en fais autant"?

Et au fond, c'est là que je me suis dit : "Je ne lui dois rien, à ce type". Moi aussi, j'ai retrouvé des gens sur Facebook qui n'ont jamais répondu à mes requests. Peut-être parce qu'ils n'ont pas envie de reprendre contact, peut-être parce qu'ils n'utilisent pas leur compte, qu'est-ce que j'en sais? Mais bon, c'est leur choix (ou pas), et tant pis! Alors, mon choix à moi, c'est de laisser faire. Si D. veut seulement des nouvelles, c'est dommage. Mais de mon côté, même si les chances sont hautement minimes que ce soit autre chose qui ait motivé D. à m'écrire, je n'ai juste pas envie de prendre le risque. Et puis, franchement, j'étais tellement obnibulée par toute cette histoire d'impression qu'au fond, j'ai oublié le plus important. J'en ai vu d'autre, sur Facebook, des gens que j'ai connu il y a longtemps, au primaire. Et je n'avais pas plus envie de reprendre contact avec eux qu'avec d'autres. C'est pas parce qu'on s'est connu à une époque qu'on est automatiquement obligé de reprendre contact maintenant. Les gens qui je voulais retrouvés, je les ai cherchés. Les autres, non. Alors, pourquoi je m'impose cette obligation de devoir rendre des comptes et donner des nouvelles à du monde que je ne voudrais pas vraiment revoir de toutes façons?

Élections!

Que j'en pogne pas un de vous autre à ne pas aller voter! Je ne vais pas vous ressasser les histoires de "c'est votre devoir de citoyen" (même si c'est exact), mais j'insiste sur le fait que, les élections, c'est le seul moment où on peut dire au Gouvernement ce que l'on pense de lui, et dans une certaine limite, ce que l'on veut, ce que l'on attend de lui.

Surtout cette élection-ci, alors que les enjeux semblent si importants.

Vous trouvez que les partis proposés sont tous "de la merde". Fine, vous avez le droit. Mais ça n'est pas une excuse pour se sauver du devoir électoral. Allez annuler votre vote si c'est ce que vous pensez vraiment, mais allez-y! C'est important.

ALLEZ VOTER!!!

Thursday, October 9, 2008

Je suis hantée!

Ça a beau être le temps de l'halloween, temps de l'année où l'on s'attend à trouver sur son chemin des choses plus ou moins épeurantes, mais y'a quand même des limites à ce que l'on peut endurer. Parce que, voyez-vous, c'est aussi le temps des élections, et parce que, dans mon comté, c'est Justin Trudeau qui est notre candidat libéral. Brrrrr.... Chaque fois que je sors de la maison, je suis répétitivement confrontée à son affreux minois souriant. Je dois endurer de voir sa bette dans tout le quartier. Et franchement, Y M'ÉNERVE! Je suis hantée par Justin Trudeau!

Mais ça n'est pas le pire. Ce soir, c'était mon cours de japonais. Après une étourdissante séance de construction de phrases, nous avons poursuivi la leçon en étudiant l'alphabet katakana. Pour tous ceux qui sont en train de faire wuzza wazza?, je m'explique : il existe deux alphabets en japonais. Le premier, le hiragana, sert à écrire les mots japonais alors que le second, le katakana, est employé pour écrire les mots qui viennent d'autres langues (principalement de l'anglais ou du chinois).

Or donc, pour nous pratiquer à lire le katakana, notre prof nous a donné une série de mots à traduire qu'il avait pris dans un journal torontois. Faut me voir, penchée sur la feuille de papier, concentrée, à essayer de prononcer à haute voix des syllables difficilement identifiables (parce qu'en katakana, il y a beaucoup de syllables composées de deux symboles). Nous sommes dans la politique : "Ji... Yu... Jyu? Djyu? Ju?.. Ju! S... Si... Ta... Ti... et ça, c'est un «so» ou un «n»?". Et j'ai A. qui est à côté de moi (qui lui sait déjà lire le katakana) et qui ricane. "C'est un «n», qu'il me dit. Lis-le à haute voix, tu vas l'aimer tout particulièrement". Je fronce les sourcils, bien entendu : "JU-SI-TI-N... Ah merde! Justin Trudeau"! Ben oui! Même dans les journaux japonais de Toronto, il trouve moyen de faire parler de lui! Grmbl!

Vivement que les élections passent!

Tuesday, October 7, 2008

Il ne lui manque qu'un casque de Valkyrie...

Cette annonce me fait toujours sourire, parce qu'elle me fait toujours penser à une autre "Olga", assistante d'une certaine prêtresse de Torkolm, qui devait avoir toute l'allure et la délicatesse de celle de l'annonce :

The world is just awesome

J'aime beaucoup cette campagne de pub du Discovery Channel :

Monday, October 6, 2008

En attendant le retour en force...

...voici le retour en farce :



Beurk...

Je déteste avoir la grippe. Les sueurs froides, la toux cinglante, les sinus en grève... Je déteste respirer avec toute la discrétion d'une locomotive à vapeur!

Si ce n'était que ça, à la limite. C'est l'automne, la température chute, il pleut... On s'y attend. La première grippe de l'année, elle est toujours féroce. Or ce qui me choque, c'est les circonstances dans lesquelles je l'ai eue, cette grippe.

Ça doit bien faire 5 ans que je n'avais pas pris de vacances. Je sais que l'on peut arguer que ma charge de travail n'a rien à voir avec celle de la majorité, que je n'ai pas de pression, pas de deadline, pas d'épée de Damoclès au-dessus de ma tête à savoir si je garde mon travail ou pas... C'est vrai. Mais n'empêche, ça faisait 5 ans que je n'avais pas pris une semaine entière, sans culpabilité, à faire ce que je voulais, quand je voulais, comme je voulais (parce que même si pendant les vacances d'A., on sort, on voyage, etc, c'est quand même moi qui ramasse, qui lave et qui cuisine dès qu'on est à la maison). Alors voilà. Ça allait être mon anniversaire, et j'avais envie de me reposer comme il faut, égoïstement peut-être, mais je m'étais promis du "fouarage" total, des gourmandises, des caprices, de la démesure, etc. Et bien, après deux jours de vacances, voilà que mon nez se transforme en champelure qui fuit, ma gorge en volcan où l'éruption menace, mon dos en chambre de torture et mon corps entier en polar bear (alternance entre rivière glacée et sauna).

Beurk. Que dire de plus?

Ça fait près d'une semaine, et je remonte enfin la pente. Je suis vivante. Ça va aller. Je vous promets un retour en force! ;)