Wednesday, March 11, 2009

Pourquoi?

Non, je n'ai pas l'intention de m'étendre dans un long discours sur le sens de la vie. Rassurez-vous.

En fait, je me demande surtout pourquoi, à 1h35, quelqu'un a sonné à ma porte. J'avoue que ça réveille assez bizarrement. Je suis sortie des vapes la tête pleine de questions. Qui est-ce qui sonne? Pourquoi? Est-ce que c'est grave?

Puis, j'ai fini par me dire que ça devait être encore un publi-sac accroché à ma boîte aux lettres qui, en ballotant au vent, a accroché le piton de ma sonnette (c'est déjà arrivé, alors, pas de médaille à celui qui a fait la configuration de la sonnette/boîte aux lettres). Après tout, on annonçait de sérieuses rafales pour le lendemain...

J'aurais bien aimé me rendormir sur cette idée, mais pas moyen. Je suis nerveuse, parce que je me demande si ce n'est pas quelqu'un qui a sonné juste pour voir s'il y avait quelqu'un ici (je sais, je suis paranoïaque). La meilleure façon de calmer mon imagination trop fertile, c'est encore d'aller voir. Et puis, si c'est effectivement un publi-sac qui bat au vent, ça risque de se reproduire alors, autant aller le décrocher de là!

Je me lève. Cela provoque l'ire de Bastet, qui se fait secouer (elle dormait la tête accotée sur ma cheville). Elle rouspète. "Chuuuttt!", je lui lance. A., lui, dort toujours, et je veux pas le réveiller, à moins que ça ne soit important. Je me glisse hors de la chambre. Il fait plus froid dans la cuisine et le salon (pour économiser l'énergie, j'ai pris l'habitude de baisser le chauffage dans les pièces que l'on utilise pas). Je jette un coup d'oeil craintif en direction de la porte (je suis paranoïaque ET peureuse; tout va bien! ;)). Je ne vois pas de silhouette derrière le wallscroll qui me sert de rideau. Je m'approche à pas de loup. Je soulève doucement un coin du scroll et inspecte frénétiquement la rue. Rien.

Il n'y a vraiment personne, dehors. Même pas quelqu'un qui attend l'autobus. Pas une voiture. Je jette un oeil vers ma boîte à lettre, et il y a effectivement un publi-sac qui y pendouille. Par contre, il ne vente pas du tout. Dehors, rien ne bouge. J'attends un peu, me disant qu'il va y avoir une bourrasque d'une minute alors, mais là encore, rien. Bon... Ce n'est probablement pas le publi-sac le coupable alors...

Donc, que c'est-il passé? Un court-circuit dans ma sonnette? Peu probable. Un petit comique qui aime déranger les gens la nuit? Plus probable. Quelqu'un venu se mettre à l'abri de la pluie contre notre porte en attendant l'autobus, et qui se faisant, aurait accroché la sonnette? C'est déjà arrivé, mais si c'est le cas, il a détalé en se rendant compte de ce qui s'était produit (un peu comme quelqu'un qui raccroche quand il réalise qu'il a signalé un mauvais numéro). Quelqu'un qui s'est trompé d'adresse? Avec le "salon de massage asiatique" d'à côté, peut-être...

Bref, il y en a des possibilités, et je ne saurai sûrement jamais ce qui s'est vraiment passé! Ça m'agace, ces choses-là...