Tuesday, August 5, 2008

Tant qu'à parler de Hobbits...

J'ai bien aimé celui-ci :



Je n'avais effectivement jamais remarqué à quel point Frodo passait son temps sur le dos dans la triologie.

Sinon, pour ceux qui voudrait pousser plus à fond le traumatisme Hobbits, je vous présente :



Brrrrrr...

Monday, August 4, 2008

Activia

Vous l'avez sûrement déjà vue, cette annonce. Un père et ses deux enfants qui mangent une pizza sur une boîte en carton pendant que la mère, elle, savoure son yogourt Activia (et on voit à la place de son ventre le ventre d'une danseuse du ventre qui fait du "shimmi").

Elle m'agace, cette annonce. Je sais que j'ai tendance à sur-analyser les pubs, mais tout de même, elle m'agace.

D'abord, il y a la question du moment. Quand tu déménages avec une famille de 4, surtout lorsque les enfants sont jeunes, c'est assez chaotique, alors, tu peux bien te donner un jour de congé et la manger, la pizza (d'ailleurs, c'est à ce demander où elle l'a pris, son yogourt). Ça me chicotte, parce que ça nous ramène encore et toujours à cette idée que la femme doit toujours faire attention à elle, faire attention à ce qu'elle mange, parce qu'elle doit être belle en toute circonstance. Tu déménages, bon sang! Donne-toi un break! Sinon, y'a toute cette idée un peu akward de commander quelque chose du resto et d'être la seule à ne pas en manger. Ça fait un peu bizarre, non? "Ça, c'est assez bon pour vous, mais pas assez bon pour moi", ou encore "Je laisse ma famille manger n'importe quoi, mais moi, je fais attention". Drôle d'idée, non? Et puis, franchement, si j'étais petite et que ma mère refusait de manger la même chose que le reste de la famille, je n'aimerais pas vraiment ça. En plus, me semble que déménager, pour des enfants, ça peut être quelque chose de difficile, alors, s'asseoir tous ensemble et manger par terre, à la bonne franquette, en riant, ça ne peut sûrement pas faire de tort!

Bon, je sais, j'extrapole à outrance. Cette annonce veut juste représenter que, quand on mange du yogourt avec probiotique, on se sent bien. Le public-cible de cette annonce est la femme, ok. Pourquoi alors ne pas montrer deux amies qui jasent ensemble en se dirigeant vers on ne sait où (puisqu'il faut qu'elles soient debout pour le concept de l'annonce), un pot de yogourt à la main et qui ont du plaisir, qui rient, ou je ne sais quoi... Ça me paraît simple, efficace (c'est l'fun de manger du yogourt en plus d'être bon pour nous). Je suis naïve, vous dites? Sûrement, oui...

They're Taking The Hobbits To Isengard...

D'abord, mes plus sincères excuses de ramener à votre mémoire (ou de vous faire connaître) cette "chanson". Je mets chanson entre guillemets, vous comprenez/comprendrez pourquoi.

Je n'avais moi-même pas l'intention de tomber sur ce petit film, mais en cherchant autre chose sur Youtube, je suis tombée sur un "They're Taking The Hobbits To Isengard" à la Star Wars. Et là, à me promener de lien en lien (c'est dangereux pour ça, Youtube, car on peut facilement y perdre beaucoup de temps sans vraiment en prendre conscience [tout comme Wikipedia, d'ailleurs]), j'ai été forcée de constater à quel point "TTTHTI" avait été un véritable phénomène. Bien sûr, même à l'époque où A. a eu le malheur de me faire connaître le clip, on pouvait en voir plusieurs variations, mais l'explosion s'est poursuivie.

Vous pouvez maintenant écouter "TTTHTI" en version accélérée, ralentie, à la Chimpmunk, et aussi version remix du remix, la version allemande, espagnole, etc. Et ça, c'est sans compter les multiples interprétation de la chanson : version storyboard, Final Fantasy, Star Wars, WoW, Lost, Techno Viking (épeurant!), animated, Link, Kingdom Heart, Lego, pitounes, montage random, etc. Sinon, et bien, il y a tous les "They're Taking The Hobbits To Someplace Else", comme Sparta ou Halo, ou encore "They're Taking Someone Else To Isengard", comme Charlie ou Naruto.

Et dans tout ça, il y a moi qui se demande d'où vient un tel engouement pour un remix qui fait sourire, mais sans plus (à mon humble avis)... Peut-être parce que ça reste pogné dans la tête autant?

Anyway, pour ceux qui ne connaissent pas l'original, le voici :

They're Taking The Hobbits To Isengard :



Et je me permets d'ajouter celui à la Lost, pas parce qu'il est extraordinaire, mais à cause du soin que la personne qui a réalisée le montage à accorder à créer une version qui ressemblait à l'original (faut pardonner la post-synchro, mais tout de même) :

They're Taking Charlie To Isengard :



Sinon, j'ai aussi découvert une pièce du même genre, mais cette fois empruntée à "Pirates Of The Caribbean" (et qui est en train de faire des petits lui aussi!) :

Why Is The Rum Gone?

Encore Muppets

Journée sous le signe de Youtube aujourd'hui! (ceux qui ne lisent pas mes entrées dans l'ordre chronologique l'auront déjà compris!)

D'abord, un truc trouvé par hasard :

L'hymne à la joie

Les Muppets (certains en tout cas) semblent décidé à avoir une carrière sur internet! Je vous envoie directement sur Youtube parce que je vous invite à fouiner et à suivre les différents liens pour voir, entre autre, les aventures du Swedish Chef, de Sam the Eagle et de Gonzo.

Saturday, August 2, 2008

Déception

Je suis un peu déçue. J'avais soumis sur animewallpapers.com 3 fonds d'écran dans l'espoir qu'ils soient sélectionnés, et ils ont été rejetés tous les trois...

Les voici :





Ils ne sont pas si mal que ça, pourtant, me semble... :o/

Friday, August 1, 2008

Réflexion

Un premier post un peu plus sérieux aujourd'hui. Beaucoup plus sérieux, à vrai dire. Je peux pas toujours donner dans l'humour! ;)

Sérieux, donc. D'abord, je dois vous résumer une histoire que j'ai entendue. Vous savez, le genre d'une amie d'un ami du coloc de la voisine... Sauf que celle-ci est véritable. Je reste dans le vague, parce que je ne veux pas que l'on déduise de qui je parle. Une jeune femme, donc, qui se confie à une autre personne, et lui raconte des choses inquiétantes. Comme par exemple, la fois où son conjoint l'a retenue assise sur le divan de force pendant de longues minutes, en lui blessant le bras, la laissant se débattre alors qu'elle le supplie de la laisser partir parce qu'il lui fait vraiment mal. Ou la fois où ce même conjoint a répondu à un geste taquin par une poigne assez ferme pour en laisser une marque. Lorsque la jeune femme montre à son conjoint l'ecchymose provoquer par son geste, celui-ci admet qu'il voulait délibérément lui faire mal, mais qu'il ne pensait pas que ça laisserait une aussi large marque.

La personne qui entend cette histoire est troublée. La jeune femme lui demande conseil, et la personne lui dit qu'elle croit qu'il lui faut sortir de cette relation abusive avant que les choses tournent plus mal. À la mention de possible violence conjugale, la jeune femme se met en colère : "Ben voyons, pour qui tu me prends! Je le laisserais jamais me frapper! Je suis pas une fille de même!". Et voilà la jeune femme, méprisante, qui se met à dire que les femmes battues sont idiotes de rester dans leur situation. Qu'elles sont stupides de s'être fait avoir de même. Et elle réitère que ça ne lui arriverait pas, à elle.

C'est étrange. Étrange comment certaines personnes, et même certaines femmes, ont une conception assez simpliste de la violence conjugale.

Je sais que dans cette situation, on peut invoquer le principe parallèle de la personne qui est terriblement homophobe parce qu’elle n’accepte pas d’être “dans le placard”. Et c’est peut-être le cas. Mais j’ai l’impression que c’est autre chose.

On dirait que la vision de la violence conjugale dans notre société, c’est que c'est quelque chose de soudain. Un jour, ton conjoint est gentil, et le lendemain, il t’envoie à l’hôpital. Pas de transition, pas de subtilité. Un dérapage immédiat. Et tôt. Toujours au début de la relation. Et dans cette optique, c’est vrai que ça apparaît comme incompréhensible qu’une personne reste dans une relation où on lui envoie subitement, du jour au lendemain, après un mois de fréquentation, un coup de poing au visage. Je ne connais pas grand monde qui, plongé dans de l’eau bouillante, n’en sortirait pas d’un coup sec. Mais si au départ, l’eau est bonne et qu’elle se réchauffe tout doucement avant de devenir inconfortable, la transition se fait subtilement et souvent, on ne se rend même pas compte qu’on est dans l’eau chaude (excusez le double-sens) avant qu’il ne soit trop tard. La violence conjugale, c’est quelque chose de progressif, qui s’établit sournoisement, qui s’infiltre.

Un autre point qui est étrange aussi, c’est le concept de ce qui est de la violence, et ce qui n’en est pas (je n'aborderai ici que le cas de la violence physique, quoique je pourrais en dire tout aussi long sur la violence verbale et/ou psychologique [j'ai vue des femmes subir de la violence psychologique, et ce régulièrement, qui avait ce même mépris de la femme qui se fait battre sans quitter immédiatement son conjoint, et qui s'emportait quand on essayait de leur faire remarquer que ça n'était pas toujours aussi simple que ça puisque elles non plus, elles ne partaient pas malgré la douleur des humiliations répétées qu'elles subissaient : "Il me toucherait une seule fois et je m'en irais tout de suite!"]). Dans mon histoire, donc, la jeune femme ne considérait pas qu’être maintenue contre son gré sur un divan (jusqu’à en provoquer une blessure [légère, j’en conviens, mais tout de même une séquelle physique]) était de la violence conjugale. Et elle s’inquiétait à peine de l’admission de son conjoint qui disait qu’il voulait délibérément lui faire mal (mais juste un peu!). Comme si pour être de la violence, le geste devait obligatoirement être brutal. On en revient au coup de poing au visage, ou au bras cassé. Pas de sang, pas de violence.

Mais dans mon livre à moi, ce qui est arrivé à la jeune femme, c'est de la violence. On peut probablement dire que c’est encore au stade de l’éclosion, mais c’est peut-être le début de quelque chose qui pourrait facilement devenir encore plus grave. Alors il faut se méfier, il faut être vigilant, et surtout, il faut agir. Parce que justement, c’est trop souvent en commençant à tolérer des choses du genre que la violence s’insère et s’incruste. Et quand on est vraiment rendu au stade du bras cassé, et bien, ça fait généralement longtemps qu’on est avec le conjoint. On a peut-être des enfants, une maison, des projets. On est souvent aussi dépendant de l’autre, d’une certaine façon. Souvent financièrement. Parce que pour qu’il y ait de la violence, il faut qu’il y aille un débalancement du pouvoir. Pouvoir physique, pouvoir financier, pouvoir émotionnel...

Et puis, ça n’est pas toujours tout mauvais. Entre les manifestations de la violence, il y a souvent des périodes de lune de miel, ou le conjoint regrette son geste (sincèrement même, parfois) et où il veut reconquérir celle qu’il a blessé. Évidemment, en général, plus la situation devient grave, moins la lune de miel dure longtemps, mais bon... Et puis, il y a toute la question de l'amour, qui est en soi tellement plus complexe que le jeu de la marguerite (un peu, beaucoup, pas du tout...) et que je serais bien en mal d'expliquer. Quand on aime quelqu'un, on accepte, on pardonne, et dans une relation équilibré, c'est quelque chose de beau et d'important. Or, l'équilibre n'est pas conditionnel à l'amour. Ni la raison. Aussi, aimer quelqu'un qui nous fait mal, c'est autrement difficile, et c'est quelque chose qui est beaucoup trop profond pour que j'aie la prétention de dresser un portrait général de ce que c'est...

En fait, je n’ai pas l’intention de pousser plus avant la question la violence conjugale. Il me resterait encore tellement de facettes à explorer. Je n'ai même pas parlé de l'envers de la médaille, c'est à dire de la personne qui inflige la violence (ça non plus, ça n'est pas aussi simple que ce que l'on est souvent porté à croire). Mais je m'étale déjà depuis beaucoup trop longtemps et je ne vous ai même pas encore parlé du pourquoi de cette entrée, alors...

[Une petite note, tout de même, pour ceux qui seraient tenté de me reprocher de parler de la violence conjugale comme étant strictement une situation où un conjoint fait subir cette violence à une conjointe : je sais bien que les rôles peuvent être inversés, et que l'homme aussi se retrouve parfois pris dans ce genre de situation. Mais, statistiquement parlant à tout le moins, c'est généralement l'homme qui est violent dans un couple. Et j'essaie ici d'être générale, parce que je sais très bien que chaque situation de violence doit être visitée individuellement pour être correctement décortiquée, et que même si on peut établir des grandes lignes, il reste toujours des exceptions, des différences, des subtilités...]

Ce qui me fait vous parler de cette histoire, en fait, c’est que j’ai vu hier soir à la télé la fin d’une émission sur Rock “Moise” Thériault. Et sur le sujet des sectes. Je trouve qu’il y a un parallèle à faire entre les cas de violence conjugale et les sectes. D’abord, pour la situation comme telle (il s’agit encore là après tout d’un abus de pouvoir, d’une domination d’individu(s) par un ou plusieurs autres membres d’une micro-société), mais aussi pour la réaction que semble souvent avoir la société par rapport à la question. Je l’ai entendu souvent, cette remarque (le choix du vocabulaire varie, mais l’essence reste la même) : “Faut vraiment être inintelligent et naïf pour se laisser embarquer dans une secte”. Et souvent, on y ajoute aussi un méprisant : “En tout cas, moi je ne me laisserais pas avoir”. Ça vous dit quelque chose?

Encore là, on a le syndrome du “subito-presto”. Un jour, vous êtes libre, et le lendemain, vous vous suicidez collectivement. Et d’une certaine façon, c'est effectivement la même chose que mon exemple de violence conjugale, car effectivement, si la situation était véritablement comme ça, si du jour au lendemain un gourou débarquait chez vous pour vous amener dans le bois et vous enfermer dans une cabane où on vous interdisait tout contact avec vos proches ou même la société, il y a fort à parier que 99.9% d’entre vous crierait “stop!” et foutrait le camp o.p.c.! Les gens oublient souvent que les histoires de sectes abusives du genre se déroulent sur des années, et qu’au départ, avant que la situation ne devienne tordue, faire partie de la secte peut être quelque chose d’épanouissant. Après tout, pour l’être humain, c’est normal de vouloir faire partie d’une communauté de gens qui partagent les mêmes valeurs, les mêmes intérêts...

Et on peut trouver d’autre moment où on semble oublier que les choses ne se font pas instantanément. Comme par exemple, dans les histoires d’abus sexuels, entre autre, ou dans l’Histoire elle-même, avec le nazisme... Ça me trouble de voir à quel point on semble oublier la subtilité de ces problèmes. C'est comme si on n'arrivait pas à se défaire des clichés de l'âme perdue qui s'épanche naïvement sur le premier gourou venu, et qui n'a pas l'intelligence de se méfier, et de la femme battue qui est juste une peureuse qui n'est pas capable de mettre son pied à terre (ou pire encore, qui aime ça!). Et s'il vous plaît, par pitié, qu'on m'épargne l'horripilant cliché hollywoodien qui stipule que pour régler une situation de violence conjugale, il suffit de casser "ben comme faut" la gueule au gars violent pour qu'il ne recommence plus jamais à faire mal à sa femme!

Bref, ce que je veux dire ici, c’est d’abord qu’avant de porter un jugement sur quelque chose, il faut essayer de comprendre ce quelque chose et ne pas s’en tenir à la version noir ou blanc (Ah! Je pourrais en écrire long sur le gris!). Les choses sont souvent beaucoup plus complexes et autrement plus subtiles que ce que l’on discerne à première vue. Et les solutions miracles n'existent en général que dans le cinéma.

Mais surtout, je crois qu’il faut essayer de voir venir ces choses-là, et d’intervenir tôt. Que souvent, les premières manifestations d’une situation problématique sont petites. Et aussi, qu’armé de conceptions toutes faites de : “Faut être idiote!” ou “Faut être naïf” ou surtout de “Moi je ne me laisserais pas faire”, on perd de vue les subtilités de ces situations.

Bon... Faut pas tomber dans l’autre extrême non plus, et s’imaginer que dès qu’il arrive quelque chose de douteux, on assiste aux préliminaires d’une catastrophe, mais bon : être alerte est selon moi toujours une bonne chose.

Je peux au moins conclure en vous disant que la jeune femme de mon histoire n’est plus avec son conjoint. Malheureusement, ça n’est pas à cause d’une réflexion de sa part sur le comportement rapporté ci-haut par ledit conjoint, mais au moins, on aura pas la chance de voir s’il s’agissait effectivement d’une situation qui aurait pu déboucher sur quelque chose de tragique.

Vilain Mats!

Bon ben, va falloir prendre son mal en patience...

En tout cas, s'il ne donne pas sa réponse bientôt, il va perdre des "fan-du-CH-points"! ;)

Thursday, July 31, 2008

Mats Sundin

C'est demain que l'on saura ce qui adviendra de Mats Sundin.

Avec le Canadien, ou pas?

Et vous? Z'en pensez quoi?

Personnellement, juste pour le plaisir de voler aux Maple Leafs leur capitaine... Je sais, pas très mature! ;)

Plus sérieusement, je crois que Sundin est un bon joueur, et on a vraiment besoin d'un joueur de centre performant alors, pourquoi pas? Et puis, c'est le genre de joueur qui ne signera pas un contrat à trop long terme, donc on hypothèque pas la chance de laisser de la place à nos jeunes. Et puis, ça reste que Sundin est un joueur intègre, avec une bonne éthique de travail alors...

Mireille Deyglun

Je sais pas trop pourquoi, mais cette actrice Québécoise à quelque chose qui ne me revient pas. Sa voix, peut-être? Son attitude? Je suis certaine que c'est une femme très agréable, très gentille sûrement, mais c'est plus fort que moi. Elle m'horripile. Peut-être aussi est-ce parce qu'elle me semble souvent condescendante?

Ce matin, j'ai peut-être découvert un indice de cette animosité. Ça n'est pas juste ça, mais ça n'aide sûrement pas : j'écoutais donc Mireille Deyglun s'extasier sur ce qu'elle était en train de manger (elle s'exclamait : "Hum! Hhhhuuuummmmm!"), et j'ai eu un flash. Elle sonne exactement comme le Chamberlain dans "The Dark Crystal"! Ce même ton à la fois plaintif et langoureux. J'en ai encore des frissons...

Pour ceux qui ne saurait pas à quel personnage je fais référence :

Chamberlain, the whimpering Skeksis

Ouch...

Le matin, j'ai pris l'habitude de déjeuner en travaillant sur mon portable. Je m'installe sur le sofa, dans le salon, et je pose l'ordi sur la table basse en avant de moi. Ce n'est pas totalement l'idéal, puisque le clavier est alors un peu bas, mais bon...

Ce matin, donc, j'étais en train de transférer des données d'un CD à mon ordinateur. J'avais Saturne qui rôdait aux alentours, visiblement incapable de décider où il allait se tapir pour la journée. Or, juste au moment où Saturne passait sous la table du salon, la copie de mon CD et celui-ci était bruyamment éjecté (disons que le système d'éjection du portable est tout sauf discret). Mon pauvre chat a donc sursauté en entendant ce bruit qui ne lui étai pas familier. Je vous rappelle que ma table de salon est basse, aussi mon Saturne sursautant s'y est-il percuter la tête, faisant du coup sauter tasse, bol et cuillère à déjeuner et se provoquant une seconde frousse. Il est détallé comme une flèche (vu son embonpoint, je devrais peut-être dire "comme un boulet"), la queue hérissée et le dos bien rond.

Cela dit, il n'en a pas été si troublé, puisqu'il est en ce moment couché sur le divan à mes côtés, et qu'il a même tenté d'ajouter à ce post son propre grain de sel en grimpant sur le clavier...

Wednesday, July 30, 2008

Body talk

Aujourd'hui, j'avais dans la tête une vieille chanson de "Ratt". C'est loin d'être un groupe qui mérite qu'on s'y intéresse (encore un groupe de hair metal qui culmine dans l'oubli), mais j'ai une relation particulière avec sa musique.

D'abord, j'ai connu ce groupe lorsque j'avais 13-14 ans, ce qui explique le manque de maturité dans mes goûts musicaux. Et maintenant, et bien, l'association avec les souvenirs est indélibile alors...

Donc, la pré-adolescente que je suis tombe en amour avec la chanson "Givin' Yourself Away". Pendant plusieurs années, je n'entends cette chanson qu'à de rares occasions (je n'ai pas leur album), mais je tombe finalement sur un best of à un prix que je peux me permettre, aussi je l'achète immédiatement. Album on ne peut plus ordinaire (j'oserais dire que "Givin' Yourself Away" est la seule chanson digne de mention, et encore là, mon opinion est biaisée). Cela dit, à la première écoute, je suis subjuguée. Sur ce best of où je crois ne connaître qu'une seule chanson, il y a une mélodie qui me revient au fur et à mesure que je l'entends. Je peux même en chanter quelques mots. Et j'ai une impression persistante que j'ai entendu cette chanson vraiment souvent, mais un examen prolongé de ma mémoire refuse de me révéler quoique ce soit. J'ai beau y réfléchir longuement, rien. Et en plus, j'ai cette étrange conviction que j'ai entendu cette chanson en écoutant un film que j'avais enregistré lorsque j'étais jeune (à cet âge où vous ne vous lassez jamais d'écouter les choses qui vous plaisent). Encore là, ma mémoire est bredouille, puisque je doute que l'on entende "Body Talk" dans Star Wars ou dans Lucky Luke...

Ça n'est que beaucoup plus tard que je trouve la réponse à mon énigme. Par hasard, je tombe à la télévision sur le film "L'enfant sacré du Tibet". Et dans une scène qui se passe dans un repère de motards, on entend la chanson de "Ratt". Mais oui! Nous avions enregistré ce film-là! J'avais complètement oublié! Je ne suis pas folle, donc (quoique...).

Et voilà! Pour ceux qui ont envie de rire, je vous offre : "Body Talk".

Eggsquis

Je suis allée manger au Eggsquis avec A. en fin de semaine. Première chose qui me frappe, c'est le gérant qui me fait un grand sourire. On vient assez régulièrement pour qu'il nous reconnaisse, et je crois qu'il se fait un devoir d'être particulièrement cordial avec ses clients réguliers. Deuxièmement, un nouveau menu. Plus de photos, plus de plats santé, mais - enfer et damnation! - plus de "Spécial Eggsquis"! Je suis hyper déçue. Tant pis, je vais essayer les oeufs bénédictines réguliers. Quand je commande, la serveuse me demande si je veux bien avoir mes oeufs sur muffin anglais. J'imagine donc que l'on peut donc toujours les avoir sur pain doré. Mais j'avais déjà décidé d'essayer les bénédictines "standards". Pas de regrets! Le changement de menu est conjugué avec un changement de boulanger, semble-t-il. Les muffins sont moelleux, mais bien grillés, donc encore croustillants. Tant mieux. Au fond, c'est mieux comme ça. Les oeufs bénédictines ne sont toujours pas bon pour la santé, mais sur des muffins anglais, c'est sûrement un peu mieux que sur le pain doré...

Tuesday, July 29, 2008

Le sucre vanillé

Depuis que je vais régulièrement au Marché Jean-Talon, j'ai l'occasion d'acheter de la vanille en gousse. En plus d'avoir un goût délectable, ces petites merveilles peuvent avoir une seconde vie après leur usage premier : une fois la gousse dépourvue de ses graines, on peut certes l'utiliser pour parfumer des crèmes ou des sauces, mais on peut aussi déposer ladite gousse dans un pot de sucre et la laisser parfumer celui-ci avec ses arômes vanillées.

Je viens à l'instant de préparer les fraises que je me promets de manger ce soir. Je les ai lavées, équeutées, coupées en deux puis les ai saupoudrer de sucre vanillé. Elles devraient alors rendre un peu de leur jus et celui-ci devrait se mélanger avec le sucre pour me donner un sirop de fraise au goût de vanille. Je jubile.

D'ailleurs, prendre le matin son café avec un peu de sucre vanillé est une expérience fort plaisante... Si j'avais un bed and breakfast ou un restaurant de déjeuners, je m'arrangerais pour qu'il y ait un pot de sucre vanillé sur toute les tables!

Un matin au marché

Ce matin, je suis partie en même temps qu'A. parce que je voulais aller faire un tour au Marché Jean-Talon. J'aime le marché. Les odeurs de fruits et de légumes, les odeurs sucrés, tous ces petits pots emplis de bonne chose, la multitude de couleurs des étalages...

J'ai fait de bons achats. D'abord, lors d'une visite au magasin "La Dépense", j'ai trouvé des chanterelles fraîches cueillies de la fin de semaine. J'en ai déjà mangé des séchées, mais comme cela, ça sera la première fois. Avec les côtelettes d'agneau et les petits grelots multicolores (achetés au marché, bien sûr) de ce soir, ça sera sûrement très bon! En plus, je me suis acheté de la demi-glace de veau alors, je sens que je vais bien manger! ;) Sinon, j'y ai acheté du paneer (ça me console parce que j'ai oublié d'aller me chercher du halloumi), de la pâte de curry Madras, une sauce chili au soya, des vermicelles de riz bien larges et du lait de coco (ma marque habituelle et une boîte d'une autre sorte que j'ai envie d'essayer).

Sinon, les légumes du Québec arrivent sur les étalages. J'ai acheté des bébés carottes (j'en ai mangé une en revenant, je n'ai pas pu résister). J'aime ces petites carottes puisqu'on a pas besoin de les peler pour les manger, et c'est souvent sous la pelure qu'il y a le plus de vitamines, et si je ne me trompe pas, pelure=fibres alors, c'est toujours un plus! ;) Sinon, j'ai trouvé des courgettes gigantesques! 4 pour 1$. Je vais m'en servir pour faire un pain de viande (j'aime mettre des légumes râpés dans mon pain de viande, ça le rend plus moelleux), et probablement aussi pour essayer la recette de pain au courgettes de Heidi Swanson : My Special Zucchini Bread Recipe.html.

Du brocoli pour A. (j'ai des lunchs à lui confectionner), des tomates juteuses (j'aime bien les kiosques où l'on peut goûter les produits), des petits concombres libanais délicieux (goûtés aussi!), et il restait quelque fraises du Québec, alors j'en ai pris un casseau pour manger avec mon reste de caramel à l'amaretto (depuis que je sais comment faire du caramel, je ne suis pas capable d'arrêter d'en faire!).

Je ne sais pas pourquoi, mais soudain, j'ai très faim...

Sinon, ma petite chocolaterie est fermée pour la période des vacances de la construction, et je viens de découvrir que ma petite boulangerie portugaise va aussi être close pour rénovation, pendant une période de 5 à 6 semaines! Comment vais-je survivre sans croissants portugais aussi longtemps?........ Avec les bagels de ma fruiterie, I guess... ;)

Miam!

Sunday, July 27, 2008

Lecture

Je suis contente. J'ai réussi à faire lire à A. un roman. Ça n'est pas qu'il n'aime pas lire, il lit beaucoup, mais en général, c'est plus des choses comme des livres pour des jeux de rôle.

Je trouve ça plaisant de pouvoir discuter de lecture avec lui, et j'espère que ça va continuer comme ça!

Le poulet

Je blaguais l'autre jour, et je me demandais si : si tout goûte comme le poulet, est-ce que le poulet goûte comme tout?

Animaux

Tant qu'à être dans les entrées animalières, autant vous parler de mes créatures fétiches.

J'aime les animaux. Depuis que je suis toute petite. Je me rappelle avoir regarder les livres "Time Life" de mon père d'innombrables fois. Mon préféré était sans contredit celui sur les oiseaux, qui ont toujours eu la cote chez moi. Venait ensuite celui sur l'évolution (parce qu'il y avait des dessins de dinosaures) et celui sur le comportement animal (à cause de toutes ces expériences étranges pour étudier les réactions de certaines espèces). J'ai encore ces livres chez moi. Bien sûr, ils sont de leur temps, alors ils contiennent toutes sortes d'informations erronées, ou posent des questions dont on possède aujourd'hui la réponse, mais bon...

Je m'interroge parfois sur pourquoi j'aime une créature plus qu'une autre. C'est que j'ai l'impression que j'ai des goûts un peu bizarre en matière animale. Par exemple, j'aime bien les vautours, alors que la plupart des gens les trouvent souvent moches, quand ce n'est pas carrément dégoûtant. J'imagine que c'est un peu comme les goûts alimentaires. Difficile pour moi d'expliquer pourquoi j'aime les raisins rouges, mais pas vraiment les verts.

Donc, j'aime les vautours. Je vous l'ai dit ci-haut, les oiseaux, c'est mon truc. Quand j'étais petite, je n''arrêtais pas d'en dessiner, particulièrement des pélicans. J'aime encore beaucoup les pélicans. Sinon, A. est tanné de m'entendre lui rappeler constamment : "J'veux un kiwi!". Je ne comprends toujours pas pourquoi il est pas encore descendu en Nouvelle-Zélande pour m'en chercher un. En passant, il pourrait aller voir les endroits où on a filmé "Lord of the Rings"! J'aime aussi tout particulièrement les hiboux, les flamands roses, les grues, les cigognes, les mésanges et les ibis. Mais bon, tant que ça a des plumes, au fond...

Sinon, j'aime les hyènes. Je sais pas trop pourquoi. J'ai aussi un faible pour les crocodiles, les chauves-souris, les grenouilles, les requins, les pieuvres et calmars, les cachalots, les méduses, les carcajous et j'en oublie sûrement quelques-uns...

Je vous demande pardon, mais j'avais envie de faire une énumération!

Chats de ruelle

Dans ma ruelle, il y a des chats. Grosses nouvelles... Il y a un roulement de chats, devrais-je dire, car ces résidents sont victimes des aléas du déménagement, ou d'une infortunée rencontre avec un autobus.

Nous les baptisons, ces résidents de la ruelle. Avec des noms plus ou moins humoristique, bien sûr. Ça nous permet, à A. et à moi, d'en parler ensemble et de savoir exactement de qui on parle. Nous sommes comme deux commères de ruelle!

D'abord, il y a Damier, le chat noir et blanc (parce que s'il était rouge et noir, je me poserais de sérieuse question). Ensuite, il y a Dumbo, le chat qui n'a pas d'oreille. Il y a Poivre-et-sel (gris et blanc), le p'tit nouveau du mois de juillet qui est la terreur depuis son arrivée. Il y a Boule noire, l'éléphantesque matoune. Le chat gris à clochette s'appelle Nocturne (parce que la nuit, tous les chats sont gris). Ça fait un bon moment que je n'ai pas vu Toffee, le chat caramel.

Et puis, il y a ceux et celles dont on connait le nom. Comme Simba, qui vit à côté de nous. Et Champion, qui vit au 3e dans mon bloc. Il y a aussi Muffin (que nous appelions Bohème avant de connaître son nom, à cause de son long poil).

Dans la ruelle, il y a une vieille dame qui passe souvent pour nourrir les chats. Je crois qu'elle est un peu seule, et que de se balader comme ça et de se faire des amis félins lui fait du bien. Elle est bien gentille. Je réalise ici que je ne sais pas son nom. C'est drôle d'avoir baptisé tous les chats, et de ne pas savoir qui elle est.... C'est "la-vieille-dame-qui-nourrit-les-chats", tout simplement.

Friday, July 25, 2008

Confession

En commencement ce blog, je me suis promis d'y raconter les anecdotes qui pimentent ma vie. Voici donc la première d'une probable longue série, et tant qu'à me jeter à l'eau, autant qu'elle soit salée (l'anecdote, et non pas l'eau).

J'aime mon appartement. Il est un peu étroit, mais pour un couple, c'est juste bien. Il a trois défauts. D'abord, la chambre (qui a une porte qui donne dans la ruelle :/ ) n'est pas très bien isolée. L'hiver, on y gèle. Ensuite, l'été, il y fait très chaud. C'est que l'on est mal orienté, et y'a pas moyen d'y faire circuler l'air (au moins on a pas trop de soleil pour plomber, mais l'hiver ça devient pratiquement un défaut). Et pour finir, l'insonorisation n'est pas totalement au point. Surtout dans notre chambre.

J'ai eu depuis que j'habite ici plusieurs voisins et voisines. L'une d'entre elles était plutôt volubile lors de ses ébats amoureux. Je dis volubile, mais ça n'était pas vraiment des mots. Plutôt quelque chose entre un geignement et la respiration d'une femme qui accouche. Un genre de "hhhun-hhhun-hhhun" agonisant qui montait d'un octave au moment critique (ce qui prenait plus ou moins de temps).

J'aime bien discuter avec mes voisins, mais je n'ai aucune envie de connaître la fréquence de leurs rapports intimes. Et puis, me faire réveiller la nuit par leurs épanchements (parce que c'était à ce point) me portait sur les nerfs. Or comment parler de quelque chose comme ça avec sa voisine? "Heille chose! J't'entends quand tu baises faque jouis plus vite ou baisse le volume"! Bon... Sans être aussi cru que ça, ça reste une question délicate. C'est le genre de truc qui me met mal à l'aise. Peut-être suis-je trop prude? Probablement.

Ça a duré un bout de temps. Je cherchais une façon de lui glisser un mot sur le sujet, mais sans succès. Et ça commençait à m'agresser. Un soir, alors que A. et moi étions en train de lire dans notre lit, nous entendons la voisine qui commence à s'égosiller. Sourire en coin. Que faire d'autre? Ça se prolonge. "Hhhun-hhhhun-hhhhun-hhhhun-hhhhhun". A. et moi finissons par avoir le fou rire, et essayons de couvrir nos couinements. Et puis, ça devient agaçant. Une peu tannée d'entendre la voisine dont les expirations n'en finissent plus, je m'exclame, d'une voix beaucoup plus forte que ce que j'escomptais : "Lâche pas [le nom de son chum]! Tu vas y arriver!". J'ai dû virer pivoine. A., moitié hilare-moitié embarrassé, me donne une tape sur le genou : "Chhhhuutttt!" Nous tendons l'oreille. Rien n'a changé dans la cadence. Ouf! Faut dire que dans leur vacarme, même si l'insonorisation n'est pas bonne, ils ne doivent pas nous entendre.

L'expiation vient enfin (!). A. et moi cherchons toujours à calmer notre fou rire. Quelle soirée!

Pour vous rassurer, je peux vous dire que l'histoire d'amour de ma voisine s'est terminée peu de temps après (peut-être les performances mitigées de son amant l'ont déçues? Après tout, ça été long avant de...!). Et ensuite, elle est restée célibataire. Encore ouf!

Les écluses...

Esprit de contradiction. Il fallait bien que je dise que je n'arrivais pas à écrire pour que l'inspiration s'empare de moi et que je ne sache plus m'arrêter.

Ça va se stabiliser... Je pense...