Monday, November 3, 2008

Mauvaise assomption

Vendredi, il y a deux semaines, A. et moi devions, avec un couple d'amis, aller voir les lanternes Chinoises au Jardin Botanique. J'essaie d'y aller à tous les ans. Or, ce soir-là, rien n'est arrivé comme prévu. Nous sommes partis de la maison fort tard, et une fois dans la voiture, nous avons réalisé que nous allions devoir courir si nous voulions souper ensemble et aller aux lanternes ensuite. Finalement, on a opté pour un souper au resto bien relax (A. était fatigué et tendu) qui s'est avéré fort agréable.

"Ça ne te déçoit pas trop, pour les lanternes?" m'a demandé mon amie qui savait que je voulais vraiment y aller. J'ai secoué la tête : "C'est pas si grave. On a encore le temps de se reprendre. Vendredi prochain, je ne peux pas. C'est la fin de semaine où mon frère revient d'Europe et on ne veut pas le manquer. Le vendredi d'après, c'est le jour de l'Halloween. C'est la dernière fin de semaine pour aller voir l'exposition (ce qui cause parfois un rush), mais comme y'a plein de monde qui vont faire la tournée avec les enfants, ou qui vont avoir des partys, ça ne devrait pas poser problème". La question était donc réglée, on allait se reprendre à l'Halloween pour les lanternes.

Quelle erreur! Quand nous sommes arrivés vendredi soir au Jardin (nous avons garé la voiture dans le stationnement sur Sherbrooke, entre Pie-IX et Viau), nous n'avons pas eu tant de misère que ça à nous trouver une place. Par contre, une fois hors de la voiture, nous constatons qu'il y a une bonne file à la petite machine qui donne les vignettes pour le stationnement. Regard à gauche, puis à droite. Au fond, il y a une autre machine, et il n'y a personne. Nous nous empressons d'y aller. Un couple passe en avant de nous et atteint la machine convoitée avant notre groupe. Nous les voyons alors rebrousser chemin. "Ça ne fonctionne pas?" demande A.. Ils nous font signe que non. Zut! Nous revenons sur nos pas et reprenons place à la queue de la file.

C'est long. Le petite dame qui se trouve devant la machine semble avoir de la difficulté avec sa carte de débit. Soudain, le couple qui nous avait dépassé tout a l'heure revient nous voir : "Il y a une autre machine à l'entrée, et il n'y a pas de file". Clin d'oeil. Nous les remercions et filons discrètement dans la direction indiquée. Cette marche nous force à faire incursion tout près des guichets d'entrée. C'est là que nous déchantons. Non seulement le chemin de corde-et-poteaux qui fait serpenter la file est il plein, mais il y a tant de monde qu'une belle ligne de visiteurs trépidants s'étirent à l'infini! Incrédules, nous poursuivons notre marche pour voir jusqu'où va cette ribambelle humaine, et nous sommes bien forcés d'admettre qu'elle se rend pratiquement au-delà du bâtiment administratif. Plus d'une heure d'attente, c'est certain. Et par-dessus le marché, qu'elle genre de visite cela implique! Une foule compacte qui se presse sur les sentiers, qui bloque la vue, et qui vous bouscule pour s'approcher ou simplement pour se frayer un chemin à travers la masse humaine.

Échange de regard. Non, ça ne tente plus à personne. Tant pis pour les lanternes!

Alors voilà. Halloween ou pas, ça n'influence pas l'achalandage. Les lanternes, faut vraiment y aller début octobre si on veut en profiter!

Friday, October 31, 2008

This is Halloween! This is Halloween! Pumpkins scream in the dead of night...






NON!!!!

Ben oui, le cauchemars commence. Ce matin, j'ai eu droit à ma première pub de Noël. Moins pire que mon amie Sofy, qui, selon son blogue, s'en était déjà tapée une hier.

En plus, c'était une pub recyclée, tout pareille que l'année passée (je vous dis pas laquelle, il est hors de question que je fasse de la pub à la pub! ;)). Ça m'énerve quand on nous ressasse les mêmes pubs over and over again. C'est comme pendant le hockey... Ça fait combien d'année qu'on nous refile les mêmes grmbl de pub plate de Wal-Marde? Oui, je sais, je radotte! ;)

Sinon, pour les pubs d'hiver (surtout les annonces de pneus), je trouve ça idiot qu'elles ne soient pas filmées l'hiver. Je veux dire, au Québec, on sait ce que ça a l'air, l'hiver et la neige, alors le styro-mousse, il ne m'impressionne drôlement pas. Oui, j'admets que tourner en extérieur dehors, l'hiver, ça doit demander plus d'organisation que remplir un terrain de fausse-neige, mais n'empêche... Oh, et puis, de quoi je me plains! Un mensonge de plus dans une pub, c'est pas grand'chose.

Faut m'excuser, je suis cynique aujourd'hui!

Friday, October 24, 2008

Grmbl grmbl...

Je suis vexée. Hier, je voulais écrire un post et Blogger était down alors, je ne l'ai pas fait. Et aujourd'hui, je ne trouve plus ce que je voulais écrire! Mozus de mémoire gruyère!

Oh well... Je vous balance donc quelques observations en vrac, et on verra bien! ;)

Fin de semaine de pluie a l'horizon. Bien que ça soit autrement dommage, ça fait presque mon affaire. Je m'en vais voir mes parents en fin de semaine. Ceux-ci vivent dans les Laurentides, aux alentours de Saint-Sauveur, et donc d'un coin hyper touristique, alors les routes sont toujours engorgées au maximum. Un trajet qui devrait prendre autour d'une heure peut souvent nous prendre près de deux heures, avec les bouchons et les travaux. J'ai horreur de ça, car il n'y a rien qui me donne plus le mal des transports que le avance-arrête occasionné par les bouchons de circulation. Mais lorsqu'on annonce une fin de semaine so-so, les gens sont moins portés à chercher l'air Laurentien, et c'est tant mieux pour moi!

Les Américains sont de perpétuelles sources d'amusements (et souvent de découragements). Par exemple, en ce moment, c'est la série Mondiale de baseball. Or, dans la MLB, il n'y a que les Blue Jays de Toronto qui ne sont pas une équipe américaine. Il est où, donc, le "monde" là-dedans? Mais bon, j'imagine que, quand on est le nombril du monde, ben, on a le droit de dire ce que l'on veut! ;)

J'ai écouté cet après-midi un reportage sur la baisse inquiétante des populations de requins à travers les océans du monde suite à la surpêche. Bon, évidemment, c'était un truc un peu mélo, avec des grands discours écolo, mais c'était tout de même intéressant. Voici quelques faits que j'ai retenu, en vrac :

- Les requins sont responsables, en moyenne annuellement, de la mort de 5 personnes à l'échelle du globe. Les tigres et les éléphants causent la mort d'une centaine de personnes par années. Selon ses statistiques, vous avez plus de chance de vous faire frapper par la foudre que de vous faire mordre par un requin.

- La population des requins a diminué de 90% lors des 100 dernières années à cause de la surpêche. Le temps que j'ai écouté ce reportage (2h), on avait tué dans le monde environ 15 000 requins.

- En Asie, un aileron de requin peut valoir jusqu'à 450$/lb.

- Le commerce des ailerons de requins est l'industrie la plus lucrative après le commerce de la drogue.

- Pourquoi c'est si grave, la pêche aux requins? D'abord, au-delà du simple principe de vouloir sauvegarder les espèces de l'extinction et d'appauvrir notre biodiversité, le problème de la diminution de la population des requins a un effet direct sur l'avenir de la planète. 70% (me semble, je ne suis plus sûre du chiffre) du gaz carbonique est filtré par le phytoplancton. Or, sans les requins pour régulariser les populations de poissons qui s'en nourrissent, le phytoplancton risque aussi l'extinction, et ça, ça veut dire une catastrophe au niveau de l'effet de serre!

Intéressant, non? Cela dit, je vous rapporte les faits tels que présentés dans le film, c'est à dire du point de vue d'activistes acharnés, et quoique je ne doute pas que la situation soit catastrophique, je mets tout de même un petit bémol sur ses affirmations.

Sinon, ce que je n'aime pas de ces documentaires, c'est qu'ils sont assez monolithique : tuez les requins, c'est mal, donc ceux qui tuent des requins sont des méchants. Je ne veux pas nier qu'il existe sur cette planète, malheureusement, une bonne portion de gens sans scrupules, mais dans toutes les causes il existe des victimes des deux côtés. Bref, s'il existe des gens qui s'en mettent plein les poches avec les ailerons de requins, il reste que si les pêcheurs du Costa Rica ou d'ailleurs ne mourraient pas de faim, ils seraient sûrement beaucoup moins tentés d'embarquer dans le braconnage. Oui, une bonne partie de la solution vient de la sensibilisation des gens envers le problème, mais une autre partie viendra d'une répartition équitable des richesses de notre planète.

Que faire, donc, en temps que personne semsibilisée? Bien sûr, vous pouvez vous engager dans Greenpeace et partir en bateau 1 ou 2 ans pour lutter de façon plus ou moins extrêmes contre le braconnage, mais je doute que ça soit à la portée de tout le monde (et puis, même si j'aime notre planète et toutes les formes de vie qui y vivent, je suis plus ou moins d'accord avec les méthodes radicales employées par certains groupes surmotivés). Dans le plus réaliste, il y a des choses simples que l'on eut faire en tant que consommateur. D'abord, évidemment, s'abstenir d'acheter du requin à l'épicerie et au resto (et même montrer son indignation aux commerçants qui vendent sous quelques formes que ce soit [nourriture, médicaments] des produits à base de requin. Mais vous pouvez aussi étendre vos habitudes et favoriser les comportements responsables des pêcheurs en choisissant ce que vous mettez dans votre assiette.

Par exemple, si vous avez envie de poisson, favorisez le pangasius ou le tilapia, qui sont deux poissons de cultures, herbivores, donc dont les populations destinées à la consommation sont adéquatement controlées et qui ne sont pas non plus nourris avec les rejets de la pêche irresponsable. Choisissez des crevettes qui ont été pêchées dans des eaux froides de l'Atlantique, là où la réglementation est plus stricte; on y pêche de façon à protéger les fonds marins. Et puis, ça vous permet d'encourager l'économie locale en favorisant les petites crevettes de Matane, ou sinon, vous pouvez trouver hyper facilement des crevettes du Groenland qui sont délicieuses.

Pour d'autres idées, vous pouvez consulter le document suivant :

http://www.greenpeace.fr/presse/oceans/GuideEco-Conso.pdf

Sans vous tapez la totale, vous y trouvez tout de même une liste des poissons à éviter (y'a le flétan là-dedans, sniff, sniff...), de même qu'un tableau des périodes de reproduction des poissons de consommation courante, donc vous savez à quel période de l'année il vaut mieux éviter de les consommer.

Sinon, il reste les mêmes consignes que d'habitude : achetez localement, favorisez les produits équitables et, si possible, favorisez le bio lorsqu'il est achetable!

Bon, ça va, j'ai fini de jouer à la moralisatrice! ;)

Sinon, j'avoue que j'ai un faible pour les documentaires animaliers. Je vous l'ai dit, j'ai toujours eu un faible pour les animaux, des pratiquements toutes les espèces. Ce que j'aime dans ce que je vois récemment, c'est une hausse du respect que l'on accorde à des bestioles de tous genres. Ainsi, plutôt que de nous dépeindre le grand requin blanc comme une mindless killing machine, des chercheurs ont récemment découvert que les grands blancs chassaient parfois en coopération, ce qui laisse croire qu'ils pourraient avoir une forme de hiérarchie ou d'organisation sociale. On a aussi récemment prouvé que le crocodile était beaucoup plus intelligent que l'on ne le pensait, et possédait une ouïe admirable, car dans un jardin zoologique, des gardiens ont réussi à apprendre à des crocos à reconnaître leur nom et à performer quelques tours. On soupçonne que les variations kaléidoscopiques de l'encornet géant (Humboldt squid) sont une forme de language. Bref, on s'enthousiasme de la complexité des bêtes qui nous entoure, et on ne les considère plus avec la simplicité qui a fait que pendant longtemps, on a cru que les dinosaures étaient des monstres patauds et sans cervelle, que les hyènes étaient des charognards puériles, que les oies étaient des "têtes de linotte", etc... On essaie de nous représenter les animaux comme ils le sont vraiment, avec leurs forces et leurs faiblesse. Maintenant, faudrait juste pouvoir mettre fin à toutes ses manigances dans les tournages et on aurait droit à de l'information qui n'est pas (moins) biaisée! ;)

Bon ben, je vous ai encore pondu un roman...

Monday, October 20, 2008

Andrei Kostitsyn

J'avoue que ça me sidère...



Je n'ai pas vu le match de samedi. A. et moi avions des ami(e)s à la maison, et le hockey n'était pas de mise, mais lorsque j'ai su ce qui s'était produit lors de la partie, je suis allée sur Youtube pour voir de mes propres yeux cette fameuse mise en échec de Sauer sur A. Kostitsyn. Ouch!

Ce que je trouve ahurissant, c'est que lorsqu'il se produit un incident du genre, selon les commentateurs, c'est toujours la faute de celui qui se fait plaqué, et jamais la responsabilité de celui qui plaque. À RDS, Benoit Brunet s'est empressé de dire que c'était Kostitsyn qui n'aurait pas dû regarder où allait sa passe, mais qu'il aurait dû regarder droit devant lui. Et ensuite, Brunet insiste que la mise en échec était légale. Mouais...

Bon, d'accord, quand on passe, faut pas regarder où va la puck mais continuer de regarder devant soi. Je veux bien. Mais quand on s'élance sur un gars pour l'étamper dans la bande, on ne devrait pas jeter un oeil sur comment sa tête est positionnée? On ne devrait pas réfléchir à "comment " on va plaquer, et à ce que ça va faire à l'autre joueur?

Je sais, je sais. Si on demande aux joueurs de ne pas plaquer ceux qui sont mal placés, ça va devenir un moyen de défense et quand un type va être le long de la bande, il va se positionner de façon à ce que l'on ne puisse pas l'étamper sans risque. Reste que, pour moi, ça serait quand même mieux de tolérer un peu d'abus que de risquer des accidents du genre.

Et puis, je dis accident, mais on s'entend pour dire que Sauer ne mérite pas le bon Dieu sans confession (quoiqu'en dise Benoit Brunet!). Clairement, on le voit intentionnellement frapper Kostitsyn au visage avec ses poings. Et avec la swing qu'il s'est pris (on voit que Kostitsyn, qui n'est tout de même pas tout p'tit, est littéralement soulevé de terre, ses patins montant à la hauteur de la bande!), il avait la ferme intention de sérieusement le malmener. J'imagine bien que Sauer ne voulait pas mettre Andrei dans cet état, mais il voulait le brasser "ben comme 'faut", et si pour se faire, il devait marcher sur la ligne (et peut-être même la dépasser des orteils), il ne s'en faisait sûrement pas un cas de conscience.

Alors voilà. On est au début de la saison, alors, pourquoi est-ce que l'on ne fait pas de ces incidents-là des exemples? Ou bien il faut encore que des joueurs se tapent des commotions cérébrales et manquent la saison au complet avant qu'on commence à parler d'être plus stricte dans l'application des règles? Ben non! Sauer n'a même pas été pénalisé!

Borderline + blessure = punition. C'est comme ça que je ferais marcher ça, moi.

Ça n'est pas que je veuille que le hockey devienne un sport sans contact (ça serait assez irréaliste anyway), mais faudrait quand même essayer de mettre de l'avant des règlements qui garantissent un minimum de sécurité aux joueurs. Personne n'aime voir un athlète se blesser, non?

Tuesday, October 14, 2008

Imposition

C'est drôle, les choses qu'on s'impose, des fois.

Y'a pas tellement longtemps, sur Facebook, j'ai eu un Friend request d'un gars qui était au primaire avec moi, et que je n'ai pas vu depuis environ 20 ans (ça ne me rajeunit pas, tout ça...). C'était un garçon gentil, timide au possible, avec un talent en dessin inimaginable. Il avait une drôle d'allure, aussi. Tout petit, avec la peau un peu frippé, les yeux creusés, les cheveux noirs et raides. C'était un peu un outcast, il n'avait pas de people skill, mais comme j'étais plus ou moins dans la catégorie outcast aussi, on s'était plus ou moins lié d'amitié. Je dis ça comme ça parce que, petite, j'étais plutôt solitaire et je ne me liais pas facilement avec les gens. J'avais ma petite soeur de qui j'étais plus proche que je n'aurais pu l'être de toute autre personne, et ça me comblait amplement.

C'est un peu comme ça encore aujourd'hui, je dois dire. Je suis toujours hyper proche de ma soeur (et maintenant je le suis aussi de mon frère). Je suis quand même plus sociable que je ne l'étais (même si je suis encore plutôt effacée), et j'ai maintenant plusieurs véritables ami(e)s, mais mon cercle social reste assez restreint. Par choix. Parce que les ami(e)s que j'ai me comblent déjà et que je n'ai jamais vraiment envie d'être entourée de myriades de gens. Je suis "privée", faut croire...

Anyway, je m'égare. Le type en question, donc (je vais l'appeler D.), m'envoie un Friend request sur Facebook, avec un message à mon attention. Ce message, je le lis d'abord en souriant, puis, en fronçant les sourcils. Parce que si au départ j'étais contente d'avoir des nouvelles d'un ancien camarade, ce que le message de D. contient me trouble. Ça a quelque chose d'intuitif, ce trouble. Un inconfort, je dirais. Dans son message, D. me dit que je suis une des cinq seules personnes qu'il avait envie de retrouver sur Facebook. Il me dit aussi qu'il n'a jamais cessé de se demander ce que je devenais, et que chaque fois qu'il passait devant mon ancienne maison, il ne pouvait s'empêcher de penser à moi. Rien de particulièrement troublant, je le concède. Or, ce qui me dérange dans tout ça, c'est que les gars de ma classe écoeuraient D. (et moi aussi par la même occasion) en disant qu'il était éperduement amoureux de moi. À l'époque, ça ne me faisait rien, puisque D. me disait que c'était pas vrai et que je le croyais, mais maintenant...

En fait, je crois que cette soudaine méfiance vient du fait que j'ai déjà repris contact avec un gars qui était amoureux de moi à une certaine époque, et que ça a été une expérience qui s'est avérée désagréable au possible au bout du compte. Chat échaudé craint l'eau froide, qu'on dit. Ou bien, once bitten, twice shy.

Bref, appellez ça de la paranoïa si vous voulez, mais ça m'a fait peur. J'ai eu l'impression définitive que, si ce type pensait à moi depuis tout ce temps, et que j'étais une des seules personnes qu'il voulait revoir, c'était probablement parce qu'il s'imaginait que je pouvais encore penser à lui moi aussi, et qu'il espérait tenter sa chance avec moi. Après tout, s'il n'avait pas changé, il n'avait probablement pas plus de succès avec les gens aujourd'hui qu'avant, et qui sait s'il avait jamais réussi à se trouver une compagne, ne serait-ce qu'une fois dans sa vie. Bref, j'avais pas envie de seulement prendre la chance de lui répondre, juste au cas où mon instinct était bon. Once bitten, twice shy, je vous l'ai dit.

Et bien, franchement, je me suis sentie hyper coupable pendant plusieurs jours. J'arrêtais pas de me dire que je n'étais pas correcte de poser un jugement gratuit du genre, que je m'inventais des peurs pour rien, que ça n'était pas vraiment correct pour D. (qui voulait probablement seulement avoir de mes nouvelles et savoir ce que je devenais) de l'ignorer de la sorte pour un caprice, que je devrais plutôt profiter de l'occasion pour renverser la vapeur et faire face à ma peur de revoir un gars qui aurait peut-être eu des sentiments pour moi à l'époque, etc, etc.

J'avais vraiment l'impression que je devais lui répondre, coûte que coûte. J'en ai parlé avec ma mère, tellement ça me tracassait. Au départ, je crois qu'elle se disait un peu comme moi que je ne devait pas laisser une mauvaise expérience avec un ancien amoureux m'influencer de la sorte, puis, elle a fini par me dire : "Pourquoi tu ne te fis pas à ton instinct? Clairement, tu n'as pas envie de reprendre contact avec cette personne, alors pourquoi tu t'en fais autant"?

Et au fond, c'est là que je me suis dit : "Je ne lui dois rien, à ce type". Moi aussi, j'ai retrouvé des gens sur Facebook qui n'ont jamais répondu à mes requests. Peut-être parce qu'ils n'ont pas envie de reprendre contact, peut-être parce qu'ils n'utilisent pas leur compte, qu'est-ce que j'en sais? Mais bon, c'est leur choix (ou pas), et tant pis! Alors, mon choix à moi, c'est de laisser faire. Si D. veut seulement des nouvelles, c'est dommage. Mais de mon côté, même si les chances sont hautement minimes que ce soit autre chose qui ait motivé D. à m'écrire, je n'ai juste pas envie de prendre le risque. Et puis, franchement, j'étais tellement obnibulée par toute cette histoire d'impression qu'au fond, j'ai oublié le plus important. J'en ai vu d'autre, sur Facebook, des gens que j'ai connu il y a longtemps, au primaire. Et je n'avais pas plus envie de reprendre contact avec eux qu'avec d'autres. C'est pas parce qu'on s'est connu à une époque qu'on est automatiquement obligé de reprendre contact maintenant. Les gens qui je voulais retrouvés, je les ai cherchés. Les autres, non. Alors, pourquoi je m'impose cette obligation de devoir rendre des comptes et donner des nouvelles à du monde que je ne voudrais pas vraiment revoir de toutes façons?

Élections!

Que j'en pogne pas un de vous autre à ne pas aller voter! Je ne vais pas vous ressasser les histoires de "c'est votre devoir de citoyen" (même si c'est exact), mais j'insiste sur le fait que, les élections, c'est le seul moment où on peut dire au Gouvernement ce que l'on pense de lui, et dans une certaine limite, ce que l'on veut, ce que l'on attend de lui.

Surtout cette élection-ci, alors que les enjeux semblent si importants.

Vous trouvez que les partis proposés sont tous "de la merde". Fine, vous avez le droit. Mais ça n'est pas une excuse pour se sauver du devoir électoral. Allez annuler votre vote si c'est ce que vous pensez vraiment, mais allez-y! C'est important.

ALLEZ VOTER!!!

Thursday, October 9, 2008

Je suis hantée!

Ça a beau être le temps de l'halloween, temps de l'année où l'on s'attend à trouver sur son chemin des choses plus ou moins épeurantes, mais y'a quand même des limites à ce que l'on peut endurer. Parce que, voyez-vous, c'est aussi le temps des élections, et parce que, dans mon comté, c'est Justin Trudeau qui est notre candidat libéral. Brrrrr.... Chaque fois que je sors de la maison, je suis répétitivement confrontée à son affreux minois souriant. Je dois endurer de voir sa bette dans tout le quartier. Et franchement, Y M'ÉNERVE! Je suis hantée par Justin Trudeau!

Mais ça n'est pas le pire. Ce soir, c'était mon cours de japonais. Après une étourdissante séance de construction de phrases, nous avons poursuivi la leçon en étudiant l'alphabet katakana. Pour tous ceux qui sont en train de faire wuzza wazza?, je m'explique : il existe deux alphabets en japonais. Le premier, le hiragana, sert à écrire les mots japonais alors que le second, le katakana, est employé pour écrire les mots qui viennent d'autres langues (principalement de l'anglais ou du chinois).

Or donc, pour nous pratiquer à lire le katakana, notre prof nous a donné une série de mots à traduire qu'il avait pris dans un journal torontois. Faut me voir, penchée sur la feuille de papier, concentrée, à essayer de prononcer à haute voix des syllables difficilement identifiables (parce qu'en katakana, il y a beaucoup de syllables composées de deux symboles). Nous sommes dans la politique : "Ji... Yu... Jyu? Djyu? Ju?.. Ju! S... Si... Ta... Ti... et ça, c'est un «so» ou un «n»?". Et j'ai A. qui est à côté de moi (qui lui sait déjà lire le katakana) et qui ricane. "C'est un «n», qu'il me dit. Lis-le à haute voix, tu vas l'aimer tout particulièrement". Je fronce les sourcils, bien entendu : "JU-SI-TI-N... Ah merde! Justin Trudeau"! Ben oui! Même dans les journaux japonais de Toronto, il trouve moyen de faire parler de lui! Grmbl!

Vivement que les élections passent!

Tuesday, October 7, 2008

Il ne lui manque qu'un casque de Valkyrie...

Cette annonce me fait toujours sourire, parce qu'elle me fait toujours penser à une autre "Olga", assistante d'une certaine prêtresse de Torkolm, qui devait avoir toute l'allure et la délicatesse de celle de l'annonce :

The world is just awesome

J'aime beaucoup cette campagne de pub du Discovery Channel :

Monday, October 6, 2008

En attendant le retour en force...

...voici le retour en farce :



Beurk...

Je déteste avoir la grippe. Les sueurs froides, la toux cinglante, les sinus en grève... Je déteste respirer avec toute la discrétion d'une locomotive à vapeur!

Si ce n'était que ça, à la limite. C'est l'automne, la température chute, il pleut... On s'y attend. La première grippe de l'année, elle est toujours féroce. Or ce qui me choque, c'est les circonstances dans lesquelles je l'ai eue, cette grippe.

Ça doit bien faire 5 ans que je n'avais pas pris de vacances. Je sais que l'on peut arguer que ma charge de travail n'a rien à voir avec celle de la majorité, que je n'ai pas de pression, pas de deadline, pas d'épée de Damoclès au-dessus de ma tête à savoir si je garde mon travail ou pas... C'est vrai. Mais n'empêche, ça faisait 5 ans que je n'avais pas pris une semaine entière, sans culpabilité, à faire ce que je voulais, quand je voulais, comme je voulais (parce que même si pendant les vacances d'A., on sort, on voyage, etc, c'est quand même moi qui ramasse, qui lave et qui cuisine dès qu'on est à la maison). Alors voilà. Ça allait être mon anniversaire, et j'avais envie de me reposer comme il faut, égoïstement peut-être, mais je m'étais promis du "fouarage" total, des gourmandises, des caprices, de la démesure, etc. Et bien, après deux jours de vacances, voilà que mon nez se transforme en champelure qui fuit, ma gorge en volcan où l'éruption menace, mon dos en chambre de torture et mon corps entier en polar bear (alternance entre rivière glacée et sauna).

Beurk. Que dire de plus?

Ça fait près d'une semaine, et je remonte enfin la pente. Je suis vivante. Ça va aller. Je vous promets un retour en force! ;)

Friday, September 19, 2008

Chien et oméga 3

C'est quelque chose qui me sidère. Je viens de voir l'annonce de bouffe César à la télé (série d'annonce qui m'énerve particulièrement). Voilà que maintenant, parce que les omégas 3 sont bons pour l'homme (et y'a encore rien de vraiment prouvé, je le signale), on se met à en faire bouffer à nos animaux...

Je m'excuse, mais je n'ai pas les mêmes besoins nutritifs qu'un chien, et encore moins ceux du chat qui est carnivore. Alors pourquoi ils auraient besoin d'oméga 3, nos bestiaux? Y'en a marre de l'anthropormophisation des animaux. Mes chats, ce sont des chats, pas mes enfants! Je suis leur maîtresse, pas leur maman. Oui, ils ont chacun leur personnalité, mais ça n'en fait pas des êtres humains pour autant. Oui, je les adore, mais je ne les traite pas comme mes égaux. Je les traite comme des chats.

Franchement, se faire une "soirée de fille" avec sa chienne... Pas fort! ;oP

Satyre

Vous connaissez Non Sequitur?







Et tant qu'à être dans la satyre :

Matinale

Ce matin, je m'éveille d'un rêve étrange au possible (pas besoin de drogue pour moi, mon subconscient excelle dans le domaine de l'incohérence et du "trip"). Le cadran lumineux indique 5h32. Ah non! Je ne veux pas me lever si tôt! Moi, d'habitude, je me lève entre 8h30 et 9h alors...

Je tourne. Je tourne. Bastet est couchée tout près de ma tête et elle ronronne vivement. Distraitement, je lui flatte le dessus de la tête (comme elle aime). Mauvaise idée. J'ai maintenant à côté de moi un moteur à réaction!

Je n'ai pas envie de me lever. Je me couche sur le côté, sur le ventre, sur le dos, sur le côté... Rien à faire. Ma nuit s'arrête ici. Avec tout ça, il est presque 6h30.

Ultimement, c'est la faim qui me tire du lit. J'ai soupé très légèrement hier, et je m'en ressens maintenant. Ça gargouille, là-dedans.

Je m'assis sur le lit. J'aimerais pouvoir dire que je suis toute engourdie par le sommeil, que je devrais me recoucher, mais non. Mon esprit est limpide, mon corps prêt à se lever. Debout, alors!

Bastet proteste d'un "Miaou!" bien senti. "Où tu vas? qu'elle me dit. On était bien, là, non"? Sourire. Nouvelle caresse sur sa tête velue, et tout doucement, je quitte la chambre sur la pointe des pieds (emportant avec moi une couverte) pour ne pas réveiller A. qui dort encore à poings fermés.

Il a le sommeil lourd, A.. Des fois je me dis qu'il pourrait dormir pendant une tornade...

Privés de chaleur humaine, la cuisine et le salon m'offrent une bouffée d'air frais. J'ai bien fait d'amener une couverte avec moi (elle est en imitation de mouton; A. l'a eu dans un échange de cadeaux qui aurait sûrement mérité un post à lui tout seul si j'avais eu ce blog dans le temps...).

Saturne, l'appétit avide, se rue vers moi en poussant de petits miaulements plaintif. "SSShhhhttt!" je lui intime. Piteux, il s'en va se coucher sur son coussin.

J'ouvre le frigo. Jus de fruit, fromage, compote de pomme. Ça devrait me faire tenir le coup jusqu'à ce qu'A. se lève. Direction salon : objectif divan. Je m'y installe le plus confortablement possible, avec la couverte sur les jambes pour ne pas avoir froid. J'allume d'abord le portable, puis la télévision. Météomédia. Il fait 6 degré dehors. Brrrr... Jéteins la télé.

Saturne s'impatiente. Il sait qu'il va manger. On le nourrit toujours en se levant. Je me lance dans le rituel habituel (voir le post précédant). Ce n'est pas mauvais, au fond, qu'il mange tout de suite, mon gros chat. En fin de semaine, je sors de la ville. MH, pour ceux qui savent ce que ça veut dire! ;) Par contre, sortie = jeûne, pour Saturne. Parce que quand on quitte, on ne peut pas lui laisser de bouffe, puisqu'il essaie de tout manger d'un coup et qu'il vômit à la grandeur de la chambre (pas un retour particulièrement intéressant, je vous jure!). Alors voilà, il a droit à une petite portion, et puis c'est tout. Mais là, en me levant tôt, ça me permet de le faire manger une fois de plus dans sa journée, puisqu'il remangera à 9h, comme d'habitude. Ça va lui faire un fond, au moins, pour tenir le temps qu'il sera tout seul.

D'ailleurs, ce matin, comme tous les autres matins, il engouffre son repas en un temps record. Repus, il est content. Il me voit alors sur le divan, au chaud sous ma couverte. Je vois l'envie dans ses yeux. D'une main, je tapote les coussins : "Viens Saturne! Embarque"! Il ne se fait pas prier! Comble de plaisir, je soulève la couverte et l'habrille. Il est heureux, mon gros minou.

Et moi, alors? J'ai pas envie d'écouter les informations ce matin. Encore des mauvaises nouvelles et des affaires d'élections (qui sont d'ailleurs de mauvaises nouvelles en tant que telles). Nope! Pas ce matin.

Au lieu de cela, je vais écrire ce que j'ai fait à mon lever. Et, avant de tomber dans une mise en abîme, je vais arrêter ça ici! ;)

Grmbl de Shmaturn!

Ça fait littéralement des années qu'on fonctionne de la sorte. Avant de nourrir Saturne, on le fait grimper sur une chaise et il n'a pas le droit d'en descendre tant qu'on ne le lui a pas permis. Ça vous semble un peu bizarre comme rituel? Et bien, le jour où vous vous serez foulé la cheville parce que votre gros chat vous courrait dans les pattes alors que vous essayiez de lui amener sa bouffe et que vous avez piqué toute une plonge (avec la bouffe qui revole partout, bien entendu ;)), vous m'en reparlerez.

Sinon, je le répète, ça fait des années qu'on fait ça. Pas embarqué sur la chaise? Pas nourri!

Et bien, le Saturne, chaque fois, mais CHAQUE fois encore, il niaise, il tourne en rond, il lambine, et finalement, il monte de mauvais gré, les oreilles par en arrière et les yeux plissés avec l'air de dire : "Vous voyez pas la torture que vous me faites endurer chaque fois"?

Grmbl de chat!

Wednesday, September 17, 2008

Mouhahaha!

Ces jours-ci, j'ai surtout besoin de rire...




Tuesday, September 16, 2008

Quelques Lolcats

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Chair moustiques

J'ai une chair à bibittes. Je dois dégager un parfum irrésistible pour les bestioles; des phéromones qui disent :"attention! vraiment délicieux"!

Pourquoi j'affirme ça aujourd'hui? Parce qu'hier, j'ai pris le temps de compter. En fin de semaine, j'avais des amis qui se mariaient (et quel mariage ce fut! ;)). Mariage médiéval. La cérémonie se faisait dehors, et avec ma robe de velours, j'avais les jambes bien exposées. Et bien, que sur les jambes, je me suis faite piquée 7 fois! 7 fois! Et A., lui, n'a pas une seule mozus de piqûre!

Grmbl...

Monday, September 15, 2008

La mer...

Comme je m’ennuie de la mer! L’odeur saline qui s’accroche aux narines, le sable qui se sauve sous les pieds, le vent qui joue avec les cheveux, les faisant s’ébattre follement... Je m’ennuie du chant des oiseaux marins, du bruits des vagues qui caressent la plage, des coquillages que découvre l’oeil attentif... J’ai envie d’avoir les orteils dans une eau souvent si froide qu’elle engourdie la peau, et d’en rire joyeusement, de perdre des heures à contempler le rivage et l’horizon qui se confondent, de me baigner d’un soleil pur, sans ombres...

Les insomniaques s'amusent...

Daniel Bélanger, il sait vraiment pas de quoi il parle! :oPPP

Thursday, September 11, 2008

11 septembre

C'est le 11 septembre aujourd'hui. Je ne veux pas tomber dans les discours grandiloquants, tragiques ou patriotiques, mais je le souligne quand même. Je ne veux pas pointer du doigt, dénigrer, valoriser, justifier, mais je le souligne quand même.

Il y a 7 ans, je me souviens, j'étais au Cégep du Vieux-Montréal. Je venais de finir mon cours du matin, et j'appelais A. pour lui demander je ne sais plus quoi. C'est lui qui m'a dit : "Tu as vu ce qui s'est passé? Il y a un avion qui a foncé dans le World Trade Center, peut-être même deux. C'est horrible"! À ce moment-là, on ne savait pas encore ce qui se passait vraiment.

Sur l'heure du dîner, les gens ne parlaient que de ça. La situation se précisait. On savait pour l'avion du Pentagone, pour celui qui s'était écrasé ailleurs que sur une cible précise. On avait les premières approximations du nombre de victimes. Terrorisme. Le mot était sur toute les lèvres. Il régnait un mélange d'incompréhension et d'incrédulité dans le Cégep tout entier.

Une de mes amies était en panique. Son père était en voyage aux États-Unis depuis quelques jours, et il devenait revenir par avion au Canada dans le courant de la matinée. Elle était sans nouvelles de lui, et elle n'arrivait à rejoindre personne de sa famille pour qu'on lui donne le numéro du vol qu'avait pris son père pour savoir s'il était o.k.. Ouch...

Ironie, vous croyez? Cet après-midi là, dans mon cours de photo, on était rendu à étudier les oeuvres de Berenice Abbott, une photographe importante qui est devenue célèbre grâce à ses photos de New York. Tout l'après-midi, on a étudié ces photos. Drôle d'atmosphère, je vous jure.

Après mon cours, je suis rentrée à la maison. Je suis descendue au sous-sol. J'ai ouvert l'ordinateur, démarré Internet Explorer et lu les derniers comptes-rendus des événements.

Je me suis mise à pleurer. Pleurer de véritables sanglots. Pleurer, parce que ça me faisait mal en-dedans d'être confrontée à une réalité aussi terrible. Je ne pouvais pas croire que des êtres humains pouvaient haïr au point de faire une chose pareille à d'autres êtres humains.

Et malheureusement, ce 11 septembre a généré par ricochet encore plus de haine, encore plus de guerres, encore plus de morts...

C'est pour cela, que je souligne cette journée sur mon blog. Parce que pour moi, le 11 septembre, c'est là où nous mène ultimement la haine, l'incompréhension et l'intolérance. Et ce n'est pas là que j'ai envie d'aller.

Pacini

Hier, A. et moi on s'est gâté. J'avais des trucs à faire au Centre-Ville alors, après mes courses, je suis allée rejoindre A. à son travail et nous avons souper en amoureux, au Pacini qui est sur Saint-Denis, juste un peu en bas de Sainte-Catherine.

J'aime beaucoup la chaîne Pacini. Je sais, je sais, et j'en conviens : je vis à Montréal, alors il serait temps que je me déniaise et que, lorsque j'ai envie de manger une pizza ou un spag, j'ailles faire un tour dans la petite Italie, mais bon... Pacini, je connais (ah... facteur nostalgie!), j'aime (bonne bouffe, bonne sangria, bar à pain), et c'est à deux pas d'où A. travaille alors!

Mais bon, je ne voulais pas parler du Pacini pour faire un méa culpa, mais plutôt pour vous faire part d'une observation. Ça m'a fait sourire, hier. Il faut d'abord que je vous dise que le Pacini de la rue Saint-Denis est à "niveaux multiples". Au rez-de-chaussée, il y a le bar à pain et quelques tables. Quelques marches plus bas, il y a la section vitrée, qui fait office de terrasse l'été (c'est chouette avec toutes ces vitrines grandes ouvertes!). À l'étage, il y a quelques tables, les banquettes, et au fond, une autre salle à manger complète. Il y a une toilette a l'étage pour les gens en fauteuil roulant (et qui fait aussi office de lieu pour langer les marmots). Les autres salles de bain sont au sous-sol. On descend un escalier étroit pour se trouver dans un racoin avec deux portes : une avec une moustache et l'autre avec des lèvres pulpeuses. Et même lorsque l'on a franchit l'une des deux portes, il reste quelques marches à descendre (du moins du côté des dames!) avant d'arriver aux toilettes comme telles.

Ce qui m'a fait rire, c'est que, en bas de tout ça, il y a quand même chez les dames une cabine "standard" et une cabine "format chaise roulante". Or, vraiment, je n'ose même pas imaginer le périple que ce serait de descendre une personne handicapée dans ce racoin! Ma question est donc : pourquoi? Pourquoi mettre une toilette pour personnes handicapées alors qu'elle est totalement inateignable pour elles? Parce que les gens qui ont fait les plans n'y ont juste pas pensé? Parce que la loi interdit formellement qu'il y ait des toilettes "publiques" où il n'y a pas d'espace pour les handicapés, peu importe où cette toilette se trouve? Je ne le saurai sûrement jamais! ;)

Wednesday, September 10, 2008

Bouchon qui ne tourne pas rond

Hier, je me suis ouvert la main sur le bouchon d'une bouteille de jus de canneberges. À vrai dire, je me suis toujours demandé pourquoi les bouteilles de jus en plastique étaient aussi difficile à ouvrir? Peut-être est-ce seulement les bouteilles de jus de canneberges (c'est le seul jus que je prends dans ce format)? Parce que, que ce soit du Ocean Spray ou du Compliments, c'est pareil. Je dois forcer comme une malade pour en venir à bout, et souvent, avec mon petit gadget pour ouvrir les pots pour m'assister, sinon, nada! Et ce n'est pas parce que je n'ai pas de force dans les mains (c'est moi qui ouvre les bouteilles de bière de A. quand il n'en vient pas à bout)...

Anyway, ça n'est pas sur le bouchon comme tel que je me suis blessée, mais sur un petit morceau de plastique mal moulé sur le bord de l'anneau. Je me démenais pour ouvrir la bouteille, et quand enfin j'ai réussi à faire tourner le bouchon, ma main est partie d'un coup et c'est ainsi que je me suis coupée sur le petit bout de plastique. Pas tellement profonde, la coupure. Un peu de polysporin et un band-aid plus tard, ça ne paraît presque plus. Ce qui est chiant, c'est la position de la blessure : dans la partie inférieure droite de la paume, juste où débute le pouce. Dès que je manie quelque chose, ça m'achale. Grumble...

Reprises

Reprendre un classique, c'est toujours délicat. Souvent, on assiste à un massacre. À mon humble avis, pour bien reprendre une chanson, il faut soit en respecter le style, soit en respecter l'esprit. C'est à dire qu'on peut se l'approprier en la modifiant un peu, ou en la modifiant beaucoup. Bref, on ne fait pas juste ajouter un beat en arrière et prétendre que l'on est un génie!

Dans cette optique, je vous présente aujourd'hui deux remakes assez particuliers. Pour le premier, je n'ai pas encore décidé si j'aimais vraiment ou pas, mais je salue l'exercice. En fait, c'est surtout que l'ensemble est un peu "raide" pour mon oreille... Et pour l'autre, ben, c'est juste tellement délectable que, même si ça n'était pas parfaitement réussi, le côté humoristique l'emporte tellement qu'on s'en fout un peu! ;)




Et, dans le même esprit :

Friday, September 5, 2008

Besoin de sourire...

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Tuesday, September 2, 2008

Y'a un trou!

Alors que je suis en train d'écrire ce post, j'écoute l'émission "Cooking with the Wolfman" (j'écris pendant les pauses publicitaires, entre deux bouchées de mon lunch, alors je vous confesse que c'est loin d'être efficace!). C'est, vous l'aurez deviné, une émission de cuisine, mais ce qui la rend particulière, c'est que le Chef David Wolfman est un Amérindien et qu'en écoutant son émission, on apprend des trucs sur la cuisine traditionnelle des Premières Nations d'ici. Pas que ce soit l'émission du siècle (quoique la première saison a vraiment un certain charme avec son look bric-à-brac), mais tout de même, j'aime bien l'écouter pendant que je prépare mon dîner, ou pendant que je mange.

Mais bon... Je ne vous écris pas pour vous parler de "Cooking with the Wolfman" comme telle. Je veux plutôt commenter sur quelque chose qui me dérange et m'intrigue. La dernière saison de "Cooking with the Wolfman" a été tournée en 2005/2006. Depuis, l'émission est sur les reruns. Je n'ai rien contre les reprises, mais j'aimerais bien que celles-ci soient "complètes". Je m'explique : dans les reruns de "Cooking with the Wolfman", on vous passe d'abord les épisodes de la première saison. Puis, on vous passe quelques épisodes de la saison 3, quelques épisodes de la saison 5 et 6, puis on retombe à la saison 3, et on retombe à la saison 1. Rien de la saison 2 ou 4 (je le sais parce que j'ai consulté les listes d'épisodes sur le site web de l'émission, et pas juste le site d'APTN où l'émission passe). C'est comme "Buffy, the vampire slayer". Quand l'émission jouait à Z télé, on passait en boucle les saisons 5-6-7, mais jamais les autres. Ou comme TVA, qui nous passe toujours les 12 même films de Colombo alors qu'il doit y en avoir plus d'une centaine. Ou encore CBC, qui passe je ne sais quelles saisons de Frasier, dans le désordre. Une semaine, une des personnages est enceinte, la semaine d'après, elle accouche et celle ensuite, elle est redevenue enceinte de 9 mois. Super!

Je ne comprends pas. Pourquoi ne pas mettre les émissions dans l'ordre? Et les saisons au complet? Question de droits? Pour Frasier et les autres, je veux bien (ce qui n'excuse pas le désordre!), mais pourtant, pour "Cooking with the Wolfman", c'est APTN qui finance une partie de la production de l'émission alors, jamais je croirai, elle doit donc avoir les droits de passer tous les épisodes, non?

Oh well...

You do voodoo?

C'est drôle... Ce matin, je suis allée faire des courses (encore une fois, j'y vais assez tôt pour éviter la chaleur caniculaire qu'on nous prédit pour l'après-midi). Pas grand'chose. Un passage à la pharmacie (plus de shampooing!) et à la fruiterie (pour acheter du smoked-meat, parce que encore une fois, je doute qu'avec la chaleur qui sévit j'aie envie de faire chauffer autre chose que mon micro-ondes!). En revenant à la maison, je suis passée par la rue Châteaubriand plutôt que par la ruelle (ça reste plus agréable). Sur le trottoir, en avant d'une des maisons, des enfants s'étaient amusés à dessiner à la craie, sur le sol, des représentations d'eux-mêmes, visiblement. Et bien, je me rends compte au moment où je passe que je me trouve incapable de marcher sur les dessins. Je fais d'étranges enjambées pour éviter de mettre le pied sur un bras ou une jambe dessinée à la craie. Je ne sais pas pourquoi. Je ne vais tout de même pas faire mal aux enfants si je marche sur leur représentation? Au pire, je vais décevoir quelques marmots en abimant les images qui ornent le trottoir si j'y traîne les pieds. Quand même, je continue d'éviter les dessins à la craie...

J'imagine que c'est un peu comme cette superstition qui nous empêche de marcher sur les lignes du trottoir?

Thursday, August 28, 2008

Semaine éclectique

Je ne sais pas pourquoi, mais on dirait que cette semaine, je n'arrive pas à grand'chose. Pas que j'aie nécessairement plus à faire qu'à l'habitude, mais tout me semble laborieux. Ce matin, je me suis dit : "Je vais me faire du bien, je vais aller me balader au Marché". Ça m'a fait du bien, certes, d'aller fouiner dans les étalages de fruits et de légumes frais, de sentir le pain qui sort du four et de goûter à de nouveaux fromages, mais ironiquement, la seule chose que je m'étais dit qu'il fallait que je ramène (à savoir du chèvre frais), je l'ai oubliée! Oh well...

Cela dit, je n'ai même pas vraiment eu le temps d'écrire ici. J'avais toujours autre chose qui me trottait dans la tête, et franchement, je ne savais quoi écrire. Faut dire qu'à part mon capharnaüm mental, je n'ai rien à signaler d'intéressant.

Peut-être une petite note pour dire que nous sommes sur le point d'amorcer à 4e saison de Kaamelott (parce que nous avons drôlement abusé quand est venu le temps d'écouter la 3e), et que nous aimons toujours beaucoup.

Sinon, j'ai juste envie de partager avec vous quelques clichés pris récemment :




Friday, August 22, 2008

Erreur sur la personne, puisqu'il n'y a personne.

Il y a quelques instants à peine, mon oeil a capté le mouvement d'une ombre sur le store de ma chambre. J'ai cru qu'il s'agissait de quelqu'un. Ça n'aurait pas été la première fois, si certains d'entre vous se rappellent ma mésaventure avec un peeping Tom les tous premiers temps que nous étions établis dans notre appartement (une histoire moins pire que l'idiot qui a abîmé ma fenêtre et le mur avant, mais tout de même...). Mais c'est aussi que je soupçonne le personnel du salon de massage d'à côté, qui doit fumer à l'extérieur pour ne pas contrevenir à la loi, de venir fumer chez nous les jours de pluie, puisqu'on y est à l'abri des caprices de Dame Nature. Alors, quand j'ai vu l'ombre, je me suis dit : "Il ne pleut pas, pourtant, mais tant pis! Si au moins je peux prendre le coupable sur le fait, ça sera toujours ça de pris"! Que des gens viennent fumer sur mon terrain arrière, je trouve ça plutôt mal élevé, mais je serais compréhensive. Personne n'aime se faire tremper. Le problème, c'est que ces fumeurs jettent leurs mégots n'importe où, quand ils n'ont pas l'audace de carrément botcher sur les briques qui nous servent de barrière psychologique pour les chats et que l'on a remplie de paillis. Ça, c'est carrément irrespectueux, et c'est quelque chose qui me frustre au plus haut point! Déjà qu'on a à subir leurs odeurs de champ brûlé (pas toujours de la cigarette, hein?) lorsqu'ils fument sur leur terrain...

J'aimerais bien tendre l'oreille pour vérifier si je ne puis identifier un bruit qui me confirmerait la présence d'éventuels visiteurs, mais la fenêtre de ma chambre est fermée. Elle est fermée parce qu'une bande de &*$%/"&* (insérez ici votre injure préférée) de la ville de Montréal ont décidé qu'ils ne donneraient plus d'amendes aux gens qui laissent pousser de l'herbe à poux sur leur terrain, et donc l'air est saturé du pollen de cette *?*$"%?& (insérez ici une autre injure au choix; ça peut être la même que tout à l'heure, mais je vous conseille de varier un peu) de plantes. Et cette année, je ne sais pas pourquoi, mais mes allergies sont décuplées. Je porte donc le look petit-reine-au-nez-rouge depuis déjà trois jours, et j'ai mal au diaphragme à force d'éternuer (et ça, c'est EN PRENANT des Réactines!). Je vous invite d'ailleurs, si jamais vous avez un surplus de colère à évacuer, à pester contre mes *&"/$&*% (insérez ici la première insulte, puisqu'il s'agit des mêmes injuriés) en mon nom. Je ne sais si ça me fera du bien, mais ça vous en fera probablement à vous alors, ne vous gênez pas pour moi!

Mais bon... Je m'égare (comme à l'habitude...). Il y a donc cette ombre à la fenêtre, et ma seule façon de savoir ce qui se passe, c'est d'aller y voir. Je me lève, je m'approche subtilement (faudrait pas effrayer mon ou ma coupable), puis, je regarde rapidement par le store : rien! Je me penche d'un côté, puis de l'autre pour m'offrir un meilleur survol de la cour, mais je n'y vois pas plus de fumeur ainsi. Je fronce les sourcils. Je pourrais toujours sortir dehors pour aller voir, mais la crise d'éternuements qui pourrait en découler m'en décourage.

Je retourne donc à ma place. À peine ais-je posé les fesses sur ma chaise que je revois l'ombre sur mon store. Ah non! On se moque de moi ou quoi? Cette fois, je me presse vers l'arrière. Je lève le store et... Rien, bien entendu. La digne fille de son père en moi lance mentalement une litanie que certains reconnaîtront.

Bon. Du calme. Il y a une explication logique à ce phénomène, et ça n'est sûrement pas qu'il y a un fumeur dehors qui veut jouer avec mes nerfs. Je scrute les environs. La ruelle est totalement déserte. Même Champion, le chat volubile de la voisine d'en haut n'est pas à son poste dans l'escalier. Cette ombre qui ressemble à une tête ne peut tout de même pas être celle de ma corbeille de fleur, elle est beaucoup trop basse. Je remarque alors que le soleil qui décline est à ce moment reflété sur l'avant de notre minivan. Je lève les yeux vers le ciel, me penche, et vois les vêtements de la voisine qui se balancent sur la corde à linge au gré du vent. Et bien voilà. Ce que je vois, c'est le reflet de l'ombre des vêtements reflétés sur la minivan.

Bon... Je n'ai pas encore mis la main au collet du visiteur disgracieux qui pollue ma cour, mais au moins, je viens de faire de la géométrie appliquée (est-ce vraiment une compensation?).

Grmbl de nuit

J'ai horreur de ça. J'ai horreur de me réveiller avec cet inconfort qui ne peut être provoqué que par un rêve désagréable. Pas vraiment de la peur, mais un profond malaise et une certaine anxiété, qui vous fait sursauter pour un rien.

J'ai aussi cette impression désagréable que, depuis que je dors (autour de 11h hier soir), je n'ai eu qu'un seul et interminable rêve, qui m'a laissé cette impression déplaisante et aussi intense, ce qui ajoute à cette sensation d'unicité.

Bon... Une quinzaine de minutes de lecture (mon livre de Philippe de Vienne!) et ensuite, au dodo!
Faut vraiment que je dorme, j'ai un long week-end devant moi.

Thursday, August 21, 2008

Observation sur la "practibilité" des choses

Juste comme ça... Travailler sur une table en vitre avec une souris optique, c'est mal...

Bell...

Il y a un peu plus d'un an, A. et moi avons quitté Bell pour passer à Vidéotron (pas que ça me plaise particulièrement de contribuer à l'Empire Québécor, mais bon...). Pour deux raisons. D'abord, parce que yours truly voulait avoir RDS pour regarder les matchs des Canadiens autrement que sur un CBC qui griche et qui devient méconnaissable lorsque passe l'autobus. Ensuite, parce que le service que Bell nous offrait était merdique.

Connexion internet ambivalente (pour ne pas dire intermittente), passe-passe pour nous faire payer plus sans qu'on s'en rende compte, tentative de modifications de contrat, etc. Bref, on en avait assez.

Or, depuis que nous avons quitté Bell, nous sommes bombardés de lettre mielleuse où l'on nous promet ci ou ça (pour les trois premiers mois!) et où l'on nous vante les vertus d'un prétendu meilleur service. Le pire que j'ai vu, c'était au tout début. Nous recevons une carte de Bell qui nous dit que, légalement, ils n'ont pas le droit de nous solliciter pendant un certain laps de temps, mais qu'ils nous envoient une carte pour que l'on pense à eux si jamais on changeait d'idée et qu'on voulait revenir. Pas de la sollicitation, hein?

Mais bon... Quoique mon appréciation de Bell n'est pas particulièrement reluisante, ce n'est pas tant ça qui me pousse à écrire qu'une autre réflexion. Nous ne sommes sûrement pas les seuls à avoir quitté Bell récemment. Et au nombre de lettres que nous avons reçues cette année... Imaginez-vous le gaspillage de papier que cette campagne de Bell occasionne. Pensez au nombre d'enveloppes et de lettres de plusieurs pages, envoyées ponctuellement, à Dieu sait combien de gens au Québec, qui finisse à la poubelle? Une bonne quantité doit finir à la récup, j'espère, mais tout de même... Et je me demande si l'efficacité d'une telle tentative de séduction pourrait justifier ce gaspillage (et encore, même si ça marchait au bout je ne crois pas que ça vaut la peine). Dans une société où l'environnement devient de plus en plus un enjeu important (Alléluia!), ne serait-ce pas le genre de truc qu'il faudrait éviter? J'ai horreur de me faire déranger au téléphone, mais au moins, ça ne gaspille pas de papier!

[En fait, ça génère sûrement une montagne de gaspillage d'avoir des bureaux de télémarketing, mais bon... Ces considérations seront débattues dans une autre post ;).]

Wednesday, August 20, 2008

Fraîcheur matinale

Le matin, j'aime bien ouvrir les fenêtres pour faire entrer un peu d'air frais dans la maison. En fait, je laisserais sûrement la fenêtre entrouverte toute la nuit, si ce n'était du chat de ma voisine d'en haut qui a pris l'habitude de faire des vocalises nocturnes...

Ce matin, j'ai constaté qu'il fait plus frais, non seulement parce que j'ai senti la brise fraîche sur ma peau, mais aussi parce que Saturne-le-frileux s'est faufilé sous les couvertures parce qu'il trouvait ma chambre trop froide...

Tuesday, August 19, 2008

Créature des pronfondeurs

Je ne suis pas encore descendue au sous-sol aujourd'hui. À vrai dire, je n'y ai pas mis les pieds depuis vendredi. Depuis que nous avons le portable, j'ai moins besoin d'y aller, voilà tout. Je ne sais donc pas si la pluie abondante d'hier nous a amené un nouveau visiteur.

Je m'explique. En fait, je vous raconte : il y a un moment déjà, j'étais en train de travailler en bas. Un étrange bruit se fit alors entendre, comme une glougloutement disgracieux. Instinctivement, je tourne les yeux vers le drain qui se trouve sur le plancher du sous-sol, et qui sert à évacuer l'eau si jamais il y avait un problème de débordement chez nous. Ce drain est connecté au système d'égout, et ceux qui nous connaisse depuis longtemps savent qu'avant qu'il ne soit réparé, nous avons déjà eu des refoulements d'eau de pluie lors d'orage massif dans mon sous-sol (la veille de mon mariage, par exemple...).

Or, à ce moment, je vois sortir de mon drain un nuage de broue grisâtre, et une odeur infecte se répand dans l'air. Je grimace. Beurk! Les bulles qui composent cette puante mousse éclatent rapidement. Elles sont trop légères pour actionner le mécanisme de fermeture qui doit nous protéger de tous débordements. Mais ces bulles ne viennent pas seules. Alors que je suis sur le point de retourner à mon travail en espérant que l'odeur se dissipe rapidement, je vois quelque chose de grotesque s'extirper du drain. Il s'agit d'une étrange créature d'environ un pouce et demi, que je ne saurais décrire autrement qu'en vous disant qu'elle ressemblait à un monstrueux croisement entre une chenille et une crevette. Elle semblait disposer d'antennes à la fois à l'avant et à l'arrière de son corps.

Vraisemblablement, cette bestiole fuyait ce qui causait toute cette broue. Peut-être crut-elle un moment avoir trouvé refuge chez moi, mais mon horreur de pratiquement tout ce qui possède plus que quatre pattes ne permit pas sa survit. Il me fallu l'écraser à deux reprises, ma première tentative d'écrasement manquant de conviction.

Quelques jours plus tard, j'écoutais une émission de la série Planet Earth où l'on racontait la vie des habitants des cavernes et je m'exclame soudain pour A. qui était un peu plus loin :"Heille! Viens voir! C'est ma créature des profondeurs"! Dans l'émission, on en parlait comme d'un "cave centipede", mais comme c'est un truc qui vient en Amérique Latine, je doute que ça ait été ma bestiole...

En fait, je n'y penserais plus, à cette créature, mais il y a quelques jours à peine, alors que j'allais me coucher, j'ai vu quelque chose sur le plancher de la cuisine. Sur le coup, je pensais qu'il s'agissait d'une boule-de-poils-de-Bastet qui roulait sur le plancher, mais comme il n'y avait pas de vent pour la pousser, je suis allée voir de plus près. Et bien, c'était une autre créature des profondeurs (toute petite, cette fois)! Et dans ma cuisine, à part ça! Elle m'a échappé, filant habilement sous la porte de la cave.

Dans le sous-sol, passe encore, mais à l'étage, ça me tente moins... J'ai la ferme intention qu'on installe un grillage au-dessus du drain pour empêcher les invasions de créatures indésirables.

En fait, je dis ça, mais après des recherches sur Wikipédia, j'ai découvert qu'il s'agissait d'une scutigère véloce (house centipede, en anglais), et que c'était le genre de bestioles qui bouffait les autres créatures inintéressantes dans la maison. C'est peut-être pas si mauvais que ça d'avoir un truc-à-trop-de-pattes dans son sous-sol s'il n'y a que lui...

Nah! ;oP

Sunday, August 17, 2008

Les "pot stickers"

Une des recettes que je fais régulièrement et qui a toujours du succès est celle des "pot stickers" (en chinois : Guotiech). Pour ceux qui en sont à faire "de kessé?", je puis vous dire qu'il s'agit d'une sorte de dim sum, ou encore un genre de ravioli chinois.

J'ai appris à faire des pot stickers en suivant une formation grand public à l'I.T.H.Q., juste à temps, d'ailleurs, puisque l'I.T.H.Q. a abandonné son programme public l'année d'après.

J'entreprends ici de vous expliquer ma recette, question de vous faire profiter de mon savoir culinaire :



Pot stickers

Farce :
1 lb à 1 1/2 lbs de porc haché maigre
1 oeuf,
Sauce soja, au goût

(On peut ajouter à la farce des châtaignes d'eau ou des pousses de bambou ou de la citronnelle, les trois hachées finement, des champignons frits, des fèves germées, des oignons verts, des crevettes hachées, du chou râpé, des épinards, etc. Dans ce cas, réduire la quantité de porc à 1 livre. Personnellement, la carnivore en moi [ou la paresseuse?] préfère seulement la viande, mais c'est une question de goût. D'ailleurs, une fois que l'on maîtrise la technique, on peut inventer des farces selon son goût. J'ai moi-même expérimenté avec une farce au champignons et une farce au canard, et c'était assez réussi!)

1 paquet de pâte à egg roll
Lait

Sauce pour pot stickers :
60 ml de sauce soja
Quelques gouttes d'huile de sésame
Quelques gouttes de sauce Tabasco verte
Eau


Mélangez vigoureusement tous les ingrédients de la farce.

Prenez une feuille de pâte à egg roll. Plus ou moins en son centre, versez une petite quantité de farce. Allez-y avec parcimonie, puisque la farce doit cuire complètement en un laps de temps assez court. Répartissez-la sur la pâte en évitant d'en mettre trop épais en en laissant une bonne bordure pour pouvoir facilement sceller vos pot stickers (voir photo). Badigeonnez les côtés de la feuille avec un peu de lait. Repliez la feuille en triangle et bien sceller les bords avec une fourchette. Répétez jusqu'à ce qu'il ne reste plus de pâtes ou plus de farce.





Dans une tasse à mesurer de 250 ml, versez 60 ml de sauce soja. Ajoutez de l'huile de sésame et de la sauce Tabasco, au goût. Méfiez-vous, puisque l'huile de sésame est très goûteuse et quelques gouttes seront sûrement suffisante. Remplissez la tasse jusqu'à 250 ml avec de l'eau.

Dans une grande poêle, mettez suffisamment d'huile pour couvrir le fond. Idéalement, on utilise une huile d'arachide, mais toute huile neutre fera l'affaire (en fait, il m'est déjà arrivé d'utiliser de l'huile d'olive, et le résultat était toujours excellent). Mettez votre feu au maximum. Disposez les pot stickers dans la poêle en évitant qu'ils se chevauchent (il faudra répétez l'opération à quelques reprises pour cuire tous les pot stickers). Laissez les pot stickers griller dans la poêle, en résistant à l'envie de les retourner. Lorsque les pot stickers sont sur le point de brûler, mettez le feu au minimum et ajoutez la sauce (voir photo). Attention, ça revole (voir photo)! Idéalement, couvrez la poêle. Cuisez à feu très doux jusqu'à ce que la sauce soit pratiquement toute évaporée. Retournez les pot stickers, puis disposez-les sur une assiette (voir photo).







Rincez sommairement votre poêle. Refaites une tasse de sauce et recommencez la cuisson d'autres pot stickers. Continuez jusqu'à ce qu'il ne reste plus de pot stickers. En général, il faut répéter l'opération 3 fois. Dégustez avec un riz au jasmin et une salade à l'orientale. Si les pot stickers fait en premier ont trop refroidi avant de servir, repassez-les à la poêle avec une ou deux cuillerée à soupe d'eau pour les réchauffer, ou passez-les au micro-ondes (ils ne ramolliront pas trop).

S'il vous reste de la farce à la fin de l'assemblage, roulez la viande qui reste en petites boulettes (on peut ajouter des graines de sésame dans le mélange). Cuisez les boulettes dans la même poêle que celle que vous avez uilisée pour les pot stickers. Servez-les avec le riz et la salade, ou simplement en soupe dans un peu de bouillon de poulet. S'il reste des pâtes, faites-les frire dans un poêlon dans un peu d'huile jusqu'à ce qu'elles bien dorées et servir en entrée avec une sauce asiatique.

Friday, August 15, 2008

Saturne et les chatons

Saturne est un chat sociable. Lorsque je le sors dehors et qu'un chat passe dans la ruelle, il voudrait bien aller le voir pour jouer avec lui. Dans le temps, même, il avait son copain Minou Gris qui vivait dehors et qu'il voyait régulièrement. Saturne a aussi vécu dans une maison où il y a eu beaucoup de chatons, avec lesquels il jouait les grands frères. Il aimait ça jouer avec les p'tits minous, surtout parce qu'il gagnait tout le temps!

Un de mes amis à une chatte qui vient d'avoir une portée. Il a mis sur son blog Dannytrobu des vidéos des petits, à quelques jours d'intervalle. Alors que A. écoutait les vidéos, Saturne, fasciné, s'est approché du portable, et voici ce que l'on a réussi à croquer à ce moment-là :

Wednesday, August 13, 2008

Oh, Morgan!



Évidement, comme ça, on a pas le mouse over, mais je vous l'inclus ici : "It's amazing what it does for YouTube comments.".

Tuesday, August 12, 2008

Tranche de vie

La semaine passée, je suis allée me balader en métro pour rejoindre mon amie S. en ville. Il pleuvait, pour faire changement.

Je m'en allais tranquillement vers l'escalier de la station Viau lorsque j'aperçus dans une poubelle dans une poubelle un parapluie, tête en bas et dans un piteux états. Je souris. Je vois la scène, dans ma tête.

Un homme. Légèrement trempé. Échevelé. Impatient. Il a l'air d'être dans la cinquantaine, mais est probablement plus proche de quarante. Il secoue amèrement un parapluie beige dont le tissu s'est détaché d'une des baleines. Il tente amèrement de le réparer, tirant sur la toile dans l'espoir d'y glisser la tige de métal fautive. Plus ses efforts se prolongent, moins il fait preuve de patience. Dans un ultime effort, il en vient même à déformer la baleine dans l'espoir que sa nouvelle courbe lui permettra de l'accrocher là où il le désire. Il tire et tire, mais le stress est trop intense pour le tissu, et il cède à la baleine opposée. Soupir. Même plus de colère. Il regarde autour de lui. Voit la poubelle. S'approche, et avec un demi-sourire, y glisse le parapluie abimé...

Nouvelle bannière

Je suis contente de ma nouvelle bannière. J,ai pu y "ploguer" une image de Brian Froud, illustrant du même coup mon amour pour le fantastique, pour le dessin, et pour... Brian Froud, bien sûr! ;)

Je crois bien que tout est là. Le personnage de FFX pour le côté jeux vidéos/mangas, les kodomas pour souligner Miyazaki, les poissons pour les animaux, et une de mes photos parce que... Je reste une Yamaphoto même si ce n'est pas le focus de ce blog (d'ailleurs, je n'exclus pas de mettre ici quelques-uns de mes meilleurs clichés).

J'avais un peu peur que ça fasse trop éclectique, mais finalement, je suis satisfaite. J'améliorerai peut-être éventuellement. :)

Monday, August 11, 2008

AM fait du HTML!

Ça faisait un moment que ça m'énervait... La largeur de mon blog. J'ai tendance à écrire beaucoup, de longues tirades qui s'éternisent, et avec la petitesse de mes posts, voilà que mes propos s'étalaient à l'infini!


Mon ami Cyberyan, lui, avait vraisemblablement réglé le problème, aussi décidai-je de consulter le code source de sa page. Je vais trouver! Évidemment, pour moi, ça ressemble surtout à du Chinois, tous ces codes, mais je m'y attarde quand même. A. me le répète souvent : "Le HTML, c'est comme les codes dans Word Perfect. Tu ouvres un tag, tu entres ton code et tu le fermes. Et c'est tout". Les codes de Word Perfect... Je m'y suis habituée et maintenant, j'exècre tous les autres traitements de texte parce que je ne peux y voir clairement ce que je fais. Alors, pourquoi le HTML me fait si peur?

"Allons-y par logique", me dis-je vulcainement. Je défile, je compare. La première chose que j'arrive à changer, c'est le "header". J'augmente le width à 1000. Ça marche. Ça n'est pas sorcier! (Évidemment, en ce moment, je n'ai pas refait ma bannière alors ça a l'air un peu fou, mais je vais m'y mettre dès que je le pourrai.) Ensuite, "footer", c'est logique. Reste à trouver comment on change le corps du texte. Je m'y perds, puisque le code source de Cyberyan se complique davantage.

Je fouille sur le net. Je trouve sur "Dummies' Guide to Google Blogger Beta". J'ai déjà trouvé sur cette page un widget pour mes commentaires récents, alors, il y a sûrement moyen de découvrir une page où l'on me dit comment changer la largeur de mes posts. Ça y est. Je retourne éditer le HTML de mon blog. Je taponne (en bon français). Essais-Erreurs. Et enfin, je trouve quelque chose qui me convient.

Pas mal. Je me débrouille. Vaguement... ;)

Alors, c'est mieux comme ça?

Saturday, August 9, 2008

Cuisine et Scandinavie

New Scandinavian Cooking - Ceux et celles qui me connaissent savent à quel point j'aime cette série. Parce qu'elle nous fait découvrir, entre autre, la Norvège et ses recoins les plus beaux. Montagnes, fjords, forêts, vestiges Vikings... Il le mérite, son award, Slartibartfast (je ne comprends pas... Mon correcteur ne reconnait pas ce mot-là! ;)).

Oui, bon, c'est vrai que le côté bouffe y est aussi pour beaucoup. C'est d'ailleurs ça qui m'a fait écouter la série, au départ. Ensuite, je suis tombée en amour avec la Norvège, et on peut dire que le Ministère du tourisme Norvégien (qui finance l'émission en partie) a accompli sa mission. J'veux y'aller!!!

Mais bon, j'en reviens à la bouffe. Je n'ai rien contre les émissions de cuisine traditionnelles où un cuisinier ou une cuisinière, derrière son comptoir, nous démontre comment faire telle ou telle recette. J'aime ça, même. Mais ce qui m'a charmé dans "New Scandinavian Cooking" (mis à part les paysages), c'est le côté al fresco de l'émission. Andreas Viestad, le chef, a besoin de moules pour réaliser ses "Mussels with Aquavit and Tarragon"? Il embarque dans une chaloupe et s'en va en chercher sur le bord de la rivière à côté de chez lui. Besoin de glace pour terminer la "Apple Ice Cream with Rosemary and Honey"? Il va terminer la recette sur un glacier. Et quel meilleur endroit pour cuisiner des "Oranges à la Norvégienne" qu'au sommet d'une montagne, dans un centre de ski, alors que des skieurs descendent sur les pistes à l'arrière... J'aime aussi le côté un peu léger de l'émission. Comme quoi, il ne faut pas se prendre au sérieux, même si on est un chef de renommée internationale. Et puis, il y a cette envie de faire les choses autrement, pour le plaisir. Laissez-moi illustrer ceci avec un exemple éloquent (faut écouter jusqu'à la fin, sinon, vous comprendrez pas!) :



Je vous invite d'ailleurs, si vous voulez en apprendre sur la science de la cuisine, entre autre, à consulter la colonne d'Andreas Viestad dans le Washington Post : The Gastronomer. C'est en anglais, par contre...

Et pour ceux et celles qui voudraient comprendre ce qui me fascine dans les paysages Norvégiens, je vous offre ceci (malheureusment, les dernières secondes du clips sont vides, mais bon.. c'est tout de même le truc qui illustre le mieux ce que j'aime de la Norvège) :

Thursday, August 7, 2008

Pour rire...

Sûrement le premier d'une longue série...

cat
more cat pictures

You and I and George

Ça reste un de mes all-time favorites. Peut-être à cause de sa simplicité? Toujours est-il que je me suis réveillée avec cette chanson dans la tête ce matin (allez savoir pourquoi!) et que j'ai eu envie de l'écouter :

Hier...

Journée sous le signe du magasinage. Ma soeur est en vacances, aussi, j'en profite pour sortir avec elle. Nous allons nous balader au centre-ville, ou plutôt dans le Montréal sous-terrain, question d'échapper à la pluie.

C'est un temps agréable pour le magasinage, début août, car la marchandise d'automne arrive tranquillement, mais comme ça n'est pas encore vraiment la saison, elle est en promotion, et de même, les vêtements d'été doivent quitter les étalages, aussi sont-ils à rabais.

Ma soeur commence bientôt un nouvel emploi, et elle veut s'équiper en vêtement convenant à un travail de bureau. Nous fouinons à droite et à gauche, et nous nous arrêtons lorsque nous voyons des vêtements dans les tons de pourpre/bourgogne (puuurpuuule!, comme nous disons ;)), qui est la palette qui a la faveur de ma soeur ces temps-ci.

Dans une des boutiques, ma soeur choisit un veston, une blouse et un débardeur. Séance d'essayage. Elle sort de la cabine avec le veston sur le dos, et franchement, il ne lui va pas du tout. La vendeuse, qui passe par-là à ce moment-ci, la regarde et lui dit : "C'est normal qu'il n'aille pas, il est trop grand!". Ma soeur et moi échangeons un regard stupéfié : c'est pourtant tout le contraire! Le vêtement est tellement serré que ma soeur à de la difficulté à remuer ses bras, et elle s'y trouve hautement inconfortable. Alors, plus petit? M'enfin! C'est pas sérieux.

Je l'observe, la vendeuse. C'est une jolie femme, grande, mince, avec de longues jambes. Or, elle a l'air plus grosse qu'elle ne le devrait. Elle porte un jean taille-basse tellement serré qu'on voit ressortir à sa taille un bourlet d'un demi-pouce sur toute la circonférence! Franchement, si elle portait un jean seulement un ou deux points plus grand, elle serait drôlement plus à son avantage. Cela mettrait toujours en valeur ses longues jambes, et elle n'aurait pas l'air d'avoir un pneu autour de la taille! Je l'entends qui dit à une cliente, en parlant de jeans, justement : "Est-ce que c'est très serré? Parce que c'est un jean qui est extensible et à force de le porter, il va s'aggrandir alors, il faut vraiment le prendre trop serré pour qu'il fasse bien". Ça me sidère! J'ai l'impression qu'on est pratiquement revenue à l'époque des corsets! Pour que j'achète un vêtement, il faut certes qu'il m'aille bien, mais il faut aussi que j'y sois confortable. Je n'ai pas envie de devoir retenir mon souffle à chaque fois que je suis assise! Et puis, on s'entend qu'avoir le ventre comprimé de la sorte, ça n'est pas trop bon pour la santé. D'abord, vous risquez de vous taper une infection urinaire en imposant cet inconfort à votre vessie, mais aussi, vous limitez votre capacité à bien digérer les aliments... Serait-ce pour ça que les yogourts à la Activia sont aussi à la mode ces temps-ci? ;)

J'ai d'ailleurs aussi horreur de cette mode qui s'installe des pantalons ultra étroits au mollet, qui donne à toutes femmes des allures d'anorexiques. Me semble que ça doit être horriblement désagréable d'avoir les mollets ainsi comprimés (ça coupe la circulation, non?). Et puis, de toutes façons, je ne vois pas pourquoi on aurait envie d'avoir les proportions de Jack Skellington de "The Nightmare Before Christmas"! C'est comme la femme dans les annonces des semelles de Dr. Scholl's. Elle porte des pantalons en cuirette luisants qui donne l'impression qu'elle n'a que la peau et les os. Ça me dégoûte...

Anyway... Notre virée de magasinage, traumatisme passé, c'est avérée très fructueuse. Ma soeur s'est trouvé un veston, un débardeur et trois hauts, quelques paires de bas, des ensembles colliers/boucles d'oreilles, une casquette, un jeu de PSP et un étui pour y mettre sa console. De mon côté, j'ai aussi acheté des bas et une casquette, un collier, et quatre chandails à manches longues. Ce qui est triste, maintenant, c'est que j'ai hâte de porter mes nouveaux vêtements, mais comme c'est encore l'été (supposé, en tout cas [hint, Dame Nature, hint!]), il est hors de question que je me balade en manche longue! La patience n'est pas ma plus grande vertue (héréditaire, vous croyez? ;)), mais bon... Faut bien s'en accommoder! ;)