Monday, December 8, 2008

Encore une fois...

ALLEZ VOTER!

Ne me faites pas répéter encore pourquoi c'est si important! Je sais bien qu'on en a marre des élections, mais c'est pas une raison! ;oP

Friday, December 5, 2008

TGIF






Thursday, December 4, 2008

Kaamelott

Je suis en train de convertir tout le monde autour de moi. Merci à Jehan et Sofy de m'avoir fait découvrir cette série!

J'aurais voulu vous insérer ici un de mes épisodes préférés ("Le Zoomorphe", Livre I, Épisode 42 [juste pour la tête d'Arthur à quelques secondes de la fin]), mais je l'ai pas trouvé sur Youtube alors... En voici un autre qui me plaît beaucoup, et dont l'une des phrases fait maintenant partie de mon vocabulaire (comme "c'est pas faux", "c'est de la merde", "on en a gros!", etc), "en tant que tel" :

Mea Culpa

Je sais pas pourquoi je ressens toujours comme ça le besoin de me justifier. C'est pas mêlant, je suis en train de commencer ce message en essayant de justifier pourquoi je me justifie tout le temps!

Je mets cette question introspective de côté...

J'ai pas été beaucoup là ces temps-ci. Je ne parle pas du blog (quoique mon rythme d'écriture ait diminué aussi). Je parle de la vie en générale. Je me sens à la fois fière et coupable. D'habitude, A. et moi, on est toujours à la course. On s'entoure de nos amis à presque tous les weekends. Quand on est pas dans la famille de l'un ou de l'autre, bien sûr. Il faut se réserver des fins de semaine d'amoureux longtemps à l'avance. Et on en vient parfois à avoir l'impression que l'on ne se voit plus. C'est toujours agréable de voir ses copains. Le hic, c'est qu'il n'y a pas assez de temps dans la vie! ;oP

Alors voilà. Cet automne, quand a commencé la saison des anniversaires par chez nous, A. et moi on s'en est tenu au minimum. Pas qu'on en ait vraiment parlé ensemble, mais je crois qu'on était un peu tous les deux fatigués, et que ça allait de soi. Et même lorsque nos fins de semaines se sont libérées, on a continué comme ça, dans notre petite bulle. Et ça a fait du bien. De ça, je suis fière. D'avoir mis de côté le tumulte et d'avoir pris du temps pour A. et moi.

Là où la culpabilité frappe, c'est que y'a des ami(e)s qu'on a pas vu depuis des lunes avec cette histoire de recul. Depuis le mariage de Jehan et Sofy, j'ai pas revu mes ami(e)s de Victo. Je ne suis même pas allée voir la nouvelle maison et P. & S. à Kingston. Une chance que S. et G. sont passés nous voir, parce qu'eux aussi, on ne saurait peut-être plus les reconnaître, depuis le temps. C'est le désavantage d'être proche de gens qui vivent un peu partout (que la vie a éloigné physiquement de nous, ou dont nous nous sommes physiquement éloignés). Victo, Sorel, Québec, Thetford, Verdun, et j'en passe... Et je ne me mettrai pas à parler de tous ceux qui vivent tout proche que je ne croise même pas régulièrement. Une chance que mon amie S. (l'autre S.!) travaille pas loin de chez nous et peut se permettre de venir voir le hockey avec moi de temps à autre. Et je suis bien contente de voir mon frère, ma soeur et ma belle-soeur quand même régulièrement.

Alors voilà, je m'excuse si j'ai été négligente envers vous.

Heureusement, le temps des Fêtes approche, et comme A. a pris ses deux semaines de congé, on devrait pouvoir réussir une bonne séance de rattrapage!

Friday, November 28, 2008

Once again, TGIF!








Celles-ci sont spécifiquement pour Cyberyan :




On devrait lire ici, plutôt : convention de faux-cils! ;oP

Thursday, November 27, 2008

À la banlieusarde...

Je vous ai déjà parlé de mes voisins/voisines. Je crois même que je vous ai déjà parlé de la voisine que j'ai en ce moment, celle qui vit à ma droite. C'est une fille bien gentille, pleine de bonnes intentions, mais fort peu débrouillarde. Dès que quelque chose ne fonctionne plus, elle est complètement dépourvue, et soit elle appelle le proprio, soit elle vient cogner ici. Pas que ça me dérange vraiment (quoique son timing est pas toujours terrible), en fait, mais j'aurais cru qu'après quelques temps, elle aurait tout de même développé un minimum de débrouillardise.

Quand elle est arrivée ici et qu'elle s'est présentée à nous, je lui ai dit que si jamais elle manquait de quelque chose, elle pouvait toujours venir nous voir. Je le disais à la légère, comme je l'avais dit à tous ceux et celles qui avaient habité à côté avant (et qui ne sont jamais venu emprunté quoique que ce soit), mais pour ma voisine actuelle, ça n'est pas tombé dans l'oreille d'une sourde. Depuis qu'elle est ici, elle m'a emprunté poêle et moule, et c'est tout juste si elle ne m'a pas demandé la traditionnelle tasse de sucre. Encore là, ça me fait surtout sourire.

La chose que je trouve bizarre, c'est que comme on a une porte intérieure qui communique, lorsqu'elle vient frapper chez nous, elle n'a pas à passer par l'extérieur (et donc n'a pas à s'habiller en conséquence), ce qui fait qu'elle est souvent en pyjama quand elle frappe. C'est peut-être moi qui est vieux jeu, mais en même temps, quand je dois interagir avec mes voisins/voisines, j'essaie au moins d'être arrangée un minimum (comme si je devais aller chercher de quoi à l'épicerie ou autre). Pyjama? Non. Même que ça me gêne de répondre à la porte en pyj ou même en robe de chambre. Je considère ça comme une partie de mon intimité (de surface, mais quand même), et j'ai plus ou moins envie d'être vue comme ça par mes voisins!

L'autre jour, ma voisine cogne chez nous. Elle m'explique qu'elle est en train de se faire un gâteau avec une recette qu'elle a trouvé sur internet, et qu'elle vient de réaliser qu'elle ne dispose pas d'un plat assez grand pour contenir la pâte. Je lui prête donc un de mes moules. Le soir même, elle frappe à nouveau pour me rendre mon moule. Pour me remercier, elle m'offre une part de gâteau pour A. et moi. C'est un gâteau blanc, avec une garniture de fruits. J'y goûte. Pas mauvais. Aérien, dirais-je. Et comme je préfère les gâteaux bien dense, c'est un peu moins pour moi. Je demande à A. ce qu'il en pense, et c'est là qu'il me fait vraiment hyper plaisir : "Pas si mal, mais ça paraît que c'est pas un de tes gâteaux". Je suis un peu surprise de la réponse, alors il poursuit : "Ben, le gâteau est un peu fade, et la garniture, ben, c'est juste des fruits..."

Un petit velours pour l'orgueil...

Friday, November 21, 2008

TGIF

Puisque mon ami Cyberyan est présentement dans l'incapacité de poursuivre sa mission bloguesque, je vais affectueusement prendre la relève :







Mort à HSBC!

J'essaie de faire pondre à ma soeur un texte relatant les misères que HSBC lui a imposé. Une belle compagnie d'incompétent, je vous jure!

En attendant que cela soit fait (en espérant que cette histoire voit le jour), j'exprime tout de même ma haine envers cette compagnie verreuse.

Mort à HSBC!

Non mais, plus sérieusement, si vous connaissez des gens qui se cherchent une hypothèque, ou qui pensent faire un emprunt, déconseillez-leur vivement HSBC, parce qu'ils sont apparemment champion de l'erreur administrative, et s'ils décident que vous leur devez de l'argent, watch out le harcèlement (on parle de 4-5 appels par jour!).

À suivre...

Thursday, November 20, 2008

Confusion "Squalesque"

J'étais confuse. Je ne le suis plus. Merci Wikipedia! ;)

Sérieusement, je vous ai déjà dit que j'aime bien les émissions sur le monde animal, mais ça faisait un bout de temps que je me posais des questions sur le monde des requins. Mon problème venait en fait du fait que les noms des requins sont contre-intuitifs dans leur traduction.

Ainsi, le requin que l'on appelle bull shark en anglais, ne s'appelle pas requin taureau en français, mais bien requin bouledogue. Il existe bien un requin taureau en français, mais il s'agit de la même espèce que ce que les anglophones appellent le sand tiger shark. Bref, bull shark = requin bouledog, et requin taureau = sand tiger shark.

D'où vient cette confusion? Je n'en sais rien, mais je puis vous dire que le nom latin du requin taureau est Carcharias taurus ce qui laisse présupposer, à tout le moins, que le nom français est plus proche du nom d'origine. :) Et puis, qui sait, bull, bulldog, ça se ressemble. C'est peut-être ça qui a mélangé les anglos!

Mentalité Américaine

D'abord, avant de commencer, je veux m’excuser de vous pondre un roman de la sorte aujourd’hui. J’en avais long à conter! Deuxièmement, je veux vous dire que ce post va contenir des SPOILERS sur un épisode de la première saison de Bones, un épisode de la deuxième et un de la troisième saison de C.S.I. et un de la deuxième saison de Desperate Housewives. Alors, si vous avez l'intention d'écouter éventuellement ces séries, cessez de lire ICI! ;) Comment tout ça se connecte, astheure? Je vous explique :

D'abord, parlons C.S.I., puisque c'est par là que tout a commencé. Mon intérêt pour les forensic sciences, je veux dire (je fais ici une parenthèse pour confesser mon flagrant manque de vocabulaire français dans le domaine des sciences du crime, mais comme la majeure partie de la documentation que je trouve est en anglais, ben, c'est ça qui est ça...).

A. et moi avions entendu parlé de l'émission C.S.I., mais ne l'avions jamais écouté. Puis, un soir, alors que nous voulions regarder quelque chose à CTV et que l'horaire avait encore changé (heureusement, CTV s'est calmé pour ça, mais pendant un temps, l'horaire changeait sans cesse, et même si on consultait la grille sur leur site web, on était pas toujours garanti de tomber sur ce que l'on cherchait parce que le site lui-même comportait des contradictions, et les émissions ne suivaient même pas toujours ce qu'on nous annonçait sur le web!), nous sommes tombés sur un truc de C.S.I. et nous sommes dit : "Tient, c'est l'occasion de voir de quoi ça à l'air". La prémisse de base est assez simple : une jeune femme, abandonnant le collège et s'apprêtant à retourner chez elle, disparaît de sa chambre des résidences. Le chauffeur de taxi qui devait la prendre l’a aperçu par la fenêtre, elle lui a fait signe mais n’est jamais venu à lui. L’enquête commence. On pense à une fugue. Puis, on retrouve le cadavre. Un meurtre? À mesure que l’enquête progresse, on saute d’un suspect à l’autre. On déterre des secrets. Le rythme est soutenu, le visuel intéressant, et le sujet intriguant. Jusqu’à la conclusion qui nous plaît. Un accident, au final. Pas de méchant. A. et moi nous regardons. Si tous les épisodes sont dans le genre, c’est une émission pour nous. Bien sûr, il y a de moins bon épisodes dans la série (y’en a même qui frôle le moche), mais en général, on a droit à un produit de qualité. Et, un immense plus pour moi : c’est pas tout blanc, ou tout noir. Y’a des zones de gris.

Mais bon, je saute maintenant dans Bones, puisque c’est un épisode de cette série (qu’A. et moi commençons à peine à écouter) qui m’a poussé à écrire ici aujourd’hui. En fait, la prémisse est encore très simple : un jeune homme, qui est sur le point d’être exécuté par injection létale, fait pression sur sa nouvelle avocate pour porter encore une fois sa cause en appel. L’avocate contacte un des personnages de la série, réussi à obtenir son aide dans la recherche de tout élément pouvant amener la tenue d’un appel. Or, cela faisait 10 minutes que l’émission était commencée, et j’avais la certitude que le jeune homme était bel et bien coupable du meurtre dont on l’accusait. Pas parce que j’avais vu à travers le scénario et “prévu” le punch (quoique ça m’arrive souvent), mais juste parce que j’avais la pesante impression qu’une émission Américaine grand public ne pouvait juste pas “contester” la validité de la peine de mort. Il ne pouvait pas y avoir d’erreur. Et effectivement, c’est le cas. Ça ne veut pas dire que cette émission n’était pas intéressante. En fait, même si je savais que le type allait être coupable quand même, j’ai tout de même été surprise, et intéressée par la fin qui se proposait. Évidemment, ça s’est un peu gâché quand, de retour à la prison, on rencontre à nouveau le jeune homme et qu’il est maintenant un gros sale perverti pas trop subtil (maintenant qu’on sait qu’il est méchant, il a plus besoin d’être bon acteur, après tout!).

Ça me titille probablement parce que, moi-même, je suis contre la peine de mort. La loi du talion, moi, non merci, pas vraiment. Et j’aspire à vivre dans une société qui s’efforce de démontrer que la vengeance n’est pas la façon de traverser un deuil née de la violence. Oui, la société a le droit (et le devoir) de protéger les individus qui la constituent, mais j’ai de la difficulté avec le concept de “résoudre” un problème par une “solution” qui est elle-même une réplique du problème à la base. On tue ceux qui tuent, parce que c’est pas bien de tuer. En tout cas... Il s’agit de mon opinion, et je n’ai pas la prétention d’avoir la science infuse. Et puis, loin de moi l’idée de vous faire une montée de lait philosophique! J’arrête ça ici. ;)

Toujours est-il, dans mon épisode de Bones, que le seul personnage n’approuvant pas de la peine de mort (excluant le condamné, bien entendu) est l’avocate du jeune homme, qui est allégrement dépeinte comme une idéaliste naïve qui se fait manipuler par son client. Tous les autres personnages qui mentionnent leur opinion sont pour la peine capitale : l’agent du FBI et son patron, l’antropologue, les parents et l’avocat de la jeune victime (pour ne citer que ceux qui sont évidents). Et on nous bombarde de scène tragique, avec les parents éplorés qui s’exclament : “Won’t this ever be over!? Won’t we ever have closure?!”. Parce que, pas d’exécution = pas d’acceptation, pas de fin. Évidemment. Bon, j’admets que c’est facile pour moi de monter sur mes grands chevaux. Je ne connais personne qui n’ait été assassiné, et le décès d’un enfant, pour un parent, est toujours quelque chose d’atrocement difficile à accepter, alors j’imagine que perdre une fille comme ça, ça doit pas être du gâteau. Et puis, je sais pas moi, ce que ça me ferait dire ou faire, la colère.

Je reviens à C.S.I., ou un épisode nous propose une situation semblable à celle dépeinte dans Bones. Un tueur en série est sur le point de se faire exécuter. Or, le jour de son exécution, on retrouve un cadavre tout frais, portant la signature du tueur en série (avec, sur le corps de la victime, des détails précis du modus operandi n’ayant jamais paru dans la presse). On ouvre alors une enquête pour s’assurer qu’on est bien sur le point de tuer le bon gars et pas un innocent. Le personnage qui mène l’enquête, la femme même qui a mis le tueur sous les verrous la première fois, se replonge dans ses dossiers en menant en parallèle l’enquête sur le nouveau crime. Cette histoire pousse la femme à remettre ses convictions en question. Au cours de l’émission, elle demande à un de ses collègues son avis (pour), et se rend bien compte que son supérieur, lui, pense tout autrement. Mais bon, au final, le tueur est bien un tueur. Le hic, c’est qu’il avait un complice et que celui-ci cavale toujours. Mais bon, dans le cas qui nous concerne, la mise à mort est justifiée, et notre enquêteuse n’a plus à remettre ses convictions en question. L’exécution à lieu, mais au moins pas dans une ambiance de “justice has been served!”. C’est assez froid, assez neutre. Et lorsque l’enquêteuse sort de la prison, elle se faufile parmi la foule de protestataire qui se ballade avec leur pancarte “death penalty is murder”. Au final, la société avait raison (après tout, on n’exécutera jamais plus des innocents pas erreur, maintenant qu’on fait attention!), mais l’émission est assez bien fait pour que, je crois, les gens des deux pôles se sentent respectés dans leur opinion.

Par contre, faut oublier C.S.I. Miami pour le respect et la subtilité. J’ai horreur de C.S.I. Miami. Je le précise. Au début, j’aimais bien, mais vers le début de la 3e saison, l’émission a pris un tournant entre Miami Vice et 24h, et ils m’ont vraiment perdus. Et là, je grince encore des dents quand j’entends dans ma tête le personnage d’Horatio Cane dire à son collègue de New York, à propos du type qu’ils viennent d’arrêter quelque chose dans le genre de : “Je veux que ce criminel soit jugé en Floride, parce que dans votre État, vous avez la peine de mort mais vous ne l’appliquez plus depuis longtemps, et moi je veux que ce salaud paie pour ce qu’il a fait”. Brrrrrr...

Desperate Housewives, maintenant, puisqu’il ne reste que ça. Une autre émission dont vous ne devriez regarder que la première saison, puisqu’ensuite, c’est la pente descendante (remarquez, je ne suis plus alors, ça a peut-être repris du mieux). Dans la deuxième saison, le personnage de Bree est courtisé par son pharmacien (je ne me souviens plus de son nom, et même si je pourrais juste ouvrir Firefox et fouiller 30 secondes, je ne le ferai pas puisque je vais me faire plaisir : je vais appeler le pharmacien Andreas, à la mémoire d’un imbécile que ma soeur connaissait et qui était la réplique réel du personnage du pharmacien [c’est d’ailleurs pour ça que j’ai oublié le nom du personnage]). Andreas, donc, a tué le mari de Bree, malade du coeur, en lui donnant de mauvaises prescriptions. Il s’efforce de consoler Bree et de la charmer, ce qu’il réussit jusqu’au moment où le chat sort du sac. S’en suit alors une chasse à l’homme. C’est finalement Bree qui retrouve Andreas, ou plutôt c’est Andreas qui contacte Bree et lui demande de venir l’aider. Celui-ci est dans une chambre d’hôtel et il vient d’ingérer une importante quantité de somnifère. Lorsque Bree arrive, Andreas lui fait le coup de : “Je veux me suicider parce que je suis plein de remords d’avoir causé la mort de ton ex”. En fait, c’est clair qu’il veut faire pitié et qu’il est certain que Bree va gober et appeler des secours. Mais ça ne fonctionne pas. Bree lui laisse croire qu’elle a téléphoné au 9-1-1, mais il n’en est rien, et elle le regarde mourir. Où est le rapport avec la peine de mort (parce que ça, c’est un meutre)? J’y viens.

Que l’épisode de Desperate Housewives est comme il est ne me dérange pas. Si j’écoutais la télé pour ne jamais voir des gens agir de façon répréhensible, je n’écouterais rien du tout! Et puis, c’est le genre de situation qui peut-être hyper intéressante. Ce qui m’a choquée, c’est l’histoire que le créateur de l’émission, Marc Cherry, raconte à propos de l’épisode. Cherry raconte que, lorsque Marcia Cross, l’actrice qui joue Bree, a lu le script de cette scène, elle est venue le trouver, épouvantée : “C’est horrible! Mon personnage ne peut pas faire ça, lui dit-elle, c’est monstrueux. Elle commet un meurtre gratuit. Plus personne ne va aimer mon personnage”. Et Cherry poursuit son histoire, tout sourire et raconte comment il a réussi à convaincre Marcia de faire la scène en lui disant que “ça n’était pas grave qu’elle tue Andreas, puisque 51% des Américains sont pour la peine de mort. Et puis, elle ne commet pas un meurtre : elle rend la justice! C’est un ange de la mort”. Brrrrr... Encore. Moi, je suis plus de l’avis de Marcia. C’est monstrueux.

Sinon, je vous disais que j’aimais écouter des émissions sur les forensic sciences, pour m’informer. Certes, j’aime bien découvrir comment, en analysant les copeaux d’une branche d’arbre, on peut inculper quelqu’un de meurtre, mais je n’ai pas ensuite besoin de voir la mère de la victime qui dit, parlant du meurtrier : “Heureusement, il va bientôt mourir, et je vais enfin pouvoir dormir en paix”. Encore moins du policier qui dit : “Il ne mérite aucune compassion puisqu’il n’a aucun regret pour ce qu’il a fait. Il a juste ce qu’il mérite”. Et de l’agent du FBI qui dit : “Il est important que justice soit rendue”. Et finalement du narrateur qui conclue : “Bientôt, cette histoire sera terminée car le meurtrier sera mis à mort, et tout ceux qui aimaient la victime “will finally find closure” (je ne trouve pas la tournure française)”. Vous trouvez peut-être que je caricature, mais si c’est le cas, je vous invite à vous taper les “vendredis policiers”, à Canal D.

Bref, ce que j’essaie de faire valoir, c’est que je trouve ça déplorable qu’une majorité d’émissions Américaines très populaires, en ce moment, servent soit carrément d’outil de propagande à des politiques controversées (je tremble à la seule mention de 24h), ou puisse à peine adopter une position contre la tangente de l’État. Censure? Ou simplement le reflet d’une société qui se déplace encore vers la droite (l’un ne va-t-il pas sans l’autre, de toutes façons [ouch! j’exagère probablement]). Que ce soit l’une ou l’autre de ces options, je trouve ça inquiétant.

Tuesday, November 18, 2008

Sceptique

Je suis une sceptique. Vraiment. Toutes ces histoires d'extra-terrestres et d'OVNI, de fantômes, de monstres, de possessions, de pouvoirs psychiques/medium/spiritisme/spiritualisme, d'horoscopes, d'auras, d'énergies, de vies antérieures, d'afterlife, etc, je n'y crois juste pas. Je ne dis pas qu'il ne se produit pas des choses que l'on ne comprend pas dans ce monde. Mais avant de dire que les bruits mystérieux dans une maison sont le résultat d'un poltergeist, il y a des limites! Il y a tout plein d'explications réalistes fort plausibles qu'il faudrait envisager avant. Et même si aucune des explications rationnelles n'est applicable, je continue de croire qu'il s'agit de simples phénomènes physiques/chimiques/biologiques/météorologiques/psychologiques ou autres que l'on a pas encore découverts/compris.

Pourquoi je vous parle de cela subitement? Parce que j'ai vu l'autre jour à la TV un épisode de dossiers mystères. Est-ce un élan de nostalgie qui m'a poussé à regarder? Probablement. Mais précisons ici qu'il ne s'agissait pas de l'émission de mon enfance (pitoyable traduction d'une émission américaine forte de sensationnalisme et d'irrationalisme prononcé issue des années '80), mais plutôt d'une version québécoise récente presque objective (presque étant peut-être ici un bien grand mot).

Or, dans cette émission, on nous parlait de spiritisme, qui fut très à la mode à la fin du 19e et au début du 20e siècle (on a qu'à penser à Mackenzie King ou Sir Arthur Conan Doyle). On nous présentait un médecin Canadien, Thomas Glendenning Hamilton, qui a fait des recherches supposément empiriques sur le spiritisme. Ses documents sont surtout photographiques (preuves bullet-proof, bien sûr, puisqu'une photo, ça ne se truc pas! ;)). Je suis cynique, c'est vrai. Peut-être Monsieur Hamilton était-il convaincu de la justesse de ses expériences, peut-être croyait-il vraiment avoir affaire à des médiums véritables, mais tant qu'à moi, s'il n'est pas derrière tout ça, il s'est vraiment bien fait avoir (J'ai un cousin qui est magicien, et croyez-moi qu'avec pas grand'chose, il peut me mener en bateau alors...). Quand on veut croire à quelque chose, on dirait qu'on oublie son sens critique...

Un des trucs qui m'agace le plus (parce qu'il y en a plein, des trucs qui m'agacent, mais comme je ne veux pas devenir assomante, je me limite à un), c'est ces histoires d'ectoplasmes, l'ectoplasme étant une substance à consistance variable émise par le corps du médium alors qu'il/elle est en contact avec des êtres/forces de l'au-delà. D'abord, depuis que ça n'est plus à la mode, les médiums n'en produisent plus, de l'ectoplasme, mais surtout, sur les photos à tout le moins, ça ressemble beaucoup plus à du papier chiffonné, des morceaux d'ouate ou de tissus humides, des gants (!), des photos frippées, etc, qu'autre chose (ça a VRAIMENT l'air fake). Mais là où je grince encore plus des dents, c'est quand je constate qu'au cours des expériences d'Hamilton, personne n'a seulement pensé à prendre un échantillon de la chose pour l'analyser ensuite (méchant coup dur pour la crédibilité du docteur, si vous voulez mon avis [il savait bien trop que c'était de la dentelle, littéralement]).

Mise en situation : Admettons que je suis Hamilton et que mon but est vraiment de donner de la crédibilité et de valider la recherche scientifique dans le domaine parapsychologique de façon irréfuttable, même pour un scientifique. J'organise une séance dans la pièce que je réserve à cet effet, et qui est verrouillée en tout temps pour éviter qu'un médium ne "prépare" la pièce. J'ai demandé à ce que l'on fouille à son arrivée la médium qui vient ce soir, de façon à m'assurer qu'elle n'a rien dissimuler sur elle qui pourrait servir à "truquer" la séance, et on vient de m'assurer que cela a été fait et que tout est prêt. J'entre dans la pièce, vérifie mon équipement photographique et donne le OK pour que la séance commence. La médium entre en trance, et demande que l'on éteigne les lumières. Elle émet quelques instants plus tard un gargouillis étrange. Je prends une photo et, dans l'éclair du flash, je vois qu'il sort de la bouche de la médium une substance ectoplasmique. Mon réflexe devrait être d'accourir vers elle et de prendre un échantillon de cette substance, non? D'abord, ne serait-ce que pour en évaluer la texture/température/odeur/etc pour ma documentation, mais aussi, parce que je veux une preuve irréfutable, et qu'une batch de "genuine ectoplasmic goo" devrait provoquer l'onde de choc que je recherche. L'analyse d'une telle substance devrait être des plus palpitantes (je suis médecin, après tout), et même s'il s'agit d'une arnaque (que c'est de la ouate ou autre), j'en sors quand même gagnant car je sais d'amblée que ma médium en est une fausse et je la retire de mes expériences pour toujours. Et même si la substance ectoplasmique disparaît quand j'essaie de la manipuler, quand elle est exposée à la lumière, quand la médium sort de sa transe, ou s'évapore 24h après que je l'aie mise en pot, j'ai encore là au moins un fait à documenter dans mes recherches!

Me semble que c'est logique, non?

Un peu de sensationalisme, pour finir (et pour vous faire voir des bouts de tissus joliement agencés! ;)) :

Friday, November 14, 2008

D'autres Lolcats

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Plaisir de chats

Un des trucs que j'aime particulièrement d'avoir des chats, c'est le plaisir de revenir à la maison et de ne pas arriver dans un appartement vide.

J'avais des courses à faire après-midi (fête fraternelle oblige!). Quand je suis entrée chez moi, je n'ai pas eu d'accueil fantasmagorique. Il y avait une grosse bosse sur le lit (ce qui signifiait que Saturne sommeillait sous les couvertures), Calypso s'est sauvée à cause du bruit de la porte, et Bastet est tellement vieille qu'elle ne daigne plus se lever à mon arrivée, mais tout de même, je n'étais pas seule.

Et puis, Calypso s'est remise de sa frayeur et est venue me quémander de l'affection. Je suis allée m'asseoir près de Bastet et l'ai caressé doucement, et je sais que d'ici une heure ou deux, la faim va faire sortir Saturne de sa cachette et qu'il ne me lâchera plus d'une semelle tant que je ne l'aurai pas nourri (et qu'ensuite, le ventre plein, il va avoir envie de se coucher sur mes genoux pour me remercier de lui avoir donner un bon souper...).

J'aime mes chats! ;)

Thursday, November 6, 2008

Oups...

Hier, je revenais d'une visite tardive au Jardin Botanique (décrite ci-dessous). A. et moi marchions et, alors que nous tournions le coin de la rue, la première chose qui m'a frappée, c'est qu'il y avait déjà deux maisons avec des décorations de Noël.

Ça m'écoeure! Je suis déjà répugnée au maximum de voir que les commerces sont déjà dans les décorations de Noël, les chants de Noël, la ferme du Père Noël, etc, mais que les gens embarquent eux aussi dans cette absurdité, ça m'exaspère!

Alors je m'exclame, à haute voix : "J'haïs assez ça le monde qui mettent leur décoration à ce temps-ci de l'année. Non seulement c'est pas encore le temps de penser à Noël, mais en plus, on est dans une société qui doit faire attention à sa consommation d'énergie, et ça c'est du gaspillage"! Et bien, j'avais pas remarqué, mais le monsieur qui posait les décorations était encore dehors, recroquevillé dans l'ombre.

Il a rien dit, je n'ai rien ajouté. C'est mon opinion, faut vivre avec!

Jardin d'automne

Je suis allée au Jardin Botanique hier. Je n'y étais jamais allée si tard l'automne. C'est un peu étrange. Il ne reste presque plus de feuilles dans les arbres, les plattes-bandes sont dégarnies, les bassins vides, les fleurs fanées. Il n'y a que les mélèzes qui sont tout dorés, et les chênes qui portent encore le rouge.

Le soir tombe vite, alors, ça permet de prendre des photos dans la pénombre et au coucher du soleil.

Faut vraiment que je me décide à y aller l'hiver. Ça doit être spécial, sous la neige...

Quelques clichés (cliquer pour agrandir) :



Tuesday, November 4, 2008

Inspirez!

Aujourd'hui, le monde retient son souffle. C'est étrange de penser que ce que les électeurs d'un pays vont faire aujourd'hui risque d'avoir un impact majeur sur le climat politique mondial.

GO OBAMA!

Monday, November 3, 2008

Photos photos!

Petit délire photographique :



Mauvaise assomption

Vendredi, il y a deux semaines, A. et moi devions, avec un couple d'amis, aller voir les lanternes Chinoises au Jardin Botanique. J'essaie d'y aller à tous les ans. Or, ce soir-là, rien n'est arrivé comme prévu. Nous sommes partis de la maison fort tard, et une fois dans la voiture, nous avons réalisé que nous allions devoir courir si nous voulions souper ensemble et aller aux lanternes ensuite. Finalement, on a opté pour un souper au resto bien relax (A. était fatigué et tendu) qui s'est avéré fort agréable.

"Ça ne te déçoit pas trop, pour les lanternes?" m'a demandé mon amie qui savait que je voulais vraiment y aller. J'ai secoué la tête : "C'est pas si grave. On a encore le temps de se reprendre. Vendredi prochain, je ne peux pas. C'est la fin de semaine où mon frère revient d'Europe et on ne veut pas le manquer. Le vendredi d'après, c'est le jour de l'Halloween. C'est la dernière fin de semaine pour aller voir l'exposition (ce qui cause parfois un rush), mais comme y'a plein de monde qui vont faire la tournée avec les enfants, ou qui vont avoir des partys, ça ne devrait pas poser problème". La question était donc réglée, on allait se reprendre à l'Halloween pour les lanternes.

Quelle erreur! Quand nous sommes arrivés vendredi soir au Jardin (nous avons garé la voiture dans le stationnement sur Sherbrooke, entre Pie-IX et Viau), nous n'avons pas eu tant de misère que ça à nous trouver une place. Par contre, une fois hors de la voiture, nous constatons qu'il y a une bonne file à la petite machine qui donne les vignettes pour le stationnement. Regard à gauche, puis à droite. Au fond, il y a une autre machine, et il n'y a personne. Nous nous empressons d'y aller. Un couple passe en avant de nous et atteint la machine convoitée avant notre groupe. Nous les voyons alors rebrousser chemin. "Ça ne fonctionne pas?" demande A.. Ils nous font signe que non. Zut! Nous revenons sur nos pas et reprenons place à la queue de la file.

C'est long. Le petite dame qui se trouve devant la machine semble avoir de la difficulté avec sa carte de débit. Soudain, le couple qui nous avait dépassé tout a l'heure revient nous voir : "Il y a une autre machine à l'entrée, et il n'y a pas de file". Clin d'oeil. Nous les remercions et filons discrètement dans la direction indiquée. Cette marche nous force à faire incursion tout près des guichets d'entrée. C'est là que nous déchantons. Non seulement le chemin de corde-et-poteaux qui fait serpenter la file est il plein, mais il y a tant de monde qu'une belle ligne de visiteurs trépidants s'étirent à l'infini! Incrédules, nous poursuivons notre marche pour voir jusqu'où va cette ribambelle humaine, et nous sommes bien forcés d'admettre qu'elle se rend pratiquement au-delà du bâtiment administratif. Plus d'une heure d'attente, c'est certain. Et par-dessus le marché, qu'elle genre de visite cela implique! Une foule compacte qui se presse sur les sentiers, qui bloque la vue, et qui vous bouscule pour s'approcher ou simplement pour se frayer un chemin à travers la masse humaine.

Échange de regard. Non, ça ne tente plus à personne. Tant pis pour les lanternes!

Alors voilà. Halloween ou pas, ça n'influence pas l'achalandage. Les lanternes, faut vraiment y aller début octobre si on veut en profiter!

Friday, October 31, 2008

This is Halloween! This is Halloween! Pumpkins scream in the dead of night...






NON!!!!

Ben oui, le cauchemars commence. Ce matin, j'ai eu droit à ma première pub de Noël. Moins pire que mon amie Sofy, qui, selon son blogue, s'en était déjà tapée une hier.

En plus, c'était une pub recyclée, tout pareille que l'année passée (je vous dis pas laquelle, il est hors de question que je fasse de la pub à la pub! ;)). Ça m'énerve quand on nous ressasse les mêmes pubs over and over again. C'est comme pendant le hockey... Ça fait combien d'année qu'on nous refile les mêmes grmbl de pub plate de Wal-Marde? Oui, je sais, je radotte! ;)

Sinon, pour les pubs d'hiver (surtout les annonces de pneus), je trouve ça idiot qu'elles ne soient pas filmées l'hiver. Je veux dire, au Québec, on sait ce que ça a l'air, l'hiver et la neige, alors le styro-mousse, il ne m'impressionne drôlement pas. Oui, j'admets que tourner en extérieur dehors, l'hiver, ça doit demander plus d'organisation que remplir un terrain de fausse-neige, mais n'empêche... Oh, et puis, de quoi je me plains! Un mensonge de plus dans une pub, c'est pas grand'chose.

Faut m'excuser, je suis cynique aujourd'hui!

Friday, October 24, 2008

Grmbl grmbl...

Je suis vexée. Hier, je voulais écrire un post et Blogger était down alors, je ne l'ai pas fait. Et aujourd'hui, je ne trouve plus ce que je voulais écrire! Mozus de mémoire gruyère!

Oh well... Je vous balance donc quelques observations en vrac, et on verra bien! ;)

Fin de semaine de pluie a l'horizon. Bien que ça soit autrement dommage, ça fait presque mon affaire. Je m'en vais voir mes parents en fin de semaine. Ceux-ci vivent dans les Laurentides, aux alentours de Saint-Sauveur, et donc d'un coin hyper touristique, alors les routes sont toujours engorgées au maximum. Un trajet qui devrait prendre autour d'une heure peut souvent nous prendre près de deux heures, avec les bouchons et les travaux. J'ai horreur de ça, car il n'y a rien qui me donne plus le mal des transports que le avance-arrête occasionné par les bouchons de circulation. Mais lorsqu'on annonce une fin de semaine so-so, les gens sont moins portés à chercher l'air Laurentien, et c'est tant mieux pour moi!

Les Américains sont de perpétuelles sources d'amusements (et souvent de découragements). Par exemple, en ce moment, c'est la série Mondiale de baseball. Or, dans la MLB, il n'y a que les Blue Jays de Toronto qui ne sont pas une équipe américaine. Il est où, donc, le "monde" là-dedans? Mais bon, j'imagine que, quand on est le nombril du monde, ben, on a le droit de dire ce que l'on veut! ;)

J'ai écouté cet après-midi un reportage sur la baisse inquiétante des populations de requins à travers les océans du monde suite à la surpêche. Bon, évidemment, c'était un truc un peu mélo, avec des grands discours écolo, mais c'était tout de même intéressant. Voici quelques faits que j'ai retenu, en vrac :

- Les requins sont responsables, en moyenne annuellement, de la mort de 5 personnes à l'échelle du globe. Les tigres et les éléphants causent la mort d'une centaine de personnes par années. Selon ses statistiques, vous avez plus de chance de vous faire frapper par la foudre que de vous faire mordre par un requin.

- La population des requins a diminué de 90% lors des 100 dernières années à cause de la surpêche. Le temps que j'ai écouté ce reportage (2h), on avait tué dans le monde environ 15 000 requins.

- En Asie, un aileron de requin peut valoir jusqu'à 450$/lb.

- Le commerce des ailerons de requins est l'industrie la plus lucrative après le commerce de la drogue.

- Pourquoi c'est si grave, la pêche aux requins? D'abord, au-delà du simple principe de vouloir sauvegarder les espèces de l'extinction et d'appauvrir notre biodiversité, le problème de la diminution de la population des requins a un effet direct sur l'avenir de la planète. 70% (me semble, je ne suis plus sûre du chiffre) du gaz carbonique est filtré par le phytoplancton. Or, sans les requins pour régulariser les populations de poissons qui s'en nourrissent, le phytoplancton risque aussi l'extinction, et ça, ça veut dire une catastrophe au niveau de l'effet de serre!

Intéressant, non? Cela dit, je vous rapporte les faits tels que présentés dans le film, c'est à dire du point de vue d'activistes acharnés, et quoique je ne doute pas que la situation soit catastrophique, je mets tout de même un petit bémol sur ses affirmations.

Sinon, ce que je n'aime pas de ces documentaires, c'est qu'ils sont assez monolithique : tuez les requins, c'est mal, donc ceux qui tuent des requins sont des méchants. Je ne veux pas nier qu'il existe sur cette planète, malheureusement, une bonne portion de gens sans scrupules, mais dans toutes les causes il existe des victimes des deux côtés. Bref, s'il existe des gens qui s'en mettent plein les poches avec les ailerons de requins, il reste que si les pêcheurs du Costa Rica ou d'ailleurs ne mourraient pas de faim, ils seraient sûrement beaucoup moins tentés d'embarquer dans le braconnage. Oui, une bonne partie de la solution vient de la sensibilisation des gens envers le problème, mais une autre partie viendra d'une répartition équitable des richesses de notre planète.

Que faire, donc, en temps que personne semsibilisée? Bien sûr, vous pouvez vous engager dans Greenpeace et partir en bateau 1 ou 2 ans pour lutter de façon plus ou moins extrêmes contre le braconnage, mais je doute que ça soit à la portée de tout le monde (et puis, même si j'aime notre planète et toutes les formes de vie qui y vivent, je suis plus ou moins d'accord avec les méthodes radicales employées par certains groupes surmotivés). Dans le plus réaliste, il y a des choses simples que l'on eut faire en tant que consommateur. D'abord, évidemment, s'abstenir d'acheter du requin à l'épicerie et au resto (et même montrer son indignation aux commerçants qui vendent sous quelques formes que ce soit [nourriture, médicaments] des produits à base de requin. Mais vous pouvez aussi étendre vos habitudes et favoriser les comportements responsables des pêcheurs en choisissant ce que vous mettez dans votre assiette.

Par exemple, si vous avez envie de poisson, favorisez le pangasius ou le tilapia, qui sont deux poissons de cultures, herbivores, donc dont les populations destinées à la consommation sont adéquatement controlées et qui ne sont pas non plus nourris avec les rejets de la pêche irresponsable. Choisissez des crevettes qui ont été pêchées dans des eaux froides de l'Atlantique, là où la réglementation est plus stricte; on y pêche de façon à protéger les fonds marins. Et puis, ça vous permet d'encourager l'économie locale en favorisant les petites crevettes de Matane, ou sinon, vous pouvez trouver hyper facilement des crevettes du Groenland qui sont délicieuses.

Pour d'autres idées, vous pouvez consulter le document suivant :

http://www.greenpeace.fr/presse/oceans/GuideEco-Conso.pdf

Sans vous tapez la totale, vous y trouvez tout de même une liste des poissons à éviter (y'a le flétan là-dedans, sniff, sniff...), de même qu'un tableau des périodes de reproduction des poissons de consommation courante, donc vous savez à quel période de l'année il vaut mieux éviter de les consommer.

Sinon, il reste les mêmes consignes que d'habitude : achetez localement, favorisez les produits équitables et, si possible, favorisez le bio lorsqu'il est achetable!

Bon, ça va, j'ai fini de jouer à la moralisatrice! ;)

Sinon, j'avoue que j'ai un faible pour les documentaires animaliers. Je vous l'ai dit, j'ai toujours eu un faible pour les animaux, des pratiquements toutes les espèces. Ce que j'aime dans ce que je vois récemment, c'est une hausse du respect que l'on accorde à des bestioles de tous genres. Ainsi, plutôt que de nous dépeindre le grand requin blanc comme une mindless killing machine, des chercheurs ont récemment découvert que les grands blancs chassaient parfois en coopération, ce qui laisse croire qu'ils pourraient avoir une forme de hiérarchie ou d'organisation sociale. On a aussi récemment prouvé que le crocodile était beaucoup plus intelligent que l'on ne le pensait, et possédait une ouïe admirable, car dans un jardin zoologique, des gardiens ont réussi à apprendre à des crocos à reconnaître leur nom et à performer quelques tours. On soupçonne que les variations kaléidoscopiques de l'encornet géant (Humboldt squid) sont une forme de language. Bref, on s'enthousiasme de la complexité des bêtes qui nous entoure, et on ne les considère plus avec la simplicité qui a fait que pendant longtemps, on a cru que les dinosaures étaient des monstres patauds et sans cervelle, que les hyènes étaient des charognards puériles, que les oies étaient des "têtes de linotte", etc... On essaie de nous représenter les animaux comme ils le sont vraiment, avec leurs forces et leurs faiblesse. Maintenant, faudrait juste pouvoir mettre fin à toutes ses manigances dans les tournages et on aurait droit à de l'information qui n'est pas (moins) biaisée! ;)

Bon ben, je vous ai encore pondu un roman...

Monday, October 20, 2008

Andrei Kostitsyn

J'avoue que ça me sidère...



Je n'ai pas vu le match de samedi. A. et moi avions des ami(e)s à la maison, et le hockey n'était pas de mise, mais lorsque j'ai su ce qui s'était produit lors de la partie, je suis allée sur Youtube pour voir de mes propres yeux cette fameuse mise en échec de Sauer sur A. Kostitsyn. Ouch!

Ce que je trouve ahurissant, c'est que lorsqu'il se produit un incident du genre, selon les commentateurs, c'est toujours la faute de celui qui se fait plaqué, et jamais la responsabilité de celui qui plaque. À RDS, Benoit Brunet s'est empressé de dire que c'était Kostitsyn qui n'aurait pas dû regarder où allait sa passe, mais qu'il aurait dû regarder droit devant lui. Et ensuite, Brunet insiste que la mise en échec était légale. Mouais...

Bon, d'accord, quand on passe, faut pas regarder où va la puck mais continuer de regarder devant soi. Je veux bien. Mais quand on s'élance sur un gars pour l'étamper dans la bande, on ne devrait pas jeter un oeil sur comment sa tête est positionnée? On ne devrait pas réfléchir à "comment " on va plaquer, et à ce que ça va faire à l'autre joueur?

Je sais, je sais. Si on demande aux joueurs de ne pas plaquer ceux qui sont mal placés, ça va devenir un moyen de défense et quand un type va être le long de la bande, il va se positionner de façon à ce que l'on ne puisse pas l'étamper sans risque. Reste que, pour moi, ça serait quand même mieux de tolérer un peu d'abus que de risquer des accidents du genre.

Et puis, je dis accident, mais on s'entend pour dire que Sauer ne mérite pas le bon Dieu sans confession (quoiqu'en dise Benoit Brunet!). Clairement, on le voit intentionnellement frapper Kostitsyn au visage avec ses poings. Et avec la swing qu'il s'est pris (on voit que Kostitsyn, qui n'est tout de même pas tout p'tit, est littéralement soulevé de terre, ses patins montant à la hauteur de la bande!), il avait la ferme intention de sérieusement le malmener. J'imagine bien que Sauer ne voulait pas mettre Andrei dans cet état, mais il voulait le brasser "ben comme 'faut", et si pour se faire, il devait marcher sur la ligne (et peut-être même la dépasser des orteils), il ne s'en faisait sûrement pas un cas de conscience.

Alors voilà. On est au début de la saison, alors, pourquoi est-ce que l'on ne fait pas de ces incidents-là des exemples? Ou bien il faut encore que des joueurs se tapent des commotions cérébrales et manquent la saison au complet avant qu'on commence à parler d'être plus stricte dans l'application des règles? Ben non! Sauer n'a même pas été pénalisé!

Borderline + blessure = punition. C'est comme ça que je ferais marcher ça, moi.

Ça n'est pas que je veuille que le hockey devienne un sport sans contact (ça serait assez irréaliste anyway), mais faudrait quand même essayer de mettre de l'avant des règlements qui garantissent un minimum de sécurité aux joueurs. Personne n'aime voir un athlète se blesser, non?

Tuesday, October 14, 2008

Imposition

C'est drôle, les choses qu'on s'impose, des fois.

Y'a pas tellement longtemps, sur Facebook, j'ai eu un Friend request d'un gars qui était au primaire avec moi, et que je n'ai pas vu depuis environ 20 ans (ça ne me rajeunit pas, tout ça...). C'était un garçon gentil, timide au possible, avec un talent en dessin inimaginable. Il avait une drôle d'allure, aussi. Tout petit, avec la peau un peu frippé, les yeux creusés, les cheveux noirs et raides. C'était un peu un outcast, il n'avait pas de people skill, mais comme j'étais plus ou moins dans la catégorie outcast aussi, on s'était plus ou moins lié d'amitié. Je dis ça comme ça parce que, petite, j'étais plutôt solitaire et je ne me liais pas facilement avec les gens. J'avais ma petite soeur de qui j'étais plus proche que je n'aurais pu l'être de toute autre personne, et ça me comblait amplement.

C'est un peu comme ça encore aujourd'hui, je dois dire. Je suis toujours hyper proche de ma soeur (et maintenant je le suis aussi de mon frère). Je suis quand même plus sociable que je ne l'étais (même si je suis encore plutôt effacée), et j'ai maintenant plusieurs véritables ami(e)s, mais mon cercle social reste assez restreint. Par choix. Parce que les ami(e)s que j'ai me comblent déjà et que je n'ai jamais vraiment envie d'être entourée de myriades de gens. Je suis "privée", faut croire...

Anyway, je m'égare. Le type en question, donc (je vais l'appeler D.), m'envoie un Friend request sur Facebook, avec un message à mon attention. Ce message, je le lis d'abord en souriant, puis, en fronçant les sourcils. Parce que si au départ j'étais contente d'avoir des nouvelles d'un ancien camarade, ce que le message de D. contient me trouble. Ça a quelque chose d'intuitif, ce trouble. Un inconfort, je dirais. Dans son message, D. me dit que je suis une des cinq seules personnes qu'il avait envie de retrouver sur Facebook. Il me dit aussi qu'il n'a jamais cessé de se demander ce que je devenais, et que chaque fois qu'il passait devant mon ancienne maison, il ne pouvait s'empêcher de penser à moi. Rien de particulièrement troublant, je le concède. Or, ce qui me dérange dans tout ça, c'est que les gars de ma classe écoeuraient D. (et moi aussi par la même occasion) en disant qu'il était éperduement amoureux de moi. À l'époque, ça ne me faisait rien, puisque D. me disait que c'était pas vrai et que je le croyais, mais maintenant...

En fait, je crois que cette soudaine méfiance vient du fait que j'ai déjà repris contact avec un gars qui était amoureux de moi à une certaine époque, et que ça a été une expérience qui s'est avérée désagréable au possible au bout du compte. Chat échaudé craint l'eau froide, qu'on dit. Ou bien, once bitten, twice shy.

Bref, appellez ça de la paranoïa si vous voulez, mais ça m'a fait peur. J'ai eu l'impression définitive que, si ce type pensait à moi depuis tout ce temps, et que j'étais une des seules personnes qu'il voulait revoir, c'était probablement parce qu'il s'imaginait que je pouvais encore penser à lui moi aussi, et qu'il espérait tenter sa chance avec moi. Après tout, s'il n'avait pas changé, il n'avait probablement pas plus de succès avec les gens aujourd'hui qu'avant, et qui sait s'il avait jamais réussi à se trouver une compagne, ne serait-ce qu'une fois dans sa vie. Bref, j'avais pas envie de seulement prendre la chance de lui répondre, juste au cas où mon instinct était bon. Once bitten, twice shy, je vous l'ai dit.

Et bien, franchement, je me suis sentie hyper coupable pendant plusieurs jours. J'arrêtais pas de me dire que je n'étais pas correcte de poser un jugement gratuit du genre, que je m'inventais des peurs pour rien, que ça n'était pas vraiment correct pour D. (qui voulait probablement seulement avoir de mes nouvelles et savoir ce que je devenais) de l'ignorer de la sorte pour un caprice, que je devrais plutôt profiter de l'occasion pour renverser la vapeur et faire face à ma peur de revoir un gars qui aurait peut-être eu des sentiments pour moi à l'époque, etc, etc.

J'avais vraiment l'impression que je devais lui répondre, coûte que coûte. J'en ai parlé avec ma mère, tellement ça me tracassait. Au départ, je crois qu'elle se disait un peu comme moi que je ne devait pas laisser une mauvaise expérience avec un ancien amoureux m'influencer de la sorte, puis, elle a fini par me dire : "Pourquoi tu ne te fis pas à ton instinct? Clairement, tu n'as pas envie de reprendre contact avec cette personne, alors pourquoi tu t'en fais autant"?

Et au fond, c'est là que je me suis dit : "Je ne lui dois rien, à ce type". Moi aussi, j'ai retrouvé des gens sur Facebook qui n'ont jamais répondu à mes requests. Peut-être parce qu'ils n'ont pas envie de reprendre contact, peut-être parce qu'ils n'utilisent pas leur compte, qu'est-ce que j'en sais? Mais bon, c'est leur choix (ou pas), et tant pis! Alors, mon choix à moi, c'est de laisser faire. Si D. veut seulement des nouvelles, c'est dommage. Mais de mon côté, même si les chances sont hautement minimes que ce soit autre chose qui ait motivé D. à m'écrire, je n'ai juste pas envie de prendre le risque. Et puis, franchement, j'étais tellement obnibulée par toute cette histoire d'impression qu'au fond, j'ai oublié le plus important. J'en ai vu d'autre, sur Facebook, des gens que j'ai connu il y a longtemps, au primaire. Et je n'avais pas plus envie de reprendre contact avec eux qu'avec d'autres. C'est pas parce qu'on s'est connu à une époque qu'on est automatiquement obligé de reprendre contact maintenant. Les gens qui je voulais retrouvés, je les ai cherchés. Les autres, non. Alors, pourquoi je m'impose cette obligation de devoir rendre des comptes et donner des nouvelles à du monde que je ne voudrais pas vraiment revoir de toutes façons?

Élections!

Que j'en pogne pas un de vous autre à ne pas aller voter! Je ne vais pas vous ressasser les histoires de "c'est votre devoir de citoyen" (même si c'est exact), mais j'insiste sur le fait que, les élections, c'est le seul moment où on peut dire au Gouvernement ce que l'on pense de lui, et dans une certaine limite, ce que l'on veut, ce que l'on attend de lui.

Surtout cette élection-ci, alors que les enjeux semblent si importants.

Vous trouvez que les partis proposés sont tous "de la merde". Fine, vous avez le droit. Mais ça n'est pas une excuse pour se sauver du devoir électoral. Allez annuler votre vote si c'est ce que vous pensez vraiment, mais allez-y! C'est important.

ALLEZ VOTER!!!

Thursday, October 9, 2008

Je suis hantée!

Ça a beau être le temps de l'halloween, temps de l'année où l'on s'attend à trouver sur son chemin des choses plus ou moins épeurantes, mais y'a quand même des limites à ce que l'on peut endurer. Parce que, voyez-vous, c'est aussi le temps des élections, et parce que, dans mon comté, c'est Justin Trudeau qui est notre candidat libéral. Brrrrr.... Chaque fois que je sors de la maison, je suis répétitivement confrontée à son affreux minois souriant. Je dois endurer de voir sa bette dans tout le quartier. Et franchement, Y M'ÉNERVE! Je suis hantée par Justin Trudeau!

Mais ça n'est pas le pire. Ce soir, c'était mon cours de japonais. Après une étourdissante séance de construction de phrases, nous avons poursuivi la leçon en étudiant l'alphabet katakana. Pour tous ceux qui sont en train de faire wuzza wazza?, je m'explique : il existe deux alphabets en japonais. Le premier, le hiragana, sert à écrire les mots japonais alors que le second, le katakana, est employé pour écrire les mots qui viennent d'autres langues (principalement de l'anglais ou du chinois).

Or donc, pour nous pratiquer à lire le katakana, notre prof nous a donné une série de mots à traduire qu'il avait pris dans un journal torontois. Faut me voir, penchée sur la feuille de papier, concentrée, à essayer de prononcer à haute voix des syllables difficilement identifiables (parce qu'en katakana, il y a beaucoup de syllables composées de deux symboles). Nous sommes dans la politique : "Ji... Yu... Jyu? Djyu? Ju?.. Ju! S... Si... Ta... Ti... et ça, c'est un «so» ou un «n»?". Et j'ai A. qui est à côté de moi (qui lui sait déjà lire le katakana) et qui ricane. "C'est un «n», qu'il me dit. Lis-le à haute voix, tu vas l'aimer tout particulièrement". Je fronce les sourcils, bien entendu : "JU-SI-TI-N... Ah merde! Justin Trudeau"! Ben oui! Même dans les journaux japonais de Toronto, il trouve moyen de faire parler de lui! Grmbl!

Vivement que les élections passent!

Tuesday, October 7, 2008

Il ne lui manque qu'un casque de Valkyrie...

Cette annonce me fait toujours sourire, parce qu'elle me fait toujours penser à une autre "Olga", assistante d'une certaine prêtresse de Torkolm, qui devait avoir toute l'allure et la délicatesse de celle de l'annonce :

The world is just awesome

J'aime beaucoup cette campagne de pub du Discovery Channel :

Monday, October 6, 2008

En attendant le retour en force...

...voici le retour en farce :