Friday, November 28, 2008

Once again, TGIF!








Celles-ci sont spécifiquement pour Cyberyan :




On devrait lire ici, plutôt : convention de faux-cils! ;oP

Thursday, November 27, 2008

À la banlieusarde...

Je vous ai déjà parlé de mes voisins/voisines. Je crois même que je vous ai déjà parlé de la voisine que j'ai en ce moment, celle qui vit à ma droite. C'est une fille bien gentille, pleine de bonnes intentions, mais fort peu débrouillarde. Dès que quelque chose ne fonctionne plus, elle est complètement dépourvue, et soit elle appelle le proprio, soit elle vient cogner ici. Pas que ça me dérange vraiment (quoique son timing est pas toujours terrible), en fait, mais j'aurais cru qu'après quelques temps, elle aurait tout de même développé un minimum de débrouillardise.

Quand elle est arrivée ici et qu'elle s'est présentée à nous, je lui ai dit que si jamais elle manquait de quelque chose, elle pouvait toujours venir nous voir. Je le disais à la légère, comme je l'avais dit à tous ceux et celles qui avaient habité à côté avant (et qui ne sont jamais venu emprunté quoique que ce soit), mais pour ma voisine actuelle, ça n'est pas tombé dans l'oreille d'une sourde. Depuis qu'elle est ici, elle m'a emprunté poêle et moule, et c'est tout juste si elle ne m'a pas demandé la traditionnelle tasse de sucre. Encore là, ça me fait surtout sourire.

La chose que je trouve bizarre, c'est que comme on a une porte intérieure qui communique, lorsqu'elle vient frapper chez nous, elle n'a pas à passer par l'extérieur (et donc n'a pas à s'habiller en conséquence), ce qui fait qu'elle est souvent en pyjama quand elle frappe. C'est peut-être moi qui est vieux jeu, mais en même temps, quand je dois interagir avec mes voisins/voisines, j'essaie au moins d'être arrangée un minimum (comme si je devais aller chercher de quoi à l'épicerie ou autre). Pyjama? Non. Même que ça me gêne de répondre à la porte en pyj ou même en robe de chambre. Je considère ça comme une partie de mon intimité (de surface, mais quand même), et j'ai plus ou moins envie d'être vue comme ça par mes voisins!

L'autre jour, ma voisine cogne chez nous. Elle m'explique qu'elle est en train de se faire un gâteau avec une recette qu'elle a trouvé sur internet, et qu'elle vient de réaliser qu'elle ne dispose pas d'un plat assez grand pour contenir la pâte. Je lui prête donc un de mes moules. Le soir même, elle frappe à nouveau pour me rendre mon moule. Pour me remercier, elle m'offre une part de gâteau pour A. et moi. C'est un gâteau blanc, avec une garniture de fruits. J'y goûte. Pas mauvais. Aérien, dirais-je. Et comme je préfère les gâteaux bien dense, c'est un peu moins pour moi. Je demande à A. ce qu'il en pense, et c'est là qu'il me fait vraiment hyper plaisir : "Pas si mal, mais ça paraît que c'est pas un de tes gâteaux". Je suis un peu surprise de la réponse, alors il poursuit : "Ben, le gâteau est un peu fade, et la garniture, ben, c'est juste des fruits..."

Un petit velours pour l'orgueil...

Friday, November 21, 2008

TGIF

Puisque mon ami Cyberyan est présentement dans l'incapacité de poursuivre sa mission bloguesque, je vais affectueusement prendre la relève :







Mort à HSBC!

J'essaie de faire pondre à ma soeur un texte relatant les misères que HSBC lui a imposé. Une belle compagnie d'incompétent, je vous jure!

En attendant que cela soit fait (en espérant que cette histoire voit le jour), j'exprime tout de même ma haine envers cette compagnie verreuse.

Mort à HSBC!

Non mais, plus sérieusement, si vous connaissez des gens qui se cherchent une hypothèque, ou qui pensent faire un emprunt, déconseillez-leur vivement HSBC, parce qu'ils sont apparemment champion de l'erreur administrative, et s'ils décident que vous leur devez de l'argent, watch out le harcèlement (on parle de 4-5 appels par jour!).

À suivre...

Thursday, November 20, 2008

Confusion "Squalesque"

J'étais confuse. Je ne le suis plus. Merci Wikipedia! ;)

Sérieusement, je vous ai déjà dit que j'aime bien les émissions sur le monde animal, mais ça faisait un bout de temps que je me posais des questions sur le monde des requins. Mon problème venait en fait du fait que les noms des requins sont contre-intuitifs dans leur traduction.

Ainsi, le requin que l'on appelle bull shark en anglais, ne s'appelle pas requin taureau en français, mais bien requin bouledogue. Il existe bien un requin taureau en français, mais il s'agit de la même espèce que ce que les anglophones appellent le sand tiger shark. Bref, bull shark = requin bouledog, et requin taureau = sand tiger shark.

D'où vient cette confusion? Je n'en sais rien, mais je puis vous dire que le nom latin du requin taureau est Carcharias taurus ce qui laisse présupposer, à tout le moins, que le nom français est plus proche du nom d'origine. :) Et puis, qui sait, bull, bulldog, ça se ressemble. C'est peut-être ça qui a mélangé les anglos!

Mentalité Américaine

D'abord, avant de commencer, je veux m’excuser de vous pondre un roman de la sorte aujourd’hui. J’en avais long à conter! Deuxièmement, je veux vous dire que ce post va contenir des SPOILERS sur un épisode de la première saison de Bones, un épisode de la deuxième et un de la troisième saison de C.S.I. et un de la deuxième saison de Desperate Housewives. Alors, si vous avez l'intention d'écouter éventuellement ces séries, cessez de lire ICI! ;) Comment tout ça se connecte, astheure? Je vous explique :

D'abord, parlons C.S.I., puisque c'est par là que tout a commencé. Mon intérêt pour les forensic sciences, je veux dire (je fais ici une parenthèse pour confesser mon flagrant manque de vocabulaire français dans le domaine des sciences du crime, mais comme la majeure partie de la documentation que je trouve est en anglais, ben, c'est ça qui est ça...).

A. et moi avions entendu parlé de l'émission C.S.I., mais ne l'avions jamais écouté. Puis, un soir, alors que nous voulions regarder quelque chose à CTV et que l'horaire avait encore changé (heureusement, CTV s'est calmé pour ça, mais pendant un temps, l'horaire changeait sans cesse, et même si on consultait la grille sur leur site web, on était pas toujours garanti de tomber sur ce que l'on cherchait parce que le site lui-même comportait des contradictions, et les émissions ne suivaient même pas toujours ce qu'on nous annonçait sur le web!), nous sommes tombés sur un truc de C.S.I. et nous sommes dit : "Tient, c'est l'occasion de voir de quoi ça à l'air". La prémisse de base est assez simple : une jeune femme, abandonnant le collège et s'apprêtant à retourner chez elle, disparaît de sa chambre des résidences. Le chauffeur de taxi qui devait la prendre l’a aperçu par la fenêtre, elle lui a fait signe mais n’est jamais venu à lui. L’enquête commence. On pense à une fugue. Puis, on retrouve le cadavre. Un meurtre? À mesure que l’enquête progresse, on saute d’un suspect à l’autre. On déterre des secrets. Le rythme est soutenu, le visuel intéressant, et le sujet intriguant. Jusqu’à la conclusion qui nous plaît. Un accident, au final. Pas de méchant. A. et moi nous regardons. Si tous les épisodes sont dans le genre, c’est une émission pour nous. Bien sûr, il y a de moins bon épisodes dans la série (y’en a même qui frôle le moche), mais en général, on a droit à un produit de qualité. Et, un immense plus pour moi : c’est pas tout blanc, ou tout noir. Y’a des zones de gris.

Mais bon, je saute maintenant dans Bones, puisque c’est un épisode de cette série (qu’A. et moi commençons à peine à écouter) qui m’a poussé à écrire ici aujourd’hui. En fait, la prémisse est encore très simple : un jeune homme, qui est sur le point d’être exécuté par injection létale, fait pression sur sa nouvelle avocate pour porter encore une fois sa cause en appel. L’avocate contacte un des personnages de la série, réussi à obtenir son aide dans la recherche de tout élément pouvant amener la tenue d’un appel. Or, cela faisait 10 minutes que l’émission était commencée, et j’avais la certitude que le jeune homme était bel et bien coupable du meurtre dont on l’accusait. Pas parce que j’avais vu à travers le scénario et “prévu” le punch (quoique ça m’arrive souvent), mais juste parce que j’avais la pesante impression qu’une émission Américaine grand public ne pouvait juste pas “contester” la validité de la peine de mort. Il ne pouvait pas y avoir d’erreur. Et effectivement, c’est le cas. Ça ne veut pas dire que cette émission n’était pas intéressante. En fait, même si je savais que le type allait être coupable quand même, j’ai tout de même été surprise, et intéressée par la fin qui se proposait. Évidemment, ça s’est un peu gâché quand, de retour à la prison, on rencontre à nouveau le jeune homme et qu’il est maintenant un gros sale perverti pas trop subtil (maintenant qu’on sait qu’il est méchant, il a plus besoin d’être bon acteur, après tout!).

Ça me titille probablement parce que, moi-même, je suis contre la peine de mort. La loi du talion, moi, non merci, pas vraiment. Et j’aspire à vivre dans une société qui s’efforce de démontrer que la vengeance n’est pas la façon de traverser un deuil née de la violence. Oui, la société a le droit (et le devoir) de protéger les individus qui la constituent, mais j’ai de la difficulté avec le concept de “résoudre” un problème par une “solution” qui est elle-même une réplique du problème à la base. On tue ceux qui tuent, parce que c’est pas bien de tuer. En tout cas... Il s’agit de mon opinion, et je n’ai pas la prétention d’avoir la science infuse. Et puis, loin de moi l’idée de vous faire une montée de lait philosophique! J’arrête ça ici. ;)

Toujours est-il, dans mon épisode de Bones, que le seul personnage n’approuvant pas de la peine de mort (excluant le condamné, bien entendu) est l’avocate du jeune homme, qui est allégrement dépeinte comme une idéaliste naïve qui se fait manipuler par son client. Tous les autres personnages qui mentionnent leur opinion sont pour la peine capitale : l’agent du FBI et son patron, l’antropologue, les parents et l’avocat de la jeune victime (pour ne citer que ceux qui sont évidents). Et on nous bombarde de scène tragique, avec les parents éplorés qui s’exclament : “Won’t this ever be over!? Won’t we ever have closure?!”. Parce que, pas d’exécution = pas d’acceptation, pas de fin. Évidemment. Bon, j’admets que c’est facile pour moi de monter sur mes grands chevaux. Je ne connais personne qui n’ait été assassiné, et le décès d’un enfant, pour un parent, est toujours quelque chose d’atrocement difficile à accepter, alors j’imagine que perdre une fille comme ça, ça doit pas être du gâteau. Et puis, je sais pas moi, ce que ça me ferait dire ou faire, la colère.

Je reviens à C.S.I., ou un épisode nous propose une situation semblable à celle dépeinte dans Bones. Un tueur en série est sur le point de se faire exécuter. Or, le jour de son exécution, on retrouve un cadavre tout frais, portant la signature du tueur en série (avec, sur le corps de la victime, des détails précis du modus operandi n’ayant jamais paru dans la presse). On ouvre alors une enquête pour s’assurer qu’on est bien sur le point de tuer le bon gars et pas un innocent. Le personnage qui mène l’enquête, la femme même qui a mis le tueur sous les verrous la première fois, se replonge dans ses dossiers en menant en parallèle l’enquête sur le nouveau crime. Cette histoire pousse la femme à remettre ses convictions en question. Au cours de l’émission, elle demande à un de ses collègues son avis (pour), et se rend bien compte que son supérieur, lui, pense tout autrement. Mais bon, au final, le tueur est bien un tueur. Le hic, c’est qu’il avait un complice et que celui-ci cavale toujours. Mais bon, dans le cas qui nous concerne, la mise à mort est justifiée, et notre enquêteuse n’a plus à remettre ses convictions en question. L’exécution à lieu, mais au moins pas dans une ambiance de “justice has been served!”. C’est assez froid, assez neutre. Et lorsque l’enquêteuse sort de la prison, elle se faufile parmi la foule de protestataire qui se ballade avec leur pancarte “death penalty is murder”. Au final, la société avait raison (après tout, on n’exécutera jamais plus des innocents pas erreur, maintenant qu’on fait attention!), mais l’émission est assez bien fait pour que, je crois, les gens des deux pôles se sentent respectés dans leur opinion.

Par contre, faut oublier C.S.I. Miami pour le respect et la subtilité. J’ai horreur de C.S.I. Miami. Je le précise. Au début, j’aimais bien, mais vers le début de la 3e saison, l’émission a pris un tournant entre Miami Vice et 24h, et ils m’ont vraiment perdus. Et là, je grince encore des dents quand j’entends dans ma tête le personnage d’Horatio Cane dire à son collègue de New York, à propos du type qu’ils viennent d’arrêter quelque chose dans le genre de : “Je veux que ce criminel soit jugé en Floride, parce que dans votre État, vous avez la peine de mort mais vous ne l’appliquez plus depuis longtemps, et moi je veux que ce salaud paie pour ce qu’il a fait”. Brrrrrr...

Desperate Housewives, maintenant, puisqu’il ne reste que ça. Une autre émission dont vous ne devriez regarder que la première saison, puisqu’ensuite, c’est la pente descendante (remarquez, je ne suis plus alors, ça a peut-être repris du mieux). Dans la deuxième saison, le personnage de Bree est courtisé par son pharmacien (je ne me souviens plus de son nom, et même si je pourrais juste ouvrir Firefox et fouiller 30 secondes, je ne le ferai pas puisque je vais me faire plaisir : je vais appeler le pharmacien Andreas, à la mémoire d’un imbécile que ma soeur connaissait et qui était la réplique réel du personnage du pharmacien [c’est d’ailleurs pour ça que j’ai oublié le nom du personnage]). Andreas, donc, a tué le mari de Bree, malade du coeur, en lui donnant de mauvaises prescriptions. Il s’efforce de consoler Bree et de la charmer, ce qu’il réussit jusqu’au moment où le chat sort du sac. S’en suit alors une chasse à l’homme. C’est finalement Bree qui retrouve Andreas, ou plutôt c’est Andreas qui contacte Bree et lui demande de venir l’aider. Celui-ci est dans une chambre d’hôtel et il vient d’ingérer une importante quantité de somnifère. Lorsque Bree arrive, Andreas lui fait le coup de : “Je veux me suicider parce que je suis plein de remords d’avoir causé la mort de ton ex”. En fait, c’est clair qu’il veut faire pitié et qu’il est certain que Bree va gober et appeler des secours. Mais ça ne fonctionne pas. Bree lui laisse croire qu’elle a téléphoné au 9-1-1, mais il n’en est rien, et elle le regarde mourir. Où est le rapport avec la peine de mort (parce que ça, c’est un meutre)? J’y viens.

Que l’épisode de Desperate Housewives est comme il est ne me dérange pas. Si j’écoutais la télé pour ne jamais voir des gens agir de façon répréhensible, je n’écouterais rien du tout! Et puis, c’est le genre de situation qui peut-être hyper intéressante. Ce qui m’a choquée, c’est l’histoire que le créateur de l’émission, Marc Cherry, raconte à propos de l’épisode. Cherry raconte que, lorsque Marcia Cross, l’actrice qui joue Bree, a lu le script de cette scène, elle est venue le trouver, épouvantée : “C’est horrible! Mon personnage ne peut pas faire ça, lui dit-elle, c’est monstrueux. Elle commet un meurtre gratuit. Plus personne ne va aimer mon personnage”. Et Cherry poursuit son histoire, tout sourire et raconte comment il a réussi à convaincre Marcia de faire la scène en lui disant que “ça n’était pas grave qu’elle tue Andreas, puisque 51% des Américains sont pour la peine de mort. Et puis, elle ne commet pas un meurtre : elle rend la justice! C’est un ange de la mort”. Brrrrr... Encore. Moi, je suis plus de l’avis de Marcia. C’est monstrueux.

Sinon, je vous disais que j’aimais écouter des émissions sur les forensic sciences, pour m’informer. Certes, j’aime bien découvrir comment, en analysant les copeaux d’une branche d’arbre, on peut inculper quelqu’un de meurtre, mais je n’ai pas ensuite besoin de voir la mère de la victime qui dit, parlant du meurtrier : “Heureusement, il va bientôt mourir, et je vais enfin pouvoir dormir en paix”. Encore moins du policier qui dit : “Il ne mérite aucune compassion puisqu’il n’a aucun regret pour ce qu’il a fait. Il a juste ce qu’il mérite”. Et de l’agent du FBI qui dit : “Il est important que justice soit rendue”. Et finalement du narrateur qui conclue : “Bientôt, cette histoire sera terminée car le meurtrier sera mis à mort, et tout ceux qui aimaient la victime “will finally find closure” (je ne trouve pas la tournure française)”. Vous trouvez peut-être que je caricature, mais si c’est le cas, je vous invite à vous taper les “vendredis policiers”, à Canal D.

Bref, ce que j’essaie de faire valoir, c’est que je trouve ça déplorable qu’une majorité d’émissions Américaines très populaires, en ce moment, servent soit carrément d’outil de propagande à des politiques controversées (je tremble à la seule mention de 24h), ou puisse à peine adopter une position contre la tangente de l’État. Censure? Ou simplement le reflet d’une société qui se déplace encore vers la droite (l’un ne va-t-il pas sans l’autre, de toutes façons [ouch! j’exagère probablement]). Que ce soit l’une ou l’autre de ces options, je trouve ça inquiétant.

Tuesday, November 18, 2008

Sceptique

Je suis une sceptique. Vraiment. Toutes ces histoires d'extra-terrestres et d'OVNI, de fantômes, de monstres, de possessions, de pouvoirs psychiques/medium/spiritisme/spiritualisme, d'horoscopes, d'auras, d'énergies, de vies antérieures, d'afterlife, etc, je n'y crois juste pas. Je ne dis pas qu'il ne se produit pas des choses que l'on ne comprend pas dans ce monde. Mais avant de dire que les bruits mystérieux dans une maison sont le résultat d'un poltergeist, il y a des limites! Il y a tout plein d'explications réalistes fort plausibles qu'il faudrait envisager avant. Et même si aucune des explications rationnelles n'est applicable, je continue de croire qu'il s'agit de simples phénomènes physiques/chimiques/biologiques/météorologiques/psychologiques ou autres que l'on a pas encore découverts/compris.

Pourquoi je vous parle de cela subitement? Parce que j'ai vu l'autre jour à la TV un épisode de dossiers mystères. Est-ce un élan de nostalgie qui m'a poussé à regarder? Probablement. Mais précisons ici qu'il ne s'agissait pas de l'émission de mon enfance (pitoyable traduction d'une émission américaine forte de sensationnalisme et d'irrationalisme prononcé issue des années '80), mais plutôt d'une version québécoise récente presque objective (presque étant peut-être ici un bien grand mot).

Or, dans cette émission, on nous parlait de spiritisme, qui fut très à la mode à la fin du 19e et au début du 20e siècle (on a qu'à penser à Mackenzie King ou Sir Arthur Conan Doyle). On nous présentait un médecin Canadien, Thomas Glendenning Hamilton, qui a fait des recherches supposément empiriques sur le spiritisme. Ses documents sont surtout photographiques (preuves bullet-proof, bien sûr, puisqu'une photo, ça ne se truc pas! ;)). Je suis cynique, c'est vrai. Peut-être Monsieur Hamilton était-il convaincu de la justesse de ses expériences, peut-être croyait-il vraiment avoir affaire à des médiums véritables, mais tant qu'à moi, s'il n'est pas derrière tout ça, il s'est vraiment bien fait avoir (J'ai un cousin qui est magicien, et croyez-moi qu'avec pas grand'chose, il peut me mener en bateau alors...). Quand on veut croire à quelque chose, on dirait qu'on oublie son sens critique...

Un des trucs qui m'agace le plus (parce qu'il y en a plein, des trucs qui m'agacent, mais comme je ne veux pas devenir assomante, je me limite à un), c'est ces histoires d'ectoplasmes, l'ectoplasme étant une substance à consistance variable émise par le corps du médium alors qu'il/elle est en contact avec des êtres/forces de l'au-delà. D'abord, depuis que ça n'est plus à la mode, les médiums n'en produisent plus, de l'ectoplasme, mais surtout, sur les photos à tout le moins, ça ressemble beaucoup plus à du papier chiffonné, des morceaux d'ouate ou de tissus humides, des gants (!), des photos frippées, etc, qu'autre chose (ça a VRAIMENT l'air fake). Mais là où je grince encore plus des dents, c'est quand je constate qu'au cours des expériences d'Hamilton, personne n'a seulement pensé à prendre un échantillon de la chose pour l'analyser ensuite (méchant coup dur pour la crédibilité du docteur, si vous voulez mon avis [il savait bien trop que c'était de la dentelle, littéralement]).

Mise en situation : Admettons que je suis Hamilton et que mon but est vraiment de donner de la crédibilité et de valider la recherche scientifique dans le domaine parapsychologique de façon irréfuttable, même pour un scientifique. J'organise une séance dans la pièce que je réserve à cet effet, et qui est verrouillée en tout temps pour éviter qu'un médium ne "prépare" la pièce. J'ai demandé à ce que l'on fouille à son arrivée la médium qui vient ce soir, de façon à m'assurer qu'elle n'a rien dissimuler sur elle qui pourrait servir à "truquer" la séance, et on vient de m'assurer que cela a été fait et que tout est prêt. J'entre dans la pièce, vérifie mon équipement photographique et donne le OK pour que la séance commence. La médium entre en trance, et demande que l'on éteigne les lumières. Elle émet quelques instants plus tard un gargouillis étrange. Je prends une photo et, dans l'éclair du flash, je vois qu'il sort de la bouche de la médium une substance ectoplasmique. Mon réflexe devrait être d'accourir vers elle et de prendre un échantillon de cette substance, non? D'abord, ne serait-ce que pour en évaluer la texture/température/odeur/etc pour ma documentation, mais aussi, parce que je veux une preuve irréfutable, et qu'une batch de "genuine ectoplasmic goo" devrait provoquer l'onde de choc que je recherche. L'analyse d'une telle substance devrait être des plus palpitantes (je suis médecin, après tout), et même s'il s'agit d'une arnaque (que c'est de la ouate ou autre), j'en sors quand même gagnant car je sais d'amblée que ma médium en est une fausse et je la retire de mes expériences pour toujours. Et même si la substance ectoplasmique disparaît quand j'essaie de la manipuler, quand elle est exposée à la lumière, quand la médium sort de sa transe, ou s'évapore 24h après que je l'aie mise en pot, j'ai encore là au moins un fait à documenter dans mes recherches!

Me semble que c'est logique, non?

Un peu de sensationalisme, pour finir (et pour vous faire voir des bouts de tissus joliement agencés! ;)) :

Friday, November 14, 2008

D'autres Lolcats

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Plaisir de chats

Un des trucs que j'aime particulièrement d'avoir des chats, c'est le plaisir de revenir à la maison et de ne pas arriver dans un appartement vide.

J'avais des courses à faire après-midi (fête fraternelle oblige!). Quand je suis entrée chez moi, je n'ai pas eu d'accueil fantasmagorique. Il y avait une grosse bosse sur le lit (ce qui signifiait que Saturne sommeillait sous les couvertures), Calypso s'est sauvée à cause du bruit de la porte, et Bastet est tellement vieille qu'elle ne daigne plus se lever à mon arrivée, mais tout de même, je n'étais pas seule.

Et puis, Calypso s'est remise de sa frayeur et est venue me quémander de l'affection. Je suis allée m'asseoir près de Bastet et l'ai caressé doucement, et je sais que d'ici une heure ou deux, la faim va faire sortir Saturne de sa cachette et qu'il ne me lâchera plus d'une semelle tant que je ne l'aurai pas nourri (et qu'ensuite, le ventre plein, il va avoir envie de se coucher sur mes genoux pour me remercier de lui avoir donner un bon souper...).

J'aime mes chats! ;)

Thursday, November 6, 2008

Oups...

Hier, je revenais d'une visite tardive au Jardin Botanique (décrite ci-dessous). A. et moi marchions et, alors que nous tournions le coin de la rue, la première chose qui m'a frappée, c'est qu'il y avait déjà deux maisons avec des décorations de Noël.

Ça m'écoeure! Je suis déjà répugnée au maximum de voir que les commerces sont déjà dans les décorations de Noël, les chants de Noël, la ferme du Père Noël, etc, mais que les gens embarquent eux aussi dans cette absurdité, ça m'exaspère!

Alors je m'exclame, à haute voix : "J'haïs assez ça le monde qui mettent leur décoration à ce temps-ci de l'année. Non seulement c'est pas encore le temps de penser à Noël, mais en plus, on est dans une société qui doit faire attention à sa consommation d'énergie, et ça c'est du gaspillage"! Et bien, j'avais pas remarqué, mais le monsieur qui posait les décorations était encore dehors, recroquevillé dans l'ombre.

Il a rien dit, je n'ai rien ajouté. C'est mon opinion, faut vivre avec!

Jardin d'automne

Je suis allée au Jardin Botanique hier. Je n'y étais jamais allée si tard l'automne. C'est un peu étrange. Il ne reste presque plus de feuilles dans les arbres, les plattes-bandes sont dégarnies, les bassins vides, les fleurs fanées. Il n'y a que les mélèzes qui sont tout dorés, et les chênes qui portent encore le rouge.

Le soir tombe vite, alors, ça permet de prendre des photos dans la pénombre et au coucher du soleil.

Faut vraiment que je me décide à y aller l'hiver. Ça doit être spécial, sous la neige...

Quelques clichés (cliquer pour agrandir) :



Tuesday, November 4, 2008

Inspirez!

Aujourd'hui, le monde retient son souffle. C'est étrange de penser que ce que les électeurs d'un pays vont faire aujourd'hui risque d'avoir un impact majeur sur le climat politique mondial.

GO OBAMA!

Monday, November 3, 2008

Photos photos!

Petit délire photographique :



Mauvaise assomption

Vendredi, il y a deux semaines, A. et moi devions, avec un couple d'amis, aller voir les lanternes Chinoises au Jardin Botanique. J'essaie d'y aller à tous les ans. Or, ce soir-là, rien n'est arrivé comme prévu. Nous sommes partis de la maison fort tard, et une fois dans la voiture, nous avons réalisé que nous allions devoir courir si nous voulions souper ensemble et aller aux lanternes ensuite. Finalement, on a opté pour un souper au resto bien relax (A. était fatigué et tendu) qui s'est avéré fort agréable.

"Ça ne te déçoit pas trop, pour les lanternes?" m'a demandé mon amie qui savait que je voulais vraiment y aller. J'ai secoué la tête : "C'est pas si grave. On a encore le temps de se reprendre. Vendredi prochain, je ne peux pas. C'est la fin de semaine où mon frère revient d'Europe et on ne veut pas le manquer. Le vendredi d'après, c'est le jour de l'Halloween. C'est la dernière fin de semaine pour aller voir l'exposition (ce qui cause parfois un rush), mais comme y'a plein de monde qui vont faire la tournée avec les enfants, ou qui vont avoir des partys, ça ne devrait pas poser problème". La question était donc réglée, on allait se reprendre à l'Halloween pour les lanternes.

Quelle erreur! Quand nous sommes arrivés vendredi soir au Jardin (nous avons garé la voiture dans le stationnement sur Sherbrooke, entre Pie-IX et Viau), nous n'avons pas eu tant de misère que ça à nous trouver une place. Par contre, une fois hors de la voiture, nous constatons qu'il y a une bonne file à la petite machine qui donne les vignettes pour le stationnement. Regard à gauche, puis à droite. Au fond, il y a une autre machine, et il n'y a personne. Nous nous empressons d'y aller. Un couple passe en avant de nous et atteint la machine convoitée avant notre groupe. Nous les voyons alors rebrousser chemin. "Ça ne fonctionne pas?" demande A.. Ils nous font signe que non. Zut! Nous revenons sur nos pas et reprenons place à la queue de la file.

C'est long. Le petite dame qui se trouve devant la machine semble avoir de la difficulté avec sa carte de débit. Soudain, le couple qui nous avait dépassé tout a l'heure revient nous voir : "Il y a une autre machine à l'entrée, et il n'y a pas de file". Clin d'oeil. Nous les remercions et filons discrètement dans la direction indiquée. Cette marche nous force à faire incursion tout près des guichets d'entrée. C'est là que nous déchantons. Non seulement le chemin de corde-et-poteaux qui fait serpenter la file est il plein, mais il y a tant de monde qu'une belle ligne de visiteurs trépidants s'étirent à l'infini! Incrédules, nous poursuivons notre marche pour voir jusqu'où va cette ribambelle humaine, et nous sommes bien forcés d'admettre qu'elle se rend pratiquement au-delà du bâtiment administratif. Plus d'une heure d'attente, c'est certain. Et par-dessus le marché, qu'elle genre de visite cela implique! Une foule compacte qui se presse sur les sentiers, qui bloque la vue, et qui vous bouscule pour s'approcher ou simplement pour se frayer un chemin à travers la masse humaine.

Échange de regard. Non, ça ne tente plus à personne. Tant pis pour les lanternes!

Alors voilà. Halloween ou pas, ça n'influence pas l'achalandage. Les lanternes, faut vraiment y aller début octobre si on veut en profiter!