Monday, September 15, 2008

La mer...

Comme je m’ennuie de la mer! L’odeur saline qui s’accroche aux narines, le sable qui se sauve sous les pieds, le vent qui joue avec les cheveux, les faisant s’ébattre follement... Je m’ennuie du chant des oiseaux marins, du bruits des vagues qui caressent la plage, des coquillages que découvre l’oeil attentif... J’ai envie d’avoir les orteils dans une eau souvent si froide qu’elle engourdie la peau, et d’en rire joyeusement, de perdre des heures à contempler le rivage et l’horizon qui se confondent, de me baigner d’un soleil pur, sans ombres...

Les insomniaques s'amusent...

Daniel Bélanger, il sait vraiment pas de quoi il parle! :oPPP

Thursday, September 11, 2008

11 septembre

C'est le 11 septembre aujourd'hui. Je ne veux pas tomber dans les discours grandiloquants, tragiques ou patriotiques, mais je le souligne quand même. Je ne veux pas pointer du doigt, dénigrer, valoriser, justifier, mais je le souligne quand même.

Il y a 7 ans, je me souviens, j'étais au Cégep du Vieux-Montréal. Je venais de finir mon cours du matin, et j'appelais A. pour lui demander je ne sais plus quoi. C'est lui qui m'a dit : "Tu as vu ce qui s'est passé? Il y a un avion qui a foncé dans le World Trade Center, peut-être même deux. C'est horrible"! À ce moment-là, on ne savait pas encore ce qui se passait vraiment.

Sur l'heure du dîner, les gens ne parlaient que de ça. La situation se précisait. On savait pour l'avion du Pentagone, pour celui qui s'était écrasé ailleurs que sur une cible précise. On avait les premières approximations du nombre de victimes. Terrorisme. Le mot était sur toute les lèvres. Il régnait un mélange d'incompréhension et d'incrédulité dans le Cégep tout entier.

Une de mes amies était en panique. Son père était en voyage aux États-Unis depuis quelques jours, et il devenait revenir par avion au Canada dans le courant de la matinée. Elle était sans nouvelles de lui, et elle n'arrivait à rejoindre personne de sa famille pour qu'on lui donne le numéro du vol qu'avait pris son père pour savoir s'il était o.k.. Ouch...

Ironie, vous croyez? Cet après-midi là, dans mon cours de photo, on était rendu à étudier les oeuvres de Berenice Abbott, une photographe importante qui est devenue célèbre grâce à ses photos de New York. Tout l'après-midi, on a étudié ces photos. Drôle d'atmosphère, je vous jure.

Après mon cours, je suis rentrée à la maison. Je suis descendue au sous-sol. J'ai ouvert l'ordinateur, démarré Internet Explorer et lu les derniers comptes-rendus des événements.

Je me suis mise à pleurer. Pleurer de véritables sanglots. Pleurer, parce que ça me faisait mal en-dedans d'être confrontée à une réalité aussi terrible. Je ne pouvais pas croire que des êtres humains pouvaient haïr au point de faire une chose pareille à d'autres êtres humains.

Et malheureusement, ce 11 septembre a généré par ricochet encore plus de haine, encore plus de guerres, encore plus de morts...

C'est pour cela, que je souligne cette journée sur mon blog. Parce que pour moi, le 11 septembre, c'est là où nous mène ultimement la haine, l'incompréhension et l'intolérance. Et ce n'est pas là que j'ai envie d'aller.

Pacini

Hier, A. et moi on s'est gâté. J'avais des trucs à faire au Centre-Ville alors, après mes courses, je suis allée rejoindre A. à son travail et nous avons souper en amoureux, au Pacini qui est sur Saint-Denis, juste un peu en bas de Sainte-Catherine.

J'aime beaucoup la chaîne Pacini. Je sais, je sais, et j'en conviens : je vis à Montréal, alors il serait temps que je me déniaise et que, lorsque j'ai envie de manger une pizza ou un spag, j'ailles faire un tour dans la petite Italie, mais bon... Pacini, je connais (ah... facteur nostalgie!), j'aime (bonne bouffe, bonne sangria, bar à pain), et c'est à deux pas d'où A. travaille alors!

Mais bon, je ne voulais pas parler du Pacini pour faire un méa culpa, mais plutôt pour vous faire part d'une observation. Ça m'a fait sourire, hier. Il faut d'abord que je vous dise que le Pacini de la rue Saint-Denis est à "niveaux multiples". Au rez-de-chaussée, il y a le bar à pain et quelques tables. Quelques marches plus bas, il y a la section vitrée, qui fait office de terrasse l'été (c'est chouette avec toutes ces vitrines grandes ouvertes!). À l'étage, il y a quelques tables, les banquettes, et au fond, une autre salle à manger complète. Il y a une toilette a l'étage pour les gens en fauteuil roulant (et qui fait aussi office de lieu pour langer les marmots). Les autres salles de bain sont au sous-sol. On descend un escalier étroit pour se trouver dans un racoin avec deux portes : une avec une moustache et l'autre avec des lèvres pulpeuses. Et même lorsque l'on a franchit l'une des deux portes, il reste quelques marches à descendre (du moins du côté des dames!) avant d'arriver aux toilettes comme telles.

Ce qui m'a fait rire, c'est que, en bas de tout ça, il y a quand même chez les dames une cabine "standard" et une cabine "format chaise roulante". Or, vraiment, je n'ose même pas imaginer le périple que ce serait de descendre une personne handicapée dans ce racoin! Ma question est donc : pourquoi? Pourquoi mettre une toilette pour personnes handicapées alors qu'elle est totalement inateignable pour elles? Parce que les gens qui ont fait les plans n'y ont juste pas pensé? Parce que la loi interdit formellement qu'il y ait des toilettes "publiques" où il n'y a pas d'espace pour les handicapés, peu importe où cette toilette se trouve? Je ne le saurai sûrement jamais! ;)

Wednesday, September 10, 2008

Bouchon qui ne tourne pas rond

Hier, je me suis ouvert la main sur le bouchon d'une bouteille de jus de canneberges. À vrai dire, je me suis toujours demandé pourquoi les bouteilles de jus en plastique étaient aussi difficile à ouvrir? Peut-être est-ce seulement les bouteilles de jus de canneberges (c'est le seul jus que je prends dans ce format)? Parce que, que ce soit du Ocean Spray ou du Compliments, c'est pareil. Je dois forcer comme une malade pour en venir à bout, et souvent, avec mon petit gadget pour ouvrir les pots pour m'assister, sinon, nada! Et ce n'est pas parce que je n'ai pas de force dans les mains (c'est moi qui ouvre les bouteilles de bière de A. quand il n'en vient pas à bout)...

Anyway, ça n'est pas sur le bouchon comme tel que je me suis blessée, mais sur un petit morceau de plastique mal moulé sur le bord de l'anneau. Je me démenais pour ouvrir la bouteille, et quand enfin j'ai réussi à faire tourner le bouchon, ma main est partie d'un coup et c'est ainsi que je me suis coupée sur le petit bout de plastique. Pas tellement profonde, la coupure. Un peu de polysporin et un band-aid plus tard, ça ne paraît presque plus. Ce qui est chiant, c'est la position de la blessure : dans la partie inférieure droite de la paume, juste où débute le pouce. Dès que je manie quelque chose, ça m'achale. Grumble...

Reprises

Reprendre un classique, c'est toujours délicat. Souvent, on assiste à un massacre. À mon humble avis, pour bien reprendre une chanson, il faut soit en respecter le style, soit en respecter l'esprit. C'est à dire qu'on peut se l'approprier en la modifiant un peu, ou en la modifiant beaucoup. Bref, on ne fait pas juste ajouter un beat en arrière et prétendre que l'on est un génie!

Dans cette optique, je vous présente aujourd'hui deux remakes assez particuliers. Pour le premier, je n'ai pas encore décidé si j'aimais vraiment ou pas, mais je salue l'exercice. En fait, c'est surtout que l'ensemble est un peu "raide" pour mon oreille... Et pour l'autre, ben, c'est juste tellement délectable que, même si ça n'était pas parfaitement réussi, le côté humoristique l'emporte tellement qu'on s'en fout un peu! ;)




Et, dans le même esprit :

Friday, September 5, 2008

Besoin de sourire...

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Tuesday, September 2, 2008

Y'a un trou!

Alors que je suis en train d'écrire ce post, j'écoute l'émission "Cooking with the Wolfman" (j'écris pendant les pauses publicitaires, entre deux bouchées de mon lunch, alors je vous confesse que c'est loin d'être efficace!). C'est, vous l'aurez deviné, une émission de cuisine, mais ce qui la rend particulière, c'est que le Chef David Wolfman est un Amérindien et qu'en écoutant son émission, on apprend des trucs sur la cuisine traditionnelle des Premières Nations d'ici. Pas que ce soit l'émission du siècle (quoique la première saison a vraiment un certain charme avec son look bric-à-brac), mais tout de même, j'aime bien l'écouter pendant que je prépare mon dîner, ou pendant que je mange.

Mais bon... Je ne vous écris pas pour vous parler de "Cooking with the Wolfman" comme telle. Je veux plutôt commenter sur quelque chose qui me dérange et m'intrigue. La dernière saison de "Cooking with the Wolfman" a été tournée en 2005/2006. Depuis, l'émission est sur les reruns. Je n'ai rien contre les reprises, mais j'aimerais bien que celles-ci soient "complètes". Je m'explique : dans les reruns de "Cooking with the Wolfman", on vous passe d'abord les épisodes de la première saison. Puis, on vous passe quelques épisodes de la saison 3, quelques épisodes de la saison 5 et 6, puis on retombe à la saison 3, et on retombe à la saison 1. Rien de la saison 2 ou 4 (je le sais parce que j'ai consulté les listes d'épisodes sur le site web de l'émission, et pas juste le site d'APTN où l'émission passe). C'est comme "Buffy, the vampire slayer". Quand l'émission jouait à Z télé, on passait en boucle les saisons 5-6-7, mais jamais les autres. Ou comme TVA, qui nous passe toujours les 12 même films de Colombo alors qu'il doit y en avoir plus d'une centaine. Ou encore CBC, qui passe je ne sais quelles saisons de Frasier, dans le désordre. Une semaine, une des personnages est enceinte, la semaine d'après, elle accouche et celle ensuite, elle est redevenue enceinte de 9 mois. Super!

Je ne comprends pas. Pourquoi ne pas mettre les émissions dans l'ordre? Et les saisons au complet? Question de droits? Pour Frasier et les autres, je veux bien (ce qui n'excuse pas le désordre!), mais pourtant, pour "Cooking with the Wolfman", c'est APTN qui finance une partie de la production de l'émission alors, jamais je croirai, elle doit donc avoir les droits de passer tous les épisodes, non?

Oh well...

You do voodoo?

C'est drôle... Ce matin, je suis allée faire des courses (encore une fois, j'y vais assez tôt pour éviter la chaleur caniculaire qu'on nous prédit pour l'après-midi). Pas grand'chose. Un passage à la pharmacie (plus de shampooing!) et à la fruiterie (pour acheter du smoked-meat, parce que encore une fois, je doute qu'avec la chaleur qui sévit j'aie envie de faire chauffer autre chose que mon micro-ondes!). En revenant à la maison, je suis passée par la rue Châteaubriand plutôt que par la ruelle (ça reste plus agréable). Sur le trottoir, en avant d'une des maisons, des enfants s'étaient amusés à dessiner à la craie, sur le sol, des représentations d'eux-mêmes, visiblement. Et bien, je me rends compte au moment où je passe que je me trouve incapable de marcher sur les dessins. Je fais d'étranges enjambées pour éviter de mettre le pied sur un bras ou une jambe dessinée à la craie. Je ne sais pas pourquoi. Je ne vais tout de même pas faire mal aux enfants si je marche sur leur représentation? Au pire, je vais décevoir quelques marmots en abimant les images qui ornent le trottoir si j'y traîne les pieds. Quand même, je continue d'éviter les dessins à la craie...

J'imagine que c'est un peu comme cette superstition qui nous empêche de marcher sur les lignes du trottoir?

Thursday, August 28, 2008

Semaine éclectique

Je ne sais pas pourquoi, mais on dirait que cette semaine, je n'arrive pas à grand'chose. Pas que j'aie nécessairement plus à faire qu'à l'habitude, mais tout me semble laborieux. Ce matin, je me suis dit : "Je vais me faire du bien, je vais aller me balader au Marché". Ça m'a fait du bien, certes, d'aller fouiner dans les étalages de fruits et de légumes frais, de sentir le pain qui sort du four et de goûter à de nouveaux fromages, mais ironiquement, la seule chose que je m'étais dit qu'il fallait que je ramène (à savoir du chèvre frais), je l'ai oubliée! Oh well...

Cela dit, je n'ai même pas vraiment eu le temps d'écrire ici. J'avais toujours autre chose qui me trottait dans la tête, et franchement, je ne savais quoi écrire. Faut dire qu'à part mon capharnaüm mental, je n'ai rien à signaler d'intéressant.

Peut-être une petite note pour dire que nous sommes sur le point d'amorcer à 4e saison de Kaamelott (parce que nous avons drôlement abusé quand est venu le temps d'écouter la 3e), et que nous aimons toujours beaucoup.

Sinon, j'ai juste envie de partager avec vous quelques clichés pris récemment :




Friday, August 22, 2008

Erreur sur la personne, puisqu'il n'y a personne.

Il y a quelques instants à peine, mon oeil a capté le mouvement d'une ombre sur le store de ma chambre. J'ai cru qu'il s'agissait de quelqu'un. Ça n'aurait pas été la première fois, si certains d'entre vous se rappellent ma mésaventure avec un peeping Tom les tous premiers temps que nous étions établis dans notre appartement (une histoire moins pire que l'idiot qui a abîmé ma fenêtre et le mur avant, mais tout de même...). Mais c'est aussi que je soupçonne le personnel du salon de massage d'à côté, qui doit fumer à l'extérieur pour ne pas contrevenir à la loi, de venir fumer chez nous les jours de pluie, puisqu'on y est à l'abri des caprices de Dame Nature. Alors, quand j'ai vu l'ombre, je me suis dit : "Il ne pleut pas, pourtant, mais tant pis! Si au moins je peux prendre le coupable sur le fait, ça sera toujours ça de pris"! Que des gens viennent fumer sur mon terrain arrière, je trouve ça plutôt mal élevé, mais je serais compréhensive. Personne n'aime se faire tremper. Le problème, c'est que ces fumeurs jettent leurs mégots n'importe où, quand ils n'ont pas l'audace de carrément botcher sur les briques qui nous servent de barrière psychologique pour les chats et que l'on a remplie de paillis. Ça, c'est carrément irrespectueux, et c'est quelque chose qui me frustre au plus haut point! Déjà qu'on a à subir leurs odeurs de champ brûlé (pas toujours de la cigarette, hein?) lorsqu'ils fument sur leur terrain...

J'aimerais bien tendre l'oreille pour vérifier si je ne puis identifier un bruit qui me confirmerait la présence d'éventuels visiteurs, mais la fenêtre de ma chambre est fermée. Elle est fermée parce qu'une bande de &*$%/"&* (insérez ici votre injure préférée) de la ville de Montréal ont décidé qu'ils ne donneraient plus d'amendes aux gens qui laissent pousser de l'herbe à poux sur leur terrain, et donc l'air est saturé du pollen de cette *?*$"%?& (insérez ici une autre injure au choix; ça peut être la même que tout à l'heure, mais je vous conseille de varier un peu) de plantes. Et cette année, je ne sais pas pourquoi, mais mes allergies sont décuplées. Je porte donc le look petit-reine-au-nez-rouge depuis déjà trois jours, et j'ai mal au diaphragme à force d'éternuer (et ça, c'est EN PRENANT des Réactines!). Je vous invite d'ailleurs, si jamais vous avez un surplus de colère à évacuer, à pester contre mes *&"/$&*% (insérez ici la première insulte, puisqu'il s'agit des mêmes injuriés) en mon nom. Je ne sais si ça me fera du bien, mais ça vous en fera probablement à vous alors, ne vous gênez pas pour moi!

Mais bon... Je m'égare (comme à l'habitude...). Il y a donc cette ombre à la fenêtre, et ma seule façon de savoir ce qui se passe, c'est d'aller y voir. Je me lève, je m'approche subtilement (faudrait pas effrayer mon ou ma coupable), puis, je regarde rapidement par le store : rien! Je me penche d'un côté, puis de l'autre pour m'offrir un meilleur survol de la cour, mais je n'y vois pas plus de fumeur ainsi. Je fronce les sourcils. Je pourrais toujours sortir dehors pour aller voir, mais la crise d'éternuements qui pourrait en découler m'en décourage.

Je retourne donc à ma place. À peine ais-je posé les fesses sur ma chaise que je revois l'ombre sur mon store. Ah non! On se moque de moi ou quoi? Cette fois, je me presse vers l'arrière. Je lève le store et... Rien, bien entendu. La digne fille de son père en moi lance mentalement une litanie que certains reconnaîtront.

Bon. Du calme. Il y a une explication logique à ce phénomène, et ça n'est sûrement pas qu'il y a un fumeur dehors qui veut jouer avec mes nerfs. Je scrute les environs. La ruelle est totalement déserte. Même Champion, le chat volubile de la voisine d'en haut n'est pas à son poste dans l'escalier. Cette ombre qui ressemble à une tête ne peut tout de même pas être celle de ma corbeille de fleur, elle est beaucoup trop basse. Je remarque alors que le soleil qui décline est à ce moment reflété sur l'avant de notre minivan. Je lève les yeux vers le ciel, me penche, et vois les vêtements de la voisine qui se balancent sur la corde à linge au gré du vent. Et bien voilà. Ce que je vois, c'est le reflet de l'ombre des vêtements reflétés sur la minivan.

Bon... Je n'ai pas encore mis la main au collet du visiteur disgracieux qui pollue ma cour, mais au moins, je viens de faire de la géométrie appliquée (est-ce vraiment une compensation?).

Grmbl de nuit

J'ai horreur de ça. J'ai horreur de me réveiller avec cet inconfort qui ne peut être provoqué que par un rêve désagréable. Pas vraiment de la peur, mais un profond malaise et une certaine anxiété, qui vous fait sursauter pour un rien.

J'ai aussi cette impression désagréable que, depuis que je dors (autour de 11h hier soir), je n'ai eu qu'un seul et interminable rêve, qui m'a laissé cette impression déplaisante et aussi intense, ce qui ajoute à cette sensation d'unicité.

Bon... Une quinzaine de minutes de lecture (mon livre de Philippe de Vienne!) et ensuite, au dodo!
Faut vraiment que je dorme, j'ai un long week-end devant moi.

Thursday, August 21, 2008

Observation sur la "practibilité" des choses

Juste comme ça... Travailler sur une table en vitre avec une souris optique, c'est mal...

Bell...

Il y a un peu plus d'un an, A. et moi avons quitté Bell pour passer à Vidéotron (pas que ça me plaise particulièrement de contribuer à l'Empire Québécor, mais bon...). Pour deux raisons. D'abord, parce que yours truly voulait avoir RDS pour regarder les matchs des Canadiens autrement que sur un CBC qui griche et qui devient méconnaissable lorsque passe l'autobus. Ensuite, parce que le service que Bell nous offrait était merdique.

Connexion internet ambivalente (pour ne pas dire intermittente), passe-passe pour nous faire payer plus sans qu'on s'en rende compte, tentative de modifications de contrat, etc. Bref, on en avait assez.

Or, depuis que nous avons quitté Bell, nous sommes bombardés de lettre mielleuse où l'on nous promet ci ou ça (pour les trois premiers mois!) et où l'on nous vante les vertus d'un prétendu meilleur service. Le pire que j'ai vu, c'était au tout début. Nous recevons une carte de Bell qui nous dit que, légalement, ils n'ont pas le droit de nous solliciter pendant un certain laps de temps, mais qu'ils nous envoient une carte pour que l'on pense à eux si jamais on changeait d'idée et qu'on voulait revenir. Pas de la sollicitation, hein?

Mais bon... Quoique mon appréciation de Bell n'est pas particulièrement reluisante, ce n'est pas tant ça qui me pousse à écrire qu'une autre réflexion. Nous ne sommes sûrement pas les seuls à avoir quitté Bell récemment. Et au nombre de lettres que nous avons reçues cette année... Imaginez-vous le gaspillage de papier que cette campagne de Bell occasionne. Pensez au nombre d'enveloppes et de lettres de plusieurs pages, envoyées ponctuellement, à Dieu sait combien de gens au Québec, qui finisse à la poubelle? Une bonne quantité doit finir à la récup, j'espère, mais tout de même... Et je me demande si l'efficacité d'une telle tentative de séduction pourrait justifier ce gaspillage (et encore, même si ça marchait au bout je ne crois pas que ça vaut la peine). Dans une société où l'environnement devient de plus en plus un enjeu important (Alléluia!), ne serait-ce pas le genre de truc qu'il faudrait éviter? J'ai horreur de me faire déranger au téléphone, mais au moins, ça ne gaspille pas de papier!

[En fait, ça génère sûrement une montagne de gaspillage d'avoir des bureaux de télémarketing, mais bon... Ces considérations seront débattues dans une autre post ;).]

Wednesday, August 20, 2008

Fraîcheur matinale

Le matin, j'aime bien ouvrir les fenêtres pour faire entrer un peu d'air frais dans la maison. En fait, je laisserais sûrement la fenêtre entrouverte toute la nuit, si ce n'était du chat de ma voisine d'en haut qui a pris l'habitude de faire des vocalises nocturnes...

Ce matin, j'ai constaté qu'il fait plus frais, non seulement parce que j'ai senti la brise fraîche sur ma peau, mais aussi parce que Saturne-le-frileux s'est faufilé sous les couvertures parce qu'il trouvait ma chambre trop froide...

Tuesday, August 19, 2008

Créature des pronfondeurs

Je ne suis pas encore descendue au sous-sol aujourd'hui. À vrai dire, je n'y ai pas mis les pieds depuis vendredi. Depuis que nous avons le portable, j'ai moins besoin d'y aller, voilà tout. Je ne sais donc pas si la pluie abondante d'hier nous a amené un nouveau visiteur.

Je m'explique. En fait, je vous raconte : il y a un moment déjà, j'étais en train de travailler en bas. Un étrange bruit se fit alors entendre, comme une glougloutement disgracieux. Instinctivement, je tourne les yeux vers le drain qui se trouve sur le plancher du sous-sol, et qui sert à évacuer l'eau si jamais il y avait un problème de débordement chez nous. Ce drain est connecté au système d'égout, et ceux qui nous connaisse depuis longtemps savent qu'avant qu'il ne soit réparé, nous avons déjà eu des refoulements d'eau de pluie lors d'orage massif dans mon sous-sol (la veille de mon mariage, par exemple...).

Or, à ce moment, je vois sortir de mon drain un nuage de broue grisâtre, et une odeur infecte se répand dans l'air. Je grimace. Beurk! Les bulles qui composent cette puante mousse éclatent rapidement. Elles sont trop légères pour actionner le mécanisme de fermeture qui doit nous protéger de tous débordements. Mais ces bulles ne viennent pas seules. Alors que je suis sur le point de retourner à mon travail en espérant que l'odeur se dissipe rapidement, je vois quelque chose de grotesque s'extirper du drain. Il s'agit d'une étrange créature d'environ un pouce et demi, que je ne saurais décrire autrement qu'en vous disant qu'elle ressemblait à un monstrueux croisement entre une chenille et une crevette. Elle semblait disposer d'antennes à la fois à l'avant et à l'arrière de son corps.

Vraisemblablement, cette bestiole fuyait ce qui causait toute cette broue. Peut-être crut-elle un moment avoir trouvé refuge chez moi, mais mon horreur de pratiquement tout ce qui possède plus que quatre pattes ne permit pas sa survit. Il me fallu l'écraser à deux reprises, ma première tentative d'écrasement manquant de conviction.

Quelques jours plus tard, j'écoutais une émission de la série Planet Earth où l'on racontait la vie des habitants des cavernes et je m'exclame soudain pour A. qui était un peu plus loin :"Heille! Viens voir! C'est ma créature des profondeurs"! Dans l'émission, on en parlait comme d'un "cave centipede", mais comme c'est un truc qui vient en Amérique Latine, je doute que ça ait été ma bestiole...

En fait, je n'y penserais plus, à cette créature, mais il y a quelques jours à peine, alors que j'allais me coucher, j'ai vu quelque chose sur le plancher de la cuisine. Sur le coup, je pensais qu'il s'agissait d'une boule-de-poils-de-Bastet qui roulait sur le plancher, mais comme il n'y avait pas de vent pour la pousser, je suis allée voir de plus près. Et bien, c'était une autre créature des profondeurs (toute petite, cette fois)! Et dans ma cuisine, à part ça! Elle m'a échappé, filant habilement sous la porte de la cave.

Dans le sous-sol, passe encore, mais à l'étage, ça me tente moins... J'ai la ferme intention qu'on installe un grillage au-dessus du drain pour empêcher les invasions de créatures indésirables.

En fait, je dis ça, mais après des recherches sur Wikipédia, j'ai découvert qu'il s'agissait d'une scutigère véloce (house centipede, en anglais), et que c'était le genre de bestioles qui bouffait les autres créatures inintéressantes dans la maison. C'est peut-être pas si mauvais que ça d'avoir un truc-à-trop-de-pattes dans son sous-sol s'il n'y a que lui...

Nah! ;oP

Sunday, August 17, 2008

Les "pot stickers"

Une des recettes que je fais régulièrement et qui a toujours du succès est celle des "pot stickers" (en chinois : Guotiech). Pour ceux qui en sont à faire "de kessé?", je puis vous dire qu'il s'agit d'une sorte de dim sum, ou encore un genre de ravioli chinois.

J'ai appris à faire des pot stickers en suivant une formation grand public à l'I.T.H.Q., juste à temps, d'ailleurs, puisque l'I.T.H.Q. a abandonné son programme public l'année d'après.

J'entreprends ici de vous expliquer ma recette, question de vous faire profiter de mon savoir culinaire :



Pot stickers

Farce :
1 lb à 1 1/2 lbs de porc haché maigre
1 oeuf,
Sauce soja, au goût

(On peut ajouter à la farce des châtaignes d'eau ou des pousses de bambou ou de la citronnelle, les trois hachées finement, des champignons frits, des fèves germées, des oignons verts, des crevettes hachées, du chou râpé, des épinards, etc. Dans ce cas, réduire la quantité de porc à 1 livre. Personnellement, la carnivore en moi [ou la paresseuse?] préfère seulement la viande, mais c'est une question de goût. D'ailleurs, une fois que l'on maîtrise la technique, on peut inventer des farces selon son goût. J'ai moi-même expérimenté avec une farce au champignons et une farce au canard, et c'était assez réussi!)

1 paquet de pâte à egg roll
Lait

Sauce pour pot stickers :
60 ml de sauce soja
Quelques gouttes d'huile de sésame
Quelques gouttes de sauce Tabasco verte
Eau


Mélangez vigoureusement tous les ingrédients de la farce.

Prenez une feuille de pâte à egg roll. Plus ou moins en son centre, versez une petite quantité de farce. Allez-y avec parcimonie, puisque la farce doit cuire complètement en un laps de temps assez court. Répartissez-la sur la pâte en évitant d'en mettre trop épais en en laissant une bonne bordure pour pouvoir facilement sceller vos pot stickers (voir photo). Badigeonnez les côtés de la feuille avec un peu de lait. Repliez la feuille en triangle et bien sceller les bords avec une fourchette. Répétez jusqu'à ce qu'il ne reste plus de pâtes ou plus de farce.





Dans une tasse à mesurer de 250 ml, versez 60 ml de sauce soja. Ajoutez de l'huile de sésame et de la sauce Tabasco, au goût. Méfiez-vous, puisque l'huile de sésame est très goûteuse et quelques gouttes seront sûrement suffisante. Remplissez la tasse jusqu'à 250 ml avec de l'eau.

Dans une grande poêle, mettez suffisamment d'huile pour couvrir le fond. Idéalement, on utilise une huile d'arachide, mais toute huile neutre fera l'affaire (en fait, il m'est déjà arrivé d'utiliser de l'huile d'olive, et le résultat était toujours excellent). Mettez votre feu au maximum. Disposez les pot stickers dans la poêle en évitant qu'ils se chevauchent (il faudra répétez l'opération à quelques reprises pour cuire tous les pot stickers). Laissez les pot stickers griller dans la poêle, en résistant à l'envie de les retourner. Lorsque les pot stickers sont sur le point de brûler, mettez le feu au minimum et ajoutez la sauce (voir photo). Attention, ça revole (voir photo)! Idéalement, couvrez la poêle. Cuisez à feu très doux jusqu'à ce que la sauce soit pratiquement toute évaporée. Retournez les pot stickers, puis disposez-les sur une assiette (voir photo).







Rincez sommairement votre poêle. Refaites une tasse de sauce et recommencez la cuisson d'autres pot stickers. Continuez jusqu'à ce qu'il ne reste plus de pot stickers. En général, il faut répéter l'opération 3 fois. Dégustez avec un riz au jasmin et une salade à l'orientale. Si les pot stickers fait en premier ont trop refroidi avant de servir, repassez-les à la poêle avec une ou deux cuillerée à soupe d'eau pour les réchauffer, ou passez-les au micro-ondes (ils ne ramolliront pas trop).

S'il vous reste de la farce à la fin de l'assemblage, roulez la viande qui reste en petites boulettes (on peut ajouter des graines de sésame dans le mélange). Cuisez les boulettes dans la même poêle que celle que vous avez uilisée pour les pot stickers. Servez-les avec le riz et la salade, ou simplement en soupe dans un peu de bouillon de poulet. S'il reste des pâtes, faites-les frire dans un poêlon dans un peu d'huile jusqu'à ce qu'elles bien dorées et servir en entrée avec une sauce asiatique.

Friday, August 15, 2008

Saturne et les chatons

Saturne est un chat sociable. Lorsque je le sors dehors et qu'un chat passe dans la ruelle, il voudrait bien aller le voir pour jouer avec lui. Dans le temps, même, il avait son copain Minou Gris qui vivait dehors et qu'il voyait régulièrement. Saturne a aussi vécu dans une maison où il y a eu beaucoup de chatons, avec lesquels il jouait les grands frères. Il aimait ça jouer avec les p'tits minous, surtout parce qu'il gagnait tout le temps!

Un de mes amis à une chatte qui vient d'avoir une portée. Il a mis sur son blog Dannytrobu des vidéos des petits, à quelques jours d'intervalle. Alors que A. écoutait les vidéos, Saturne, fasciné, s'est approché du portable, et voici ce que l'on a réussi à croquer à ce moment-là :

Wednesday, August 13, 2008

Oh, Morgan!



Évidement, comme ça, on a pas le mouse over, mais je vous l'inclus ici : "It's amazing what it does for YouTube comments.".

Tuesday, August 12, 2008

Tranche de vie

La semaine passée, je suis allée me balader en métro pour rejoindre mon amie S. en ville. Il pleuvait, pour faire changement.

Je m'en allais tranquillement vers l'escalier de la station Viau lorsque j'aperçus dans une poubelle dans une poubelle un parapluie, tête en bas et dans un piteux états. Je souris. Je vois la scène, dans ma tête.

Un homme. Légèrement trempé. Échevelé. Impatient. Il a l'air d'être dans la cinquantaine, mais est probablement plus proche de quarante. Il secoue amèrement un parapluie beige dont le tissu s'est détaché d'une des baleines. Il tente amèrement de le réparer, tirant sur la toile dans l'espoir d'y glisser la tige de métal fautive. Plus ses efforts se prolongent, moins il fait preuve de patience. Dans un ultime effort, il en vient même à déformer la baleine dans l'espoir que sa nouvelle courbe lui permettra de l'accrocher là où il le désire. Il tire et tire, mais le stress est trop intense pour le tissu, et il cède à la baleine opposée. Soupir. Même plus de colère. Il regarde autour de lui. Voit la poubelle. S'approche, et avec un demi-sourire, y glisse le parapluie abimé...