En revenant du souper d'anniversaire de mon ami D. (il va être content, d'ailleurs, puisque je ne dors pas, et donc j'écris! ;)), il m'est arrivé quelques trucs par rapport au fait d'être en voiture.
D'abord, je suis hyper enthousiasmée ('suis comme ça, que voulez-vous) parce que j'ai vu, sur une pancarte dans le coin de Saint-Hyacinthe, un harfang des neiges. C'est la deuxième fois que je vois un rapace nocturne sur la rive-sud, en sortant de l'île. Je m'en réjouis. Les oiseaux de proie de toutes sortes font un retour en force au Québec, et c'est bon signe. C'est comme l'autre fois, en allant à Trois-Rivières, j'ai vu une bonne douzaine de buses perchées dans divers arbres au millieu des champs!
Sinon, j'avoue ici avoir un petit plaisir pervers... Vous reconnaissez sûrement la scène : vous roulez à gauche parce que vous venez de dépasser un camion, et vous voyez un peu en avant de vous une voiture qui roule à la même vitesse que l'engin que vous venez de dépasser. Ça ne vaut pas vraiment la peine de vous replacer à droite pour avoir à revenir à gauche quelques secondes plus tard. À peine avez-vous terminé cette réflexion que vous constatez que la voiture qui vous suivait de loin dans la voie de gauche est rendue à quelques pouces de votre bumper arrière. Avant que celle-ci n'embarque dans votre valise, vous vous apprêtez à vous mettre à droite malgré votre précédent raisonnement. Encore une fois, avant que vous n'ayez eu le temps de réagir et de modifier vos actions, la voiture qui vous suivait de si près change de voie et commence à vous dépasser par la droite. Chiant. Mais là où je retire cette indigne satisfaction, c'est lorsque nous réussissons à rattraper la voiture que nous voulions initiallement dépasser, et que le tapon qui voulait nous doubler par la droite se retrouve pris à l'arrière de celle-ci. Ça me fait sourire à chaque fois. Bien sûr, après, il faut rapidement se tasser pour laisser passer le tapon exaspéré, mais reste que toute petite victoire contre un épais, si insignifiante soit-elle, est digne d'être savourée...
Sinon, en passant dans le tunnel, je repensais à une fille que je connaissais il y a longtemps et qui était terriffiée à l'idée de passer sur un pont (ou dans le tunnel, en l'occurence). Elle avait l'inébranlable certitude que le pont/tunnel allait s'écrouler si elle se trouvait dessus. Oui, bon, avec les viaducs qui tombent aujourd'hui, on peut peu-être dire qu'elle était visionnaire, mais ne nous lançons pas sur cette pente, voulez-vous bien. Ce qui m'était incompréhensible, toujours est-il, c'est que cette fille, lorsqu'elle passait sur un pont en voiture, avait l'habitude de ralentir considérablement. Je n'ai jamais compris. Me semble que, moi, si j'avais peur de passer sur un pont, j'essaierais de le traverser le plus rapidement possible?
Oh well...
les Cavaliers
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RÉSUMÉ : Pendant la guerre de Sécession, le colonel nordiste John Marlowe
est chargé d'ouvrir la route du Sud : avec un détachement de cavaliers, ils
ont p...
3 weeks ago
2 comments:
Je t'ai retrouvée après t'avoir cherché bien longtemps :))) ! Combien de fois me suis je dis que tu ecrivais ailleurs et que j'enrageais de ne plus retrouver ! Bon ben les vacances commencent bien :)
Mon pauvre Céd! J'avais laissé le lien pour ici à la fin d'une des chroniques... :(
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