Wednesday, July 23, 2008

Cook 1.0

La bouffe. C'est aussi un sujet dont je risque de traiter souvent ici. J'aime ça. Je suis gourmande.

J'aime cuisiner, certes (je sors à l'instant de ma cuisine où j'ai concocté un délicieux dessert pour ce soir [peut-être mettrais-je la recette en ligne sur ce site?]). J'aime aussi lire des recettes. C'est ma lecture de chevet. En ce moment, il y a une pile de livre de cuisine sur la tablette au-dessus de ma tête de lit. Je les achète plus vite que je les lis. Mauvaise habitude, je sais. Je suis impulsive. Encore un défaut. Je trouve aussi des recettes sur internet, que je reformate et imprime pour les conserver dans un cartable. Je dis un, mais en fait, j'en suis à 3 cartables de 2" presque plein. Je suis excessive, aussi, apparemment. Pour moi, c'est comme une collection. Ça n'est pas pire que les timbres ou l'argent, non? En fait, c'est même profitable pour les gens autour de moi! ;)

Je suis présentement en train de lire le livre "Cook 1.0", d'Heidi Swanson (son blog : http://www.101cookbooks.com/). J'adore. Le blog, oui, mais surtout le livre. Bon, je sais que certains vont crier : "Pas de la cuisine végé!" et je tiens à préciser que je suis une carnivore convaincue. Mais j'aime explorer. J'aime expérimenter. Et j'aime la variété. Alors, pourquoi pas? Et puis, c'est qu'il est bougrement bien fait, ce livre. On y trouve les sections habituelles (déjeuner, dîner, accompagnement, souper, etc). Mais ce qui rend ce livre particulièrement intéressant, c'est ce que contiennent ces sections. D'abord, des recettes de bases. Et ensuite, des tableaux, avec plein de variation. Par exemple, dans la section déjeuner, on retrouve une recette de crêpe de base, et ensuite, une double-page avec des tableaux et 6-8 variations. Ensuite, on passe à une recette de fritatta de base. Et ensuite, ces 6-8 variations. Les tableaux sont bien fait, facile à comprendre, facile à consulter. Et ça reste simple. Une dizaine d'ingrédients, généralement.

J'ai hâte de mettre quelques-unes de ces recettes à l'épreuve! En tous cas, je vous le recommande. Je ne sais pas, par contre, s'il est disponible en français ou s'il le sera éventuellement. À suivre...?

Manie de chat

J'ai trois chats. Je risque d'en parler de temps à autre, pour ne pas dire souvent. Depuis un moment, A. et moi avons changé nos habitudes. C'est qu'ils sont compliqués, nos chats, voyez-vous.

D'abord, il y a Bastet. C'est la mienne. Elle est noire, quoique l'âge la parsème doucement de blanc. Elle aura bientôt 16 ans. Tout de même!

Ensuite, il y a Saturne. C'est celui d'A.. Il est blanc avec des taches tigrées brunes. Il est né chez A.. Il a une mauvaise relation avec la nourriture. Il a 14 ans, et est sur une diète spéciale parce que son système digestif est déficient, ce qui nous complique un peu la vie.

Finalement, il y a Calypso. C'est la plus jeune. Elle a presque 7 ans. Elle est la nôtre, et on la traite encore comme si c'était un chaton! C'est peut-être le contraste avec les deux autres? Elle est blanche, avec des taches grises, courte sur patte (et maintenant un peu ronde, aussi!).

Ne vous inquiétez pas, j'en viens au fait...

Donc, je disais au départ que nous avons changé nos habitudes. La nuit, nous fermons la porte de notre chambre et nous ne gardons que Bastet avec nous. Avant, la porte était ouverte et les chats allaient et venaient comme ils voulaient. On se réveillait parfois avec les trois avec nous dans le lit (je ne vous raconte pas les poils que ça faisait)! Et bien plus maintenant. Il y a toujours autant de poil sur mon lit, puisque Calypso se venge et y passe la journée, mais bon... Toujours est-il que ça n'a pas été une décision facile. D'abord, pour le côté de l'organisation : deux plats d'eau, trois plats de bouffe, deux litières... Mais c'est que mon A. n'avait pas envie de laisser son chat du mauvais côté de la porte. J'ai fini par le convaincre, et je crois qu'au fond, ça ne le dérange plus tant que ça.

Pourquoi on a fait ça, vous demandez-vous peut-être? Je vous ai dit au départ que Saturne avait une mauvaise relation avec la bouffe et qu'il était sur une diète spéciale. On le nourrit trois fois par jour (des repas qu'il engouffre malheureusement en deux bouchées!), et le reste du temps, il ne doit rien manger. Or, j'ai deux autres bouches à nourrir, moi! Avant, ça n'était pas compliqué. Je laissais un plat de bouffe sur la sécheuse, où Saturne avait beaucoup de difficulté à grimper. Il y est bien parvenu deux ou trois fois, mais à force de se faire rincer, il n'essaie plus d'y aller ;). Jusqu'à tout récemment, Calypso et Bastet montaient sur la sécheuse sans problèmes. Or, ma Bastet a maintenant presque 16 ans. Pas facile de sauter aussi haut, avec les rhumatismes et tout... ;) Pendant la journée, je suis pas mal toujours là alors, je peux la monter sans problème lorsqu'elle le demande (souvent par une série de miaous agonisants). Mais la nuit, elle se retrouvait à jeuner. Je n'aimais pas ça. Elle est déjà un peu affaiblie par l'âge, quoiqu'elle s'en sort assez bien, mais je veux qu'elle puisse continuer à manger comme elle a toujours été habitué, c'est à dire quand bon lui semble. Alors, la nuit, on l'isole avec nous, laissant un plat de bouffe sur le sol à sa disposition.

Oui, oui, c'est le temps du fait! Ça fait quelque temps, donc, que nous fonctionnons comme ça. Or, j'ai remarqué que la première chose que faisait Bastet en sortant de notre chambre le matin est d'aller boire de l'eau (quoi d'autre! ;)) dans le plat qui est dans la cuisine. Tous les jours. Systématiquement. Pourtant, elle a un plat dans notre chambre. Elle peut boire quand elle le veut. Ça m'intriguait alors, je voulais remédier à la question. "Peut-être qu'elle n'aime pas le nouveau plat?" me suis-je d'abord dit. Hier soir, j'ai inversé les plats, pour voir. Ce matin, la première chose que Bastet a fait en sortant de la chambre a été d'aller boire de l'eau dans la cuisine. Ça n'est pas le plat. Et je me demande encore ce que c'est. Question d'habitude? Elle a toujours bu dans la cuisine, et, à son âge, il ne faut pas changer ça, les habitudes (après tout, c'est un phénomène qu'on observe aussi chez les humains, non?)! Ou est-ce simplement parce qu'elle n'a pas accès à ce plat-là qu'elle veut absolument y boire le matin, comme un enfant qui veut immédiatement jouer avec le jouet que l'on met hors de sa portée? Je ne sais pas.

Évidemment, il n'y a rien à tirer de vraiment utile de cette interrogation. C'est juste une question de savoir... Je suis horriblement curieuse. Vraiment. Autant vous y faire...

Et ça continue...

C'est drôle. Ou plutôt, ça n'est pas drôle. Je croyais que ça serait facile pour moi de venir écrire ici tous les jours. À date, j'échoue misérablement. Bon...


J'imagine que c'est le genre de truc qui prend un peu de temps à s'habituer. Je pourrais aussi vous dire que j'ai passé la semaine passée avec un poignet immobilisé, mais si je me mets déjà à me trouver des excuses, on est pas sorti du bois (enfin, vous vous l'êtes, mais pas moi).

Bon. Voilà. Explications, bonnes résolutions. Faut au moins que j'y fasse honneur quelques jours! ;)

Tuesday, July 8, 2008

Péripéties de ma journée d'hier...

D'abord, je dois vous spécifier qu'hier, c'était la fête d'A., mon mari. Je dois aussi vous dire qu'il y a plus de deux semaines que je ne suis pas à la maison, et que, partiellement du moins, ça n'était pas prévu. C'est donc le jour de l'anniversaire d'A. et je n'ai rien pu lui trouver : pas de cadeaux, pas de gâteau, pas de souper seulement. Rien! Nothing! Nada! J'ai une journée, pendant qu'A. est au boulot, pour remédier à la situation, et je compte bien en profiter au maximum. Une petite note aussi : je déteste avoir chaud. Hier, il a fait très chaud. Trop chaud.

Nous sommes donc le matin du 7 juillet. J'ai pris un bain en vitesse, me suis vêtue de vêtements légers (aussi légers que me le permette ma silhouette), j'ai enfilé mes nouvelles sandales (achetées il y a quelques jours dans un petite boutique asiatique de la rue Ontario, près de chez ma soeur) et je suis partie tôt dans l'espoir de terminer mes emplettes avant que la canicule s'installe.

[Une parenthèse sur les paranthèses : je les utilise aussi à outrance (faudra encore vous y habituer!)]

Premier arrêt sur ma liste : le Valet d'coeur. Une boutique sur la rue Saint-Denis (à la hauteur de Mont-Royal) où les fans de role-play, jeux de société, manga, figurines et autres gadgets de colletcion, etc, trouvent ce qu'ils cherchent; l'endroit parfait pour trouver un cadeau pour A.. Il est 10h, et je me heurte à une porte close. On ouvre à 11h30. Grimace. Voilà qui va nuire à mon planning. Je ne peux effectuer mes autres courses en attendant, puisqu'il s'agit d'aliments périssables et que sous cette chaleur, ils vont effectivement périr. Je me résigne donc à poursuivre ma marche, peut-être me trouver un petit café pour aller y boire quelque chose en attendant. J'avance donc sous un soleil qui se fait déjà enthousiaste. Je me promène depuis un moment lorsque je sens une douleur à mon orteil gauche, orteil que je me suis récemment fracassé sur une patte de table et qui en porte depuis les stigmates (gauche et va-nu-pied, c'est moi!). Je vois du rouge. Sur ma sandale, sur mon gros orteil et sur son voisin. Merde! La plaie s'est ouverte et je saigne! Je me trouve un banc de parc, y pose les fesses et entreprend de nettoyer l'avant de mon pied avec un mouchoir et ma salive. Je n'ai pas beaucoup de succès, mais bon... J'arrête l'hémorragie. J'attends un peu, puis je repars. Mon pied me fait toujours mal. Réalisation : à chaque pas que je fais, la courroie de ma sandale qui passe entre mes orteils tend la peau à côté de la plaie et celle-ci s'ouvre à nouveau. Re-merde! Je n'ai pas envie de retourner à la maison (j'en suis déjà fort loin), mais je peux difficilement passer l'après-midi à me balader de banc de parc en banc de parc. Que vais-je faire?

J'ai besoin de godasses (ce que les gens normaux appellent des souliers en toile) anyway. C'est le moment où jamais de m'en acheter. Un rapide tour d'horizon m'informe qu'autour de moi, il n'y a que des boutiques ou des magasins genre Aldo. Mouais... Je n'ai pas envie de payer 80$ pour des souliers que je compte porter pour jouer dehors, dans le bois ou dans la boue. J'ai un flash : le Centre Eaton = Payless + climatisation. C'est un peu loin, mais je suis près d'une bouche de métro alors, c'est faisable. Go!

Pas de panne, pas de ralentissement; belle journée pour prendre le métro. J'arrive au Centre Eaton et en moins d'une demi-heure, je me retrouve devant le Payless. C'est la vente trottoir, tout est en spécial. Cool. Je suis chanceuse dans ma malchance. J'y trouve une chouette paire de godasses, et en plus, des sandales sans une ganse entre les orteils à un prix plus que décent. Dès que je sors du magasin, je file au niveau du bas et j'enfile mes nouvelles sandales. Ouf! Il est 11h, et j'ai le ventre qui commence à gronder. J'ai plus ou moins envie d'un repas alors je m'attrape un jus empli de purée de fruits (ça devrait m'aider à tenir d'ici à mon retour à la maison). Je me suis à peine assise pour déguster mon jus que l'on m'accoste. C'est une toute petite femme, asiatique aux cheveux grisonnants, qui me demande timidement de l'aide dans un français boiteux mais combien appliqué! Elle me montre une petite carte. "Je dois me lendle là", dit-elle en me pointant une petite carte. Elle cherche le tunnel pour se rendre à la place Ville-Marie. "Je vais vous le montrer", lui dis-je, alors qu'elle me remercie à profusion. Je la conduit au tunnel et lui dit au revoir, alors qu'elle s'y engouffre de son petit pas. Bon... Tant qu'à être debout, je crois qu'il est temps pour moi de repartir.

Il est 11h25 lorsque je débarque au métro Mont-Royal. 5 minutes à tuer. J'apperçois le Jean Coutu au coin de la rue. J'ai besoin de shampooing, alors autant y aller maintenant. Shampooing et revitalisant pour moi, shampooing pour A., petite brosse pour laisser dans ma sacoche, anti-swing. Visite productive. C'est le temps d'aller au Valet.

J'y entre sans trop savoir ce que je vais y acheter. À vrai dire, je devais trouver pour A. le jeu "Okami", à la Wii (un jeu fantastique! à essayer absolument!), mais au final, nous l'avons acheté pour nous faire un petit cadeau d'anniversaire de mariage (6 ans déjà, ça ne me rajeunit pas!). Je fouille. Je trouve. Des boîtes et des boîtes! Je commence à être chargée comme une mule (je donne raison à ceux qui osent prononcer mon nom "Âne-Marie" [j'ai HORREUR de ça]).

Dernier arrêt : la petite boulangerie Portugaise proche de chez mon frère. J'y achète deux petites pizzas et 4 pâtisseries, question de fournir à A. un souper d'anniversaire digne de ce nom. Encore des boîtes! Je m'attrape aussi une bouteille d'eau. Il est passé midi, le soleil plombe et je suis en nage à transporter mon bagage. Il est midi, dis-je, et donc le soleil à son zénith n'offre que très peu de zones d'ombre. Sur le trottoir en avant de moi, j'aperçois un arbrisseau dont les longues branches forment un dôme au-dessus du chemin. Je change de bord de rue et je m'y glisse avec un plaisir évident. Malgré chaleur et fatigue, je prends le temps de repérer un moineau qui grouille dans les branchages. Il porte en son bec quelques brindilles. Retouches au nid, Monsieur Moineau? J'atteins enfin l'allée aux peupliers (une ruelle flanquée d'arbres du même nom qui conduit jusqu'à un parc). Je suis presque arrivée.

Petite pause. J'ai beau être à quelques minutes de marche de ma destination, j'ai besoin de réorganiser mes paquets, et de me réhydrater. L'eau fraîche qui coule dans ma gorge endolorie est aussi délicieuse qu'un champagne. Ouf! Je change quelques boîtes de sac, reprend mon souffle et poursuit mon chemin. Je suis guidée par un fantasme. Je me vois arriver chez moi, serrer le périssable au réfrigérateur et filer dans ma chambre, me laisser tomber sur mon lit et allumer la fan qui trône sur ma table de chevet au max. Confort + vent = bonheur.

J'y arrive, j'y suis! J'entre et je me fais dévisager séquenciellement par mes trois chats. Qu'importe! Je fais exactement ce que j'ai envisionné : frigo; lit; fan. Effectivement, c'est le bonheur.

Et je conclus en vous disant qu'A. a bien aimé souper et cadeaux. Ouf!

Au commencement...

Ça fait un moment que je me dis : "Je devrais tenir un blog". Bien sûr, j'ai déjà mes Chroniques A&A, mais elles sont pour un auditoire privilégié, et elles sont le compte-rendu de ma vie sociale, plus que de ma vie interne.

Ce qui m'a retenu d'écrire (et qui me retient encore un peu), c'est que je ne sais trop quoi y mettre, dans ce blog. Certes, je pourrais y écrire mes états d'âme et mes coups de coeur, mes opinions et mes tergiversations, mais je ne sais pas... C'est un peu ce que tout le monde fait, et j'ai peur d'être redondante. On verra bien...

J'ai l'impression que ce blog sera bien vite un fourre-tout éclectique, mais bon...

Points de suspension... Faudra vous y faire, je les utilise à outrance. Sinon, je risque d'être plutôt loquace, car si l'oral ne me convient pas particulièrement bien, j'ai tendance à ne pas savoir m'arrêter lorsqu'il s'agit d'écrire. Je cite en exemple cette introduction qui s'étire déjà...

Ça y est, donc, je me lance. Ça donnera ce que ça donnera.