Ça faisait un bout de temps, quand même, que ça ne m'était pas arrivé. Pas moyen de fermer l'oeil. Après une heure à tourner, j'ai abandonné, aussi me voici. J'en profite pour rattraper le retard à droite et à gauche, et tant qu'à y être, je reprends mes bonnes vieilles habitudes. Je déverse donc ici, en vrac, mes états d'âmes du moment :
Pourquoi les gens qui n'ont plus de voiture prennent ceux qui en ont pour des taxis? "Ah, tu vas être à telle place demain? Viens me prendre à telle autre place et viens me porter à encore telle autre place". Ça me met hors de moi. Si au moins c'était : "Comme tu vas être à telle place demain, est-ce que tu pourrais passer me prendre à telle place et me reconduire à cette autre endroit"? Non. On ne demande pas, on exige. Grrr...
Calypso est une idiote. Je sais, vous le saviez déjà, mais bon... En fait, je l'ai raconté à certaines personnes, elle m'a fichue la frousse l'autre fois. Elle s'est subitement mise à miauler comme si elle était à l'agonie (ou dans la voiture, ce qui est pour elle synonyme). Comme ça, sans prévenir. J'ai eu un peu peur, parce que c'est le genre de réaction qu'elle a lorsqu'il y a de la fumée dans l'air (je parle par expérience, ayant déjà eu de mémorable ratée culinaire). Mais là, rien. A. ouvre la porte de la cave et hume, pour être certain. Rien. Le lave-vaisselle est en train de fonctionner. Je l'ouvre et je vérifie. Il y a peut-être quelque chose qui est tombé sur l'élément et qui crame. Non plus. Ce qui m'inquiète, c'est qu'elle n'arrête pas, la Calypso. Je finis par me fâcher : "CCCCCCHHHHHHUUUUUUTTTTT". Elle me regarde avec ses grands yeux vides, les oreilles repliées sur sa tête, puis, se remet à hurler. "Elle va peut-être être malade" suggère A.. C'est vrai que le matin, on a trouvé des traces de boules de poils sur le tapis de l'entrée (toujours sur le tapis, jamais sur le plancher, question que ça se lave facilement! ;oP). Je finis par attraper Calypso. Peut-être qu'un peu de truc pour les boules de poils aidera à faire passer le malaise? Elle ne veut pas en prendre, aussi je lui graisse les pattes. Son hystérie s'est calmée. Elle lave ses membres souillés avec empressement. Elle ne sera pas malade.
Une semaine plus tard, ça recommence. Hurlements. On doit l'entendre dans tout le bloc! Cette fois, je remarque. Le lave-vaiselle fonctionne encore. "C'est pas vrai! Elle peut tout de même pas avoir peur du lave-vaisselle"! Notre antiquité à roulettes, nous l'avons depuis plus longtemps que nous avons Calypso. C'est pourtant un truc qui lui est familier. Cette fois, après une seconde colère qui ne donne rien (je dis souvent : j'ai hérité de la douceur de ma mère et de l'impatience de mon père), je l'embarque sur moi, je la cajole, et elle finit par se calmer. Elle fait encore de la boule de poils, ces jours-ci, alors, je m'accroche à cet espoir. Futile. La troisième fois qu'elle me refait une crise, c'est encore quand je viens de partir le lave-vaisselle. Elle est idiote, je vous dis.
Pourquoi? Pourquoi maintenant? Qu'est-ce qui s'est passée dans sa petite tête de chats (entre ses trois neurones) pour que Calypso ait maintenant peur du lave-vaisselle? Je vous l'ai dit, on avait le lave-vaisselle avant d'avoir le chat. C'est quelque chose qui existe depuis toujours, pour elle. Alors, pourquoi maintenant? Je fais des blagues avec A. : "Pendant qu'on était pas là, elle a dû se cogner les têtes et elle est maintenant victime d'une psychose".
Ça reste que c'est chiant. Je veux dire, elle hurle vraiment. Et longtemps, si je ne la calme pas. Hors, j'ai pas que ça à faire, moi, de conter fleurette à un chat pendant que marche mon lave-vaisselle! Et aujourd'hui, ça semble parti pour empirer. Lorsque le machin qui déneige le troittoir passait (et il a fait du va et vient aujourd'hui), Calypso me pondait deux-trois miaous bien paniqués.
Quelqu'un cherche un chat?
Ça me fait drôle. En temps normal, dans ma boîte de réception, il devrait y avoir un courriel de moi à mon frère qui aurait pour sujet : "Hockey ce soir?". Hors, avec mon frère en stage aux USA pour 4 mois, va falloir que je perde l'habitude de lui poser la question... Une chance, il me reste un rendez-vous hebdomadaire avec une autre fan! :)
Sur ma table de cuisine, il y a 3 caisses de clémentines, vides (comme les yeux de Calypso!). Promos au IGA. Vous achetez pour 60$, on vous donne tel article gratuit. Je précise ici que je ne fais qu'une épicerie par mois (avec quelques visites à la fruiterie pour des légumes frais de temps à autre), et que cette commande était aussi celle de Noël (j'ai popoté pour la peine!). Mais tout de même, 3 caisses! J'aime bien les clémentines, mais je n'avais pas l'intention de me nourrir que de ça. C'est A. qui ne se dompte pas. Pour la promo IGA, je lui dis : "Si c'est quelque chose de périssable, prends-en juste 1 même si on a droit à plus". Mais il oublie. C'est qu'en plus, on a pas été beaucoup là, dans le temps des Fêtes (même si cette année on s'est gardé du temps pour nous). Alors les clémentines, elles commmençaient à ne plus être de la première fraicheur. J'ai pensé en faire de la marmelade, mais finalement, j'en ai fait du jus. Je vous jure, en fin de soirée, un jus de clémentine fraîchement pressé avec une lichette d'amaretto et beaucoup de glace, ça détend, mais c'est surtout super bon! Là, les caisses sont finies, mais je me demande si je vais pas en racheter une éventuellement (c'est plus le temps des Fêtes, mais il me reste des week-ends d'hiver en masse! ;)). Si elles sont finies, pourquoi sont-elles encore sur ma table, vous demandez-vous peut-être? Parce qu'elles sont en bois. Je ne crois pas que je puisse les foutre au recyclage, et j'ai pas tellement envie de les mettre aux ordures, alors je crois que je vais les rappatrier chez mes parents pour qu'elles finissent noblement en bois d'allumage...
Sur ce, je sens qu'enfin le sommeil m'appelle. Y serait temps! J'ai une grosse journée devant moi demain. Je vous prie donc, chers lecteurs et lectrices, d'excuser les fautes qui se sont sûrement glissées dans ce long exposé, mais je crois que je vais sauter la relecture et filer straight to bed. Je repasserai là-dessus demain...
les Cavaliers
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RÉSUMÉ : Pendant la guerre de Sécession, le colonel nordiste John Marlowe
est chargé d'ouvrir la route du Sud : avec un détachement de cavaliers, ils
ont p...
3 weeks ago
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